Putain c'était de la sweet, this escalated quickly
La musique de Doctor Who qui aide à s'immerger dans le récit, c'est bien. Quand on pensait que c'était fichu pour Laurent mais qu'en fait il avait invoqué des démons, je suis sur le cul. J'ai aucune idée de comment les détectives en herbe et les policiers s'en sortiront

Écris hop hop hop

Non elle n'est pas morte
C'est juste que l'écriture traîne à cause d'un mélange de travail perso, de réflexions sur le chapitre en cours de rédaction et de procrastination
J'en suis à 6400 caractères si tu veux savoir

Merci !

Après reflexion ce sera une triple sweet qui va arriver

Chapitre 23 : La fin ???

Sous les ordres de leur maître, les golems avancent vers le cercle d'un pas lourd et continuent de tenir les policiers dans leurs bras avant de les lâcher brusquement au centre du cercle tels des sacs à patates. Alexandre fait de même avec Célestin, qui pousse un grognement de douleur au contact du sol. Benoît quant à lui essaie de récupérer son pistolet mais Tobias Petithomme le ramasse avant lui.

- C'est à moi maintenant. Qui trouve garde, qui perd pleure.
- Va te faire foutre.

En guise de réponse, Tobias se contente de s'écarter et de donner un autre coup de pied dans la côte de Benoît. Ce dernier se recroqueville sur lui même à la manière d'un mille-pattes et peine à se relever. Son amie Louison est pétrifiée et assiste à la scène avec stupeur. Pendant que les sbires de Laurent s'éloignent du cercle, Tobias se place devant son fils et pointe l'arme du policier sur lui, ce qui l'effraie au plus haut point.

- P-père ?
- Alexandre. Rentre dans le cercle. Tout de suite.
- Quoi ?! Mais ?!
- Rentre dans le cercle, sinon je te tue.
- T-t-tu ne peux pas me faire ça ! Je suis ton fils !
- Je ne pense pas qu'un raté dans ton genre soit digne d'être mon fils. Maintenant rentre dans le cercle, que tu serves enfin à quelque chose.

Alexandre finit par se placer à l'intérieur du cercle avec tous les autres sacrifices malgré son apparente réticence. Laurent arrive devant le cercle et se frotte les mains tout en gardant un sourire sardonique, comme un méchant de dessin animé, ou encore une mouche. Au même moment, le voisin de Nathanaël, aussi connu sous le prénom d'Aimé apporte à Laurent une feuille de papier que ce dernier lui arrache presque des mains.

- Tout est en place. Nous allons pouvoir commencer.
- Enfin. L'heure prévue est arrivée.
- Nous allons devenir immortels ! Nous serons les maîtres du monde !
- Ne sois pas triste Benoît. Tes amis vont servir une grande cause.
- eugh…
- Putain c'est mal barré. T'es sure qu'on doit rester là et ne rien faire Célestine ?
- C'est toujours mieux que de se jeter dans la gueule du loup.
- Ouais…

Quelques minutes plus tôt…

Joaline et les autres sacrifices humains s'engouffrent dans le couloir menant à la sortie de secours après avoir été libérés par Célestin. La jeune femme guide ses compagnons d'infortune d'un pas vigoureux et sans regarder derrière elle. À mi chemin de la sortie, une petite fille agrippe son bras comme pour attirer son attention, ce qui la fait s'arrêter un moment.

- Quoi ?
- C'est encore loin la sortie ?
- On est bientôt arrivés Juliette. On va enfin sortir d'ici.
- J'espère. Ma maman me manque.
- La mienne aussi…

Une fois sortis de l'usine, Joaline et les autres sacrifices sautent de joie. Après environ 3 semaines de captivité, la liberté leur tend enfin les bras. Parmi eux, un vieil homme à l'allure crasseuse pointe du doigt un camion de police situé à la sortie de l'usine et se tourne vers les autres :

- Regardez ! La police est là !
- Le pisseur fou a raison. On dirait qu'ils vont enfin s'occuper de ces malades. Allons les voir !

Le groupe de Joaline s'approche d'un policier de taille moyenne qui attend devant le camion. Il se met à sourire en voyant le groupe au complet.

- Vous voilà. Je suis le lieutenant Patel et ma mission et de vous ramener sains et…

Mais lorsque son regard se pose sur Joaline, son expression change et trahit sa surprise. Il finit par se reprendre assez rapidement et continue son discours :

- Si vous n'avez aucune objection, je vais vous demander de monter dans le camion un par un tout en donnant votre nom et prénom à mon collègue, pour qu'on sache qui vous êtes.

Le pisseur fou est le premier à s'avancer vers le collègue du lieutenant. Pendant que les autres prisonniers forment une file derrière le vieil homme, le lieutenant s'approche de Joaline et la prend à part.

- Alors comme ça tu es encore vivante ?
- Faut croire. C'est toujours mieux que d'être morte j'imagine…
- Je n'ai pas dit le contraire. Mais ça fait plaisir de savoir que tu es encore en vie. Comment tu te sens depuis que tu es sortie de cette usine ?
- Ça me fait bizarre d'être là après avoir été enfermée dans une cage avec tout ce monde. J'étais même prête à accepter mon sort et à être trucidée par ces malades mentaux. Comme si je le méritais…
- Ne dis pas n'importe quoi Joaline. Personne ne mérite de subir ce que toi et les autres avez subi durant des semaines. Pas même la pire personne au monde…

Joaline semble touchée par les mots du lieutenant. L'adolescente détache son regard du policier pour le rediriger un instant vers la file puis regarder en arrière pour la première fois depuis qu'elle est libre. Une petite brise soulève quelques unes de ses mèches pendant qu'elle a l'air d'être plongée dans une profonde introspection. Elle s'apprête à faire quelque chose d'inattendu, quelque chose qu'elle n'aurait jamais pensé faire de son plein gré auparavant.

