Du livre des contes, nous sommes virgules, chiffres ténus que l'algèbre calcule, tenue d'agir, parenthèses ouvertes, suspendues en somme définissant l'espace où les nombres se nomment, Hommes, résultat ou être ? Probable addition ?
Sommes-nous fractions dans l'équation des nuits, inconnues errantes que le silence unifie, fragments d'étoiles qu'un ensemble divise, compas du temps où chaque arc s'épuise.

Chaque poids un élan, chaque élan un trépas, toute masse sa mesure toutes phrase son sommet, les mots des vecteurs, les nombres des axes, le gouvernail désaxe il s'éloigne de sa boussole, et dans l'horizon flou la longue-vue s'affole.
L'homme est fou, pour lui tout devient normal, les équilibres brisés lui semblent bancals.
Saurait-il y voir, un point carré ?
Disons-le : c'est l'apogée du chaos qui nous taxe le sens s'étire, la mesure s'efface,
Comme deux extrêmes diluant leurs traces.
L'univers s'épanche en un vaste espace, les vagues se brisent, se fondent en étang,
Et, hors de ses flots, danse le néant.

Les ères des pauses, les rythmes mouvants, horloges fêlée comptant l'éternel instant.

Ça j'aime bien, mais le reste moins, d'ailleurs j'ai du modifier.
Chiffres ténus que l'algèbre calcule,
parenthèses ouvertes suspendues en somme, définissant l'espace où les nombres se nomment.