Hier matin, dans le petit village de Saint-Fourchon-sur-Loire, un agriculteur du nom de Raymond Dupuis a provoqué un véritable émoi en lançant une pétition pour interdire la présence de trottinettes électriques "abandonnées" dans ses champs. Ce qui semble au départ être une demande ordinaire a rapidement pris une tournure absurde.

Tout a commencé lorsque Raymond, en rentrant chez lui après une longue journée de travail, a aperçu, selon ses propres dires, "une vingtaine de trottinettes grises et blanches" stationnées au milieu de son pré. Exaspéré par ce qu'il pensait être une nouvelle invasion de ces engins urbains dans son coin de campagne, il a immédiatement décidé de prendre les choses en main.

Le lendemain matin, il a contacté la mairie et déposé une pétition signée par plusieurs voisins, exigeant le retrait immédiat des "engins". Cependant, lorsque les autorités locales se sont rendues sur place pour vérifier la situation, elles ont découvert que ce que Raymond prenait pour des trottinettes abandonnées étaient en réalité… des chèvres de la ferme voisine, tranquillement en train de paître.

Malgré les explications fournies par le propriétaire du troupeau, Raymond a persisté, affirmant qu'avec "leurs cornes recourbées et leur posture rigide", les chèvres ressemblaient vraiment à des trottinettes. "Avec tout ce qu'on voit en ville, on ne sait plus quoi penser. Franchement, elles auraient pu être en libre-service!", a-t-il ajouté lors de son passage sur la radio locale.

La mairie, amusée par la situation, a fini par rassurer Raymond en lui expliquant que, malgré leur apparence trompeuse, les chèvres ne nécessitent pas de stationnement réglementé. Le propriétaire des chèvres a toutefois promis de les éloigner des champs de Raymond pour éviter de nouvelles confusions.

Quant à la pétition, elle a recueilli plus de 200 signatures, mais pour le moment, aucune loi interdisant les "trottinettes caprines" n'est en préparation.