Pavé De Villepin

- Contrat premier embauche qui précarise davantage les jeunes travailleurs, contraint de passer au 49.3. Même l'UMP est contre ses méthodes, Chirac devant son obstination lui demande de retirer la mesure, qui sera abrogée.
- Fait étalage de son grand souverainisme et esprit de stratège en privatisant des parts de Gaz de France ; les sociétés d'autoroutes Sanef, APRR et ASF, ainsi que des parts dans Alstom, les aéroports de Paris et Sofréavia.
- Le 18 avril 2005, quelques semaines avant le référendum portant sur le projet de la Constitution européenne, Dominique de Villepin, lors d'un entretien accordé à la radio Europe 1, affirme que « quel que soit le résultat de ce référendum, que les Français votent oui ou qu'ils votent non, il faudra une politique encore plus volontaire, encore plus audacieuse, encore plus solidaire »
- Proche des sœurs Betancourt depuis sa période étudiante, organise début juillet 2003, Dominique se prend pour Edgar Hoover et organise une opération secrète de libération d'Íngrid Betancourt, l'opération 14 juillet. Elle n'atteint pas son objectif, la France présente ses excuses
- Passe plus de temps à entretenir sa rivalité narcissique avec Sarkozy que de gouverner
- Fin stratège en étant de ceux conseillant à Chirac de dissoudre l'assemblée pour prendre les socialistes par surprise, aboutissant à la cohabitation en 1997.
- Soupçons d'implication dans l'affaire Clearstream, meilleur ami de Djouhri et d'autres mercenaires, après son poste de 1er ministre il pactise également avec la famille Al-Thani du Qatar via des prestations de son cabinet d'avocat, et la gestion d'un des fonds souverains qatari. Il devient par ailleurs président du comité de conseil international d'une agence de notation financière. Considéré comme « très proche du président chinois Xi Jinping », il siège également au conseil du fonds d'investissement d'État China Minsheng et à l'agence de notation chinoise Dagong. Il y « aiderait des entreprises chinoises à se développer en Afrique et en Europe dans l'aéronautique, les infrastructures, les assurances, parfois en concurrence avec des entreprises françaises »
- Forge sa réputation sur son discours à l'ONU, il était pourtant plutôt favorable à une intervention en Irak, contrairement à Chirac qui a poussé pour ce refus.

Bref, un homme qui cultive une grande indépendance, à l'image de son ton chevaleresque désuet qu'il emploie chez ses copains de LCI, en étalant des avis que nous pouvons considérer libre et éclairé. Fort d'un passé politique admirable, il est donc parfaitement légitime à critiquer les différents gouvernements, à l'image de son collègue Raffarin, donneur de leçon dans la limite du raisonnable afin de conserver leur rond de cuir à St-Germain et leurs entrées sur les yachts des conseils d'administrations du CAC40.