Karpov, c'est pas juste un champion du monde d'échecs. C'est un mec possédé. Tu crois qu'il joue pour foutre des mats brillants et faire crier "bravo maestro" ? Pas du tout. Lui, il joue pour t'étouffer mentalement, te faire suffoquer, t'obliger à regarder ton échiquier et réaliser que t'as plus rien à jouer. C'est pas un joueur, c'est un tortionnaire des 64 cases.

Le gars, il attaque même pas. Il te laisse juste en vie pour mieux t'achever lentement. T'as une position ? Il te la pourrit. T'as un plan ? Il l'anticipe et le démonte avant même que t'aies eu le temps d'y croire. T'as encore un peu d'espace pour respirer ? Attends trois coups et tu seras en PLS. Karpov, c'est un monstre du contrôle. Un oppresseur. Un mec qui préfère voir son adversaire crever à petit feu plutôt que de lui mettre un bon gros coup tactique et passer à autre chose.

Mate ses games contre Korchnoï. Tu crois que c'est un duel ? Non, c'est un crime en slow motion. Karpov, il enferme Korchnoï dans une cage, il planque la clé, et il le regarde galérer en mode "vas-y, trouve une sortie si t'es chaud". Korchnoï essaie de s'enfuir ? Chaque coup le ramène encore plus profondément dans le néant. C'est de la torture psychologique. Le mec te laisse penser que t'es encore dans la game alors qu'en vrai, t'as déjà perdu y a 15 coups.

Et même en dehors de l'échiquier, Karpov c'est un daron flippant. Toujours dans sa bulle, limite parano, il veut jouer dans un silence de cathédrale, avec zéro perturbation, parce que la vie extérieure c'est trop chaotique pour lui. Son kiff, c'est l'ordre absolu. Tout doit être sous son contrôle, sinon il panique. Le mec, il préfère une partie fermée et chiante plutôt qu'une attaque à la Kasparov parce que l'imprévu, c'est son pire cauchemar.

Alors ouais, Karpov c'est un génie. Mais un génie du mal. Un psychopathe des échecs qui préfère te faire crever à petit feu que de te planter une lame directement dans le cœur. Un mec qui kiffe voir l'agonie de son adversaire, qui s'en nourrit, qui passe sa vie à resserrer l'étau lentement, très lentement… jusqu'à ce que tu sois trop faible pour lutter. Une masterclass de sadisme sur 64 cases.

Faut avouer qu'il fait des bons TALC le salop