Des kheys BIPOLAIRES ici?
15 messages
Mise à jour: il y a 10 jours
Pudinspi
il y a 10 jours
"cette ascension était lié non pas au médocs, mais à de nouveaux troubles psychiatrique." j'ai hurlé
celestin0
il y a 10 jours
"cette ascension était lié non pas au médocs, mais à de nouveaux troubles psychiatrique." j'ai hurlé
Je suis partagé. D'un côté ça me fait aussi hurler de rire, de l'autre côté, je suis ABATTU.
J'ai kiffé en prendre. J'ai adoré prendre 15 kilos de muscle parce que je me suis butté à la salle.
J'ai kiffé être speed et avoir une promotion au boulot
J'ai kiffé être invité tous les soirs de la semaine à faire des soirées
J'ai kiffé enchaîner les plans culs les uns après les autres, puis me poser pendant 9mois avec une fille que j'ai aimé.
Pudinspi
il y a 10 jours
Je suis partagé. D'un côté ça me fait aussi hurler de rire, de l'autre côté, je suis ABATTU.
J'ai kiffé en prendre. J'ai adoré prendre 15 kilos de muscle parce que je me suis butté à la salle.
J'ai kiffé être speed et avoir une promotion au boulot
J'ai kiffé être invité tous les soirs de la semaine à faire des soirées
J'ai kiffé enchaîner les plans culs les uns après les autres, puis me poser pendant 9mois avec une fille que j'ai aimé.
la vie est cruelle
fais ce que tu sens qui est bon pour toi
KbNueveFumier
il y a 10 jours
Bon je suis pas psy
Cependant avant d'avoir pris tes antidépresseurs t'avais déjà eu des périodes de haut et de bas ?
celestin0
il y a 10 jours
la vie est cruelle
fais ce que tu sens qui est bon pour toi
En gros elle m'explique que prendre des antidépresseurs c'est pas sain pour moi; parce que j'ai un comportement à risque. (Globalement sortir tout les soirs -> risque d'être alcoolique, coucher avec pleins de filles -> risque de se chopper un MST, être trop joviale -> risque de dilapider tout mon argent).
D'un côté je la comprend, de l'autre j'ai l'impression d'entendre le même argument que « ne prend pas la voiture, il y a tous les ans des morts sur la route ».
Si au fond j'ai été heureux avec les antidépresseurs, c'est pas le principal ?
celestin0
il y a 10 jours
Bon je suis pas psyCependant avant d'avoir pris tes antidépresseurs t'avais déjà eu des périodes de haut et de bas ?
Non. Mais à priori le trouble aurait été déclenché par les antidépresseurs eux même.
Pudinspi
il y a 10 jours
En gros elle m'explique que prendre des antidépresseurs c'est pas sain pour moi; parce que j'ai un comportement à risque. (Globalement sortir tout les soirs -> risque d'être alcoolique, coucher avec pleins de filles -> risque de se chopper un MST, être trop joviale -> risque de dilapider tout mon argent).
D'un côté je la comprend, de l'autre j'ai l'impression d'entendre le même argument que « ne prend pas la voiture, il y a tous les ans des morts sur la route ».
Si au fond j'ai été heureux avec les antidépresseurs, c'est pas le principal ?
C'est clairement le principal selon moi
et oui elle veut juste te castrer en fait
celestin0
il y a 10 jours
C'est clairement le principal selon moi
et oui elle veut juste te castrer en fait
Honnêtement c'est aussi un peu mon ressenti. Donc je ne sais pas trop quoi faire.
Parce que si l'argument avait été « ne prenez pas d'antidépresseurs, parce que ça va vous provoquer un AVC, ou accentuer la dépression » je l'aurais reçu.
Mais la l'argument c'est littéralement « si vous êtes trop heureux, vous allez dépenser tout votre argent en soirée, et vous risquez un jour d'avoir une MST en couchant sans capotes » et ça me paraît quand même un peu bancal.
-Floruit
il y a 10 jours
Tout le monde est bipolaire.... Ange a droite , démon a gauche .
