COVOITURAGE : CETTE MEUF NIQUE MA VOITURE !!

OP
BO

Bougnadeuuuur

il y a 7 mois

C'était une matinée d'été, et le soleil brillait intensément à travers le pare-brise de ma voiture. J'avais proposé un covoiturage à une inconnue, une jeune femme que j'avais rencontrée sur un forum de trajets partagés. Elle s'appelait Élodie, et nous avions convenu de partir à l'aube pour éviter les embouteillages. En la voyant monter dans ma voiture, j'avais remarqué ses yeux fatigués, mais remplis de gratitude.

Le trajet avait commencé de manière agréable. La conversation était légère, mêlant anecdotes de voyages et réflexions sur les livres récents que nous avions lus. Élodie était charmante, et je notais une certaine vulnérabilité dans ses gestes, comme si elle cherchait à se détendre après une nuit de sommeil peu réparateur.

Nous roulions depuis environ une heure quand je vis Élodie commencer à se tortiller dans son siège. Son sourire s'effaçait peu à peu, remplacé par une expression de malaise. Elle se redressa, posa ses mains sur son ventre comme pour en calmer les vagues. Je lui lançai un regard interrogatif par le rétroviseur, mais elle détourna les yeux, une légère rougeur colorant ses joues.

Les minutes passaient et le confort de notre voyage se transforma peu à peu en une sorte de tension palpable. Élodie semblait se battre contre une gêne grandissante, ses doigts se crispant sur la poignée de la porte, ses jambes se resserrant, comme si la voiture, à peine spacieuse, devenait un carcan.

Je ne savais pas si je devais intervenir ou rester discret. La route se déployait devant nous, interminable et sinueuse, et aucune station-service ou aire de repos ne se profilait à l'horizon. Élodie, visiblement en détresse, essayait de maintenir une façade calme, mais ses tentatives étaient désormais futiles. Son souffle était saccadé, et ses yeux trahissaient une inquiétude croissante.

Puis, il arriva ce que je craignais. Un léger bruit s'éleva, presque imperceptible au début, mais rapidement, il devint évident que quelque chose d'inattendu se produisait. Je tournai un instant les yeux vers le siège passager, et là, je vis les premiers signes de l'accident : une petite flaque sombre qui se formait lentement sur le tissu beige du siège. Élodie, les larmes aux yeux, semblait paralysée par la honte, ses épaules secouées par des spasmes incontrôlables.

Le temps s'arrêta alors pour moi. L'odeur, une odeur acide et métallique, envahit l'habitacle, s'infiltrant dans l'air comme une brume persistante. Je ressentis un mélange complexe de désarroi et de compassion. La situation était déplorable, et malgré mon désir de maintenir une certaine distance professionnelle, je ne pouvais ignorer la détresse évidente d'Élodie.

L'humidité sur le siège, le liquide clair s'étalant lentement comme une tâche d'encre sur du papier, créait un contraste frappant avec la propreté habituelle de mon véhicule. Chaque goutte semblait se transformer en un symbole d'inconfort et de malchance. La vue me provoquait une sensation mêlée de malaise et de compassion, comme si je prenais conscience du fragile équilibre entre le contrôle et le chaos.

Je fis un geste pour rassurer Élodie, une main posée sur le volant, mon regard cherchant à capter le sien dans le rétroviseur. Elle me lança un sourire contrit, une expression d'excuse silencieuse que je savais sincère. « Ne vous en faites pas, Élodie. Ça arrive », dis-je, en tentant de calmer l'atmosphère. Mon cœur battait la chamade, non seulement à cause de la situation imprévue, mais aussi en raison du besoin urgent de la solutionner avec tact et compréhension.

Je ralentis et cherchais la première aire de repos disponible, mes pensées naviguant entre des solutions pratiques et la délicate gestion de la situation. L'idée de devoir nettoyer et désinfecter le siège ne me quittait pas l'esprit, mais le bien-être d'Élodie était devenu ma priorité.

