Après la démission silencieuse, il y aussi la démission olfactive et c'est ce qui m'est arrivé. Je travaillais dans la mise en rayon pendant mes vacances et vu l'ambiance du manager et la toxicité de certains employés, j'ai décidé de nourrir les murs de la salle de pause avec mes prouts.
Au début ça passait par 2-3 caisses silencieuses assez soft à la senteur légèrement poivrée puis, petit à petit, je lâchais des monstres terriblement bruyants, des flatulences à la tonalité à la fois chaude et grasse et dont l'odeur se rapprochait dangereusement d'une merde de chat laissé 3 semaines dans la litière.
Au départ, je ne disais rien, je me contentais d'exprimer ma tristesse par des relents bien puants mais au fur et à mesure, je commençais littéralement à chier sur les murs.
Un après-midi, le sous-directeur rentre dans la salle de pause et sort "hé marmitteafoutre, c'est quoi cette odeur de merde, c'est ignoble" et là, je réponds en basculant une moitié de mon corps pour laisser s'échapper des borborygmes vicieux et surtout, une flatulence monumentale, un pet tueur de monde, le vieux me regardait comme ça " " l'air de dire, "pourquoi condamner l'humanité à destin aussi funeste que noir de merde".
Bien évidemment, après ça, je suis rentré chez moi, le cœur vide mais le froc plein