A Dijon (Côte-d'Or), les règlements de compte se sont succédés ces dernières années. L'une des causes principales : le trafic de stupéfiants, qui n'épargne désormais plus les villes moyennes. Dans la cité des Ducs, les réseaux sont de plus en plus professionnels, et les trafiquants, de plus en plus déterminés. Portrait d'une ville touchée par le narcotrafic.

Dijon (Côte-d'Or). Quartier des Grésilles. Trois fourgons circulent. A l'intérieur, des policiers en patrouille. Le service de sécurité publique est déployé pour lutter contre le trafic de stupéfiants. Le secteur est connu pour abriter des points de deal.

"Sur ce terre-plein, on peut avoir des choufs (un guetteur chargé d'alerter un dealer à l'arrivée de la police ou d'une personne suspecte lors d'une transaction, ndlr). Ils sont à gauche, là. Depuis tout à l'heure, ils regardent ce qu'on fait. Ils suspendent leur activité et la déplacent", décrit le commissaire David Djamishidi.