Toutes les histoires sont malaisantes, j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour le terminer.

Le plus ironique est le mot de la fin de l'auteur quand t'apprends, de mémoire, qu'avant d'écrire son article (qui est devenu un manga par la suite), l'auteur s'était fait viré de son boulot de journaliste et avait repris un centre de soin pour personnes âgées, tombe en dépression et avait lui-même tenté de s'intoxiquer dans sa bagnole avant d'être rappelé pour écrire un article.

T'en as un épisode centré sur les Otaku Fan d'Idole y compris un court passage avec un commerciale qui t'explique comment les sociétés d'Idole réussissent à les endoctriner pour qu'ils deviennent fans et achètent absolument tout et n'importe quoi (y compris des cd en plusieurs centaines d'exemplaires pour faire monter les stats).

Je crois que le plus triste dans l'histoire, c'est que l'auteur "charge" non-stop les puceaux en tant que mots de la société japonaise sans se rendre compte lui-même que c'est l'une des conséquences d'une société ultra-consumériste, élitiste et qui souffre d'un profond mal-être dans les relations sociales.