Lorsque nous atteignîmes enfin une aire de repos, je l'aidai à sortir de la voiture et à se rafraîchir. Le regard d'Élodie, bien que empreint de gêne, reflétait aussi un soulagement. Sa gratitude était palpable, et je savais que cette expérience serait gravée dans nos mémoires respectives comme un moment de vulnérabilité partagée, une leçon sur la compréhension humaine et l'empathie.

Ainsi se termina ce trajet.

J9

Jambesdalizee90

il y a 7 mois

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/12/1490481259-g.png https://image.noelshack.com/fichiers/2017/12/1490479671-p.png https://image.noelshack.com/fichiers/2017/12/1490479634-a.png https://image.noelshack.com/fichiers/2017/12/1490479665-l.png https://image.noelshack.com/fichiers/2017/12/1490479674-u.png

M7

Micoudure75

il y a 7 mois

https://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/1/1663014384-ahi-pince-mais.png

WW

WhiterWalt

il y a 7 mois

Meilleur style que 90% des sorties littéraires nonobstant le sujet choisi

E2

Ezila21

il y a 7 mois

ET QUAND EST CE QUE TU AS MANGÉ SA MERDE ???
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/14/1/1649074102-vieuxahi.png

T6

Thesorrow6969

il y a 7 mois

Tu ne peux pas lancer des regards dans le rétroviseur si la personne est sur le siège passager.

T6

Thesorrow6969

il y a 7 mois


Tu ne peux pas lui lancer des regards dans le rétroviseur si la personne est sur le siège passager.

M7

Micoudure75

il y a 7 mois


ET QUAND EST CE QUE TU AS MANGÉ SA MERDE ???
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/14/1/1649074102-vieuxahi.png

C'est alors qu'un homme, apparemment peu sensible à la décence, se pencha vers moi et posa la question brutale : « Et quand est-ce que tu as mangé sa merde ? » L'interrogation était choquante et directe, mais je comprenais que la situation avait suscité une curiosité malsaine. Il me fallait maintenant répondre de manière honnête tout en respectant les limites du bon goût.

Je pris une profonde inspiration et, avec une intention de clarté et d'humour pour alléger l'atmosphère, je répondis :

« Eh bien, puisque vous le demandez si directement, je dois avouer qu'une telle chose s'est effectivement produite. Ce n'était pas prévu, mais la situation était telle que j'ai dû intervenir de manière imprévue. Je comprends que cela puisse paraître surprenant, mais la réalité est que dans un moment de panique et de besoin urgent, il n'y a pas toujours de place pour la retenue. »

Après l'incident dans la voiture, alors que le chaos régnait, une situation inattendue se présenta. L'accident avait impliqué non seulement de l'urine mais aussi des matières fécales, et je devais gérer un désordre bien plus important que prévu.

En manipulant ma langue, j'avais malencontreusement ingéré une petite quantité de la substance. Le goût n'était pas du tout ce que j'aurais anticipé. Au lieu de l'amertume ou du dégoût que l'on pourrait attendre, j'avais découvert une saveur douce et légèrement sucrée, une combinaison inattendue de saveurs organiques qui se révéla presque délicate.

La texture en bouche était vraiment très agréable. Au lieu de la viscosité et de la rugosité que je craignais, il y avait une douceur étonnante, presque crémeuse, qui se mêlait à la douceur subtile des matières fécales. L'expérience était en contraste frappant avec ce que l'on pourrait imaginer dans une situation aussi incongrue.

Chaque fois que je passais ma langue sur la matière souillée, bien qu'encore visible, ne laissait pas une impression désagréable en bouche. Le mélange avait une complexité de saveurs et une douceur qui rendait l'expérience moins désagréable que prévu. Il était difficile de croire que quelque chose d'aussi désagréable en apparence pouvait se révéler aussi surprenant dans le goût et la texture.