On pourrait distinguer ces deux concepts, dans le sens ou le désir né non pas de la nécessité naturelle à assouvir quelque chose mais peut naitre de l'absolution de l'interdit ou des limites.
J'ai le sentiment aujourd'hui qu'on vit dans un monde de "caprice" où tout est possible, tout est faisable, et tout peut presque être offert clé en mains.
C'est ce monde de la non limitation que nous fait promouvoir le progrès technologique. Mais je ne restreint pas mon analyse à l'aspect scientifique mais aussi au cadre général.
Ce que je veux dire c'est que l'humain a une tendance générale, à ne plus vouloir se passer d'une chose qui lui paraissait presque "non essentielle" par le passé, et ses désirs sont "nés" de la potentialité d'obtenir ce qu'on souhaite .
Souvent le manque se creuse quand les désirs sont grands, le vide en nous créer du désir prométhéen et nous ne sommes jamais satisfait. Le retour à l'état initial est une tache laborieuse presque impossible, car on cherche la facilité pour minimiser sa dépense en Energie pour la surperformance.
Mais je remarque que ça nous rend souvent capricieux, peu patient, peu sage et que ça crée des déséquilibres par exemple ; en vouloir toujours plus, ne pas se donner de limites matérielles ni même morales parfois, ne plus chercher de cadre et le risque est de tomber dans le grand vertige des passions.
Je pense que nous devrions parfois faire ce travail en nous, se déprogrammer des prérogatives induites par la société, faire un sorte de "vide" en soi pour chercher ce qui nous a été programmé par l'influence néfaste de la société, et ce qui est réellement inhérent à nous même. En d'autres terme, renouer avec l'autre soi un sorte d'adam kadmon, celui qui n'a jamais rien eu, qui n'a jamais désiré parce que l'objet du désir n'avait jamais éclos dans son esprit

"Le désir née"

faute de frap

ah ca y est on t'a dit un truc un peu philosophique sur Discord t'es venu nous le copier coller ici