faire une balade nocturne en tenant la main de son amoureux
15 messages
Mise à jour: il y a 8 mois
crepartipr1jour
il y a 8 mois
lui préparer un clafoutis et le regarder se régaler
crepartipr1jour
il y a 8 mois
lui masser les épaules après une longue journée de travail
Iamacreep
il y a 8 mois
Rothirsch1
il y a 8 mois
Voyage au bout de la nuit, il faut s'imaginer la promiscuité toute martiale de l'armée, le parfum des hommes, celui des casernes saturées de corps
« Nous passâmes d'abord, comme tous les blessés de l'époque, pour le contrôle, au Val-de-Grâce, citadelle ventrue, si noble et toute barbue d'arbres et qui sentait bien fort l'omnibus par ses couloirs, odeur aujourd'hui et sans doute à jamais disparue, mixture de pieds, de paille et de lampes à huile. »
« Mais il se débrouillait grâce au métro. Il allait presque aussi vite à pied qu'en métro, pour faire ses courses. Alors il mettait le prix du billet dans sa poche. Tout rabiot. Il sentait un peu des pieds, c'est vrai, et même beaucoup, mais il le savait et me demandait de l'avertir quand il n'y avait pas de clients au magasin pour qu'il puisse y pénétrer sans dommage et faire ses comptes en douce avec Mme Puta. Une fois l'argent encaissé, on le renvoyait instantanément me rejoindre dans l'arrière-boutique. Ses pieds lui servirent encore beaucoup pendant la guerre. Il passait pour l'agent de liaison le plus rapide de son régiment. »
« Ah oui ! ajouta M. Puta. C'est pas comme ce sacré Voireuse, avec ses pieds ! Est-ce qu'ils sentent toujours, vos pieds, Jean ? Sacré Voireuse va !
« Je crois encore un peu », qu'il a répondu Voireuse. À ce moment des clients entrèrent. »
crepartipr1jour
il y a 8 mois
Voyage au bout de la nuit, il faut s'imaginer la promiscuité toute martiale de l'armée, le parfum des hommes, celui des casernes saturées de corpsNous passâmes d'abord, comme tous les blessés de l'époque, pour le contrôle, au Val-de- Grâce, citadelle ventrue, si noble et toute barbue d'arbres et qui sentait bien fort l'omnibus par ses couloirs, odeur aujourd'hui et sans doute à jamais disparue, mixture de pieds, de paille et de lampes à huile.
Mais il se débrouillait grâce au métro. Il allait presque aussi vite à pied qu'en métro, pour faire ses courses. Alors il mettait le prix du billet dans sa poche. Tout rabiot. Il sentait un peu des pieds, c'est vrai, et même beaucoup, mais il le savait et me demandait de l'avertir quand il n'y avait pas de clients au magasin pour qu'il puisse y pénétrer sans dommage et faire ses comptes en douce avec Mme Puta. Une fois l'argent encaissé, on le renvoyait instanta- nément me rejoindre dans l'arrière-boutique. Ses pieds lui ser- virent encore beaucoup pendant la guerre. Il passait pour l'agent de liaison le plus rapide de son régiment.
Ah oui ! ajouta M. Puta. C'est pas comme ce sacré Voi- reuse, avec ses pieds ! Est-ce qu'ils sentent toujours, vos pieds, Jean ? Sacré Voireuse va !
« Je crois encore un peu », qu'il a répondu Voireuse. À ce moment des clients entrèrent.
Rothirsch1
il y a 8 mois
Il est très bien, son héros est à la marge comme nous, aussi futile, palot, sans doute pédéraste, on a de cesse de l'en soupçonner, et je me demande bien ce que Céline penserait de nous deux invertis qui soulageons nos passions devant ses descriptions, je suis bien sûr qu'il les a pesées, chantées, devant son bureau d'études, pour ça, ah qu'il soit sourire d'où il est
crepartipr1jour
il y a 8 mois
Il est très bien, son héros est à la marge comme nous, aussi futile, palot, sans doute pédéraste, on a de cesse de l'en soupçonner, et je me demande bien ce que Céline penserait de nous deux invertis qui soulageons nos passions devant ses descriptions, je suis bien sûr qu'il les a pesées, chantées, devant son bureau d'études, pour ça, ah qu'il soit sourire d'où il est
crepartipr1jour
il y a 8 mois
crepartipr1jour
il y a 8 mois