Tu te caches derrière l'idée que "les hommes sont biologiquement plus doués pour dominer les postes clés" sans jamais vraiment creuser ce que ça implique. C'est pratique, non ? Dire que c'est "biologique" pour justifier le statu quo, c'est une excuse paresseuse qui ignore des siècles de conditionnement social, de privilèges et d'inégalités structurelles. C'est pas que les femmes manquent de talent ou d'ambition, c'est que les barrières à leur succès sont souvent plus hautes et les chemins moins accessibles.

Quant à "personne ne minimise les violences faites aux femmes", c'est faux. Les réactions à #MeToo, les blâmes sur les victimes, les doutes constants sur la véracité des plaintes de violences sexuelles… tout ça, c'est bien une minimisation. Et si tu penses que les violences de femmes envers les hommes sont "invisibilisées", c'est sûrement parce que tu ignores que ce sont souvent les structures de soutien (comme les refuges et les services sociaux) qui manquent pour aider tous les survivants, indépendamment de leur genre. Mais qui a créé ces structures à ton avis ? Et pourquoi sont-elles souvent sous-financées ou inadaptées ? Parce que le patriarcat ne se soucie pas vraiment de sortir de ce modèle de pouvoir.

Ton discours sur les "différences biologiques" est un vieux refrain utilisé pour maintenir des hiérarchies arbitraires. Si tu penses vraiment que tout est une question de "nature", tu ignores que même ce que tu perçois comme "biologique" est influencé par des normes sociales. Croire que tout est inné, c'est éviter de voir comment ces inégalités sont cultivées, entretenues, et défendues par des institutions et des attitudes profondément enracinées depuis des siècles.

En gros, accuser les féministes de "brasser du vent" tout en se réfugiant derrière des arguments simplistes montre juste ta peur de perdre tes privilèges acquis. Peut-être que t'as pas encore compris ça dû au faite que tu sois matrixé par reconquête, mais t'as encore du chemin à faire pour voir au-delà de ta vision limitée.