SoLaBret
il y a 10 jours
On m'a déjà dis plusieurs fois que je l'étais mais aucune idée si je le suis
BGENERAL3
il y a 10 jours
L'écoute et prends tes médocs ça te réussi bien
Siegsteppenwolf
il y a 10 jours
Contexte : anxiodepression suite rupture, mise sous AD, crainte schizophrénie et question bipolaire au final : TDAH enfance confirmé neuro, TAG PTSD en diag psychia, suivi MDPH, HPI en diag psycho.
Je trouve que les psychiatres ont parfois tendance à sous-estimer l'effet des traitements antidépresseurs et anxiolytiques sur des troubles neurodéveloppementaux non visibles, ou plus largement sur des handicaps invisibles. Ils répondent souvent par un diagnostic de bipolarité dès qu'il y a des variations marquées de l'humeur, sans forcément prendre le temps d'explorer d'autres causes sous-jacentes. En 15 minutes de consultation, il est difficile de poser un vrai diagnostic sur la vie d'une personne, et c'est pour ça qu'un accompagnement par un psychologue en parallèle peut être essentiel. J'ai l'impression après beaucoup de recherche que ça fonctionne par vague à un moment on était tous possédé. Ensuite on était tous Skyzo. Ensuite on était tous bipolaire ensuite, on était tous TSA … il y a un gros processus d'échecs et apprentissage dans le traitement des maladies Neuro et psychia…. Et en dernière attention on redémarre le cerveau avec un petit coup de Taser ( sans douleur et sous anesthésie)
Dans mon expérience personnelle, quand j'ai fait mon anxiodépression, j'ai été mis sous paroxétine et alprazolam. J'ai eu une phase de boost assez marquée pendant les premiers jours d'activation de la paroxétine, où j'étais en mode ultra maniaque H24, ultra sportif, ultra concentré, bien au-delà de ce que j'avais jamais connu. Mais ensuite, ma médecin m'a changé de traitement pour me mettre sous Zoloft, et là ça a été l'effet inverse : pendant deux mois, j'étais cloué au lit, sans énergie ni motivation. Quand j'ai arrêté car je ne pouvais plus rester dans cette phase notre car je devais quitter mon appartement et rebondir , j'ai une phase d'obsession pour l'état des lieux sortant et les travaux façon Usopp avec le vogue Merry… le psychiatre m'a expliqué que le sevrage a été trop violent. J'avais peur justement d'être dans une sorte de bipolarité surtout que mon père a toujours instrumentaliser ce diagnostic comme un moyen d'agresser ma mère ( qui ne l'est pas) donc j'avais intégré la psycho phobie et je ne savais même pas qu'il existait plusieurs types de bipolarité.
Nous avons fait d'autres tests via la MDPH sous adressage de mon médecin traitant. Aujourd'hui, mon diagnostic d'enfance sur le TDAH est ressorti des tests et on se pose des questions sur le TSA avec une psy qui m'a « diag » HPI.
Je pense qu'il faut aussi prendre en compte le contexte de vie au moment du traitement, parce que les événements extérieurs jouent un rôle énorme sur la santé mentale. Mais je reste très méfiant vis-à-vis des médicaments qui modifient la chimie du cerveau, surtout quand on fonctionne sur un processus d'essai-erreur sans trop savoir ce qui va se passer.
C'est une bonne chose que tu sois accompagnée par des professionnels, que ce soit un psychiatre ou un psychologue, et si jamais la situation devient trop difficile, il ne faut pas hésiter à appeler le 3114. Mais il est aussi important de bien se documenter sur ce qu'on traverse et d'avoir une vraie discussion sur les traitements proposés. Les médecins généralistes, par exemple, ne sont pas spécialisés en psychiatrie ni en neuropsychiatrie, et ils ont souvent tendance à prescrire en première intention des antidépresseurs classiques comme la paroxétine, accompagnés d'un anxiolytique type Xanax, pour stabiliser rapidement les patients sans forcément aller plus loin dans le diagnostic.
