Ah, les lecteurs d'Echenoz. Ces esthètes prétentieux, toujours le nez plongé dans leur prose raffinée, persuadés qu'ils touchent à une forme supérieure de l'art littéraire. Vous les connaissez, ces gens qui se pâment devant chaque description hyper détaillée d'une scène banale, comme si le fait de disséquer une promenade dans un parc avec des mots compliqués les élevait au-dessus de la masse.

Ils passent leurs soirées à siroter du vin rouge en commentant à quel point l'écriture d'Echenoz est « subtile » et « maîtrisée », mais qu'est-ce qu'ils comprennent vraiment ? Rien. Ils se gargarisent de leur prétendue sensibilité littéraire, incapables d'admettre qu'au fond, ils n'y pigent pas plus que le reste du monde, mais qu'ils sont trop terrifiés à l'idée de l'admettre.

Quand tu les entends parler, on dirait qu'ils sont constamment en quête d'une élévation spirituelle, qu'ils vivent pour déceler les moindres subtilités stylistiques comme si cela leur donnait un passe-droit pour l'élite intellectuelle. En réalité, ils sont juste en train de se masturber intellectuellement sur du vent.

Ils s'imaginent être supérieurs aux lecteurs de romans plus populaires, les méprisent du haut de leur tour d'ivoire littéraire. Mais qui sont-ils vraiment ? Juste des snobs qui se cachent derrière des auteurs comme Echenoz pour se donner une contenance, pour paraître intelligents. C'est facile d'être un pseudo-intello quand ton seul effort consiste à décortiquer des phrases alambiquées et à y voir une signification cachée qui, la plupart du temps, n'existe même pas.

Au final, les lecteurs d'Echenoz, ce sont juste des gens qui n'ont rien d'autre pour se sentir spéciaux que de prétendre apprécier une littérature que personne d'autre ne prend la peine de lire. Parce que, soyons honnêtes, qui a vraiment envie de se farcir trois pages de description pour apprendre que le protagoniste a simplement changé de trottoir ?