Une autre option à envisager pourrait être de passer par un CMP ou même une hospitalisation courte d'une ou deux semaines en institution, où des bilans plus approfondis pourraient être faits, plutôt que de se baser uniquement sur une consultation de 15 minutes avec un psychiatre qu'on voit souvent plusieurs mois après le début des symptômes, vu les délais actuels.
L'important, c'est de ne pas foncer tête baissée vers un traitement pour la bipolarité sans être sûre du diagnostic. Il faut essayer de tracer un schéma clair de ton état, des variations de ton humeur et de voir comment elles s'articulent avec le reste de ta vie. Aujourd'hui, la bipolarité est une maladie bien documentée, qui se traite efficacement avec des stabilisateurs d'humeur. Mais au-delà du traitement médicamenteux, c'est aussi une question d'hygiène de vie : apprendre à gérer sa fatigue, son exposition aux stimuli, etc.
Cela reste une maladie, un handicap, mais ce n'est ni une fatalité ni une folie, et il faut déconstruire la psychophobie autour de ce trouble. Comme pour toute maladie chronique, il faut un suivi et un accompagnement adaptés, mais encore faut-il être sûr que ce soit bien ça. Si ce n'est pas le bon diagnostic, un traitement inadapté peut faire plus de mal que de bien. Bref, ce qui compte, c'est de prendre le temps d'avoir une vraie réflexion et de ne pas se laisser enfermer trop vite dans une case sans une évaluation approfondie.
Vraiment parles-en avec mon entourage, essaye de trouver des gens ouverts…
celestin0
il y a 10 jours
L'écoute et prends tes médocs ça te réussi bien
En fait dans un sens elle a pas totalement tort, dans le sens où les AD m'ont rendu trop intense et trop impulsif. Ça ne m'a attiré QUE du positif, sauf que de son point de vu, ça pourrait un jour mal tourner. C'est pas parce que jusqu'à présent j'ai jamais eu de MST en couchant avec des filles que j'en aurais jamais.
En fait c'est un débat de philosophie de vie :
- Est-ce qu'on doit vivre dans un cadre sécurisé et stable, quitte à perdre des expériences exaltantes ?
- Ou est-ce qu'on accepte de vivre avec une intensité plus forte, quitte à courir un risque théorique ?
Avec les AD j'étais dans le cas numéro 2.
celestin0
il y a 10 jours
Contexte : anxiodepression suite rupture, mise sous AD, crainte schizophrénie et question bipolaire au final : TDAH enfance confirmé neuro, TAG PTSD en diag psychia, suivi MDPH, HPI en diag psycho.Je trouve que les psychiatres ont parfois tendance à sous-estimer l'effet des traitements antidépresseurs et anxiolytiques sur des troubles neurodéveloppementaux non visibles, ou plus largement sur des handicaps invisibles. Ils répondent souvent par un diagnostic de bipolarité dès qu'il y a des variations marquées de l'humeur, sans forcément prendre le temps d'explorer d'autres causes sous-jacentes. En 15 minutes de consultation, il est difficile de poser un vrai diagnostic sur la vie d'une personne, et c'est pour ça qu'un accompagnement par un psychologue en parallèle peut être essentiel. J'ai l'impression après beaucoup de recherche que ça fonctionne par vague à un moment on était tous possédé. Ensuite on était tous Skyzo. Ensuite on était tous bipolaire ensuite, on était tous TSA … il y a un gros processus d'échecs et apprentissage dans le traitement des maladies Neuro et psychia…. Et en dernière attention on redémarre le cerveau avec un petit coup de Taser ( sans douleur et sous anesthésie)
Dans mon expérience personnelle, quand j'ai fait mon anxiodépression, j'ai été mis sous paroxétine et alprazolam. J'ai eu une phase de boost assez marquée pendant les premiers jours d'activation de la paroxétine, où j'étais en mode ultra maniaque H24, ultra sportif, ultra concentré, bien au-delà de ce que j'avais jamais connu. Mais ensuite, ma médecin m'a changé de traitement pour me mettre sous Zoloft, et là ça a été l'effet inverse : pendant deux mois, j'étais cloué au lit, sans énergie ni motivation. Quand j'ai arrêté car je ne pouvais plus rester dans cette phase notre car je devais quitter mon appartement et rebondir , j'ai une phase d'obsession pour l'état des lieux sortant et les travaux façon Usopp avec le vogue Merry… le psychiatre m'a expliqué que le sevrage a été trop violent. J'avais peur justement d'être dans une sorte de bipolarité surtout que mon père a toujours instrumentaliser ce diagnostic comme un moyen d'agresser ma mère ( qui ne l'est pas) donc j'avais intégré la psycho phobie et je ne savais même pas qu'il existait plusieurs types de bipolarité.
Nous avons fait d'autres tests via la MDPH sous adressage de mon médecin traitant. Aujourd'hui, mon diagnostic d'enfance sur le TDAH est ressorti des tests et on se pose des questions sur le TSA avec une psy qui m'a « diag » HPI.Je pense qu'il faut aussi prendre en compte le contexte de vie au moment du traitement, parce que les événements extérieurs jouent un rôle énorme sur la santé mentale. Mais je reste très méfiant vis-à-vis des médicaments qui modifient la chimie du cerveau, surtout quand on fonctionne sur un processus d'essai-erreur sans trop savoir ce qui va se passer.
C'est une bonne chose que tu sois accompagnée par des professionnels, que ce soit un psychiatre ou un psychologue, et si jamais la situation devient trop difficile, il ne faut pas hésiter à appeler le 3114. Mais il est aussi important de bien se documenter sur ce qu'on traverse et d'avoir une vraie discussion sur les traitements proposés. Les médecins généralistes, par exemple, ne sont pas spécialisés en psychiatrie ni en neuropsychiatrie, et ils ont souvent tendance à prescrire en première intention des antidépresseurs classiques comme la paroxétine, accompagnés d'un anxiolytique type Xanax, pour stabiliser rapidement les patients sans forcément aller plus loin dans le diagnostic.
Une autre option à envisager pourrait être de passer par un CMP ou même une hospitalisation courte d'une ou deux semaines en institution, où des bilans plus approfondis pourraient être faits, plutôt que de se baser uniquement sur une consultation de 15 minutes avec un psychiatre qu'on voit souvent plusieurs mois après le début des symptômes, vu les délais actuels.
L'important, c'est de ne pas foncer tête baissée vers un traitement pour la bipolarité sans être sûre du diagnostic. Il faut essayer de tracer un schéma clair de ton état, des variations de ton humeur et de voir comment elles s'articulent avec le reste de ta vie. Aujourd'hui, la bipolarité est une maladie bien documentée, qui se traite efficacement avec des stabilisateurs d'humeur. Mais au-delà du traitement médicamenteux, c'est aussi une question d'hygiène de vie : apprendre à gérer sa fatigue, son exposition aux stimuli, etc.
Cela reste une maladie, un handicap, mais ce n'est ni une fatalité ni une folie, et il faut déconstruire la psychophobie autour de ce trouble. Comme pour toute maladie chronique, il faut un suivi et un accompagnement adaptés, mais encore faut-il être sûr que ce soit bien ça. Si ce n'est pas le bon diagnostic, un traitement inadapté peut faire plus de mal que de bien. Bref, ce qui compte, c'est de prendre le temps d'avoir une vraie réflexion et de ne pas se laisser enfermer trop vite dans une case sans une évaluation approfondie.
Vraiment parles-en avec mon entourage, essaye de trouver des gens ouverts…
C'est un témoignage intéressant. Après je reconnais que j'ai besoin d'un traitement médicamenteux, et que je ne pourrais pas m'en sortir (pour le moment) sans. Puisque la dépression justement m'empêche toutes motivations.
Je me reconnais beaucoup dans ton témoignage (quand tu parles de l'Azaprolam & cie).
L'idée étant que sous antidépresseurs je SAIS aujourd'hui où ça me mène, et je connais la résultante (et pour être honnête, elle me déplaît pas).
En revanche ce nouveau diag qui implique un nouveau traitement me pousse une nouvelle fois dans l'inconnu. J'ai strictement aucune idée d'à quoi je suis supposé ressembler quand je suis dans aucun des extrêmes.
celestin0
il y a 10 jours