« Et si pour une fois j'arrêtais d'être égoïste et que j'allais aider Célestin ? La cage des animaux est bien plus robuste tout de même…  »

- Lieutenant Patel ?
- Oui ?
- Je crois que je vais y retourner. Dans l'usine.
- Mais ? As-tu perdu la tête ? Qu'as tu à gagner en retournant dans ce taudis ?
- Je ne sais pas… peut-être une sorte de rédemption… ou bien une mort prématurée. Au choix.
- T'es vraiment sûre de vouloir y retourner ?
- Oui. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que je dois le faire. Comme si l'univers m'envoyait un message.
- *soupire* Si tu y tiens vraiment… mais quoi que tu fasses, tâche de revenir en un seul morceau.
- Ça marche.

C'est ainsi que Joaline choisit de retourner sur ses pas au dernier moment et de prendre la direction de l'usine dans le but d'aider Célestin à libérer les animaux. Au moment ou elle arrive à quelques mètres de la sortie de secours, celle-ci s'ouvre brusquement, laissant passer les douze bêtes retenues prisonnière par ses ravisseurs dans un grand fracas. La jeune femme pousse un soupir de soulagement.

- Ouf ! On dirait que Célestin n'aura pas besoin de moi finalement…
- T'es qui toi ?
- Merde !
- Ou peut-être que si en fait…

De retour au présent…

- Mes frères ! Approchez vous de moi ! Je vais réciter l'incantation qui amènera notre maître en ces lieux.
- Tu ne viens pas Louison ?
- Laisse la Aimé, elle préfère rester aux cotés du meilleur policier de France. Cette petite sotte ne sait pas ce qu'elle rate !
- Taisez-vous ! Je vais commencer.
- Ça y est on va mourir.
- *sniff*

- Fait chier ! C'est pas un bracelet qui va t'empêcher de les manger !
- Les pierres de ce bracelet ont des pouvoirs protecteurs ! Je ne sais pas ou ce gamin l'a trouvé, mais tant qu'il l'aura autour du poignet, je ne pourrais rien faire !
- Les gars… occupez vous du bracelet avant que je me fâche !

Aimé et Tobias s'avancent vers le cercle a petits pas, mais Louison arrive derrière ce dernier et lui fait une clé de bras pour l'arrêter. En même temps, Aimé essaie de s'approcher d'une caisse sur laquelle les armes des policiers sont posées, mais le capitaine est bien plus rapide. En à peine une fraction de seconde, il arrive à saisir un des pistolets et le pointe sur l'homme d'un geste ferme et précis. Le voisin de Nathanaël n'a d'autre choix que de lever les mains en l'air en signe de soumission. La colère de Xiao Long semble être à son comble.

- Vous savez quoi ? Je n'ai même pas envie de perdre mon temps avec des incapables dans votre genre. Je n'arrive pas à croire que je vous ai laissé m'invoquer…
- Non ! Ne pars pas ! On a encore besoin de toi !
- Désolé mais je ne mange pas les jades. Ni les fausses blondes d'ailleurs.
- Hé !
- Euh… loin de moi l'idée de vous donner des ordres, mais je pense que c'est le bon moment pour s'enfuir !
- Pas la peine de le dire deux fois !

Alexandre décide de saisir le moment ou Xiao Long se met à disparaître pour essayer de s'enfuir. Cependant, Tobias arrive à se défaire de la prise de Louison en frappant sa jambe avec la crosse du pistolet de Benoît puis, en deux temps trois mouvements, il pointe l'arme sur son fils et appuie sur la détente. Le jeune homme s'effondre sur le sol après avoir été touché au niveau du torse.

- Oh merde !
- On se casse !
- Golems ! Empêchez les de s'enfuir ! Si je ne peux pas vivre éternellement, personne ne le pourra.
- Dans tes rêves le rouquemoute !

Tamara sort de votre cachette et tire du Selecto sur un des golems. Celui-ci se met à fondre en agonisant lentement au contact du soda. Ce geste à la fois héroïque et ridicule permet aux deux policières de récupérer leurs armes et de sortir du cercle en même temps que Célestin. Mais ce n'est pas fini. De sa main libre, votre petite amie vous lance l'autre pistolet et vous invite à faire de même sur l'autre golem.

- Vas y ma star ! Tire !
- Cinq sur cinq !

Vous tirez sur la créature d'argile en même temps que Tamara. La puissance de vos deux jets fait fondre le golem bien plus vite que l'autre. Une fois la menace éliminée, Tamara se tourne vers vous et vous adresse un de ces grands sourires dont elle seule possède le secret :

- Je t'avais dit quoi ? C'est bon les électrolytes !
- C'est vrai. À partir de maintenant, plus jamais je ne dirais de mal du Selecto.
- Trop c'est trop ! Donne moi ça Tobias !
- Mais ?!

Laurent arrache le pistolet de la main de Tobias puis pousse ce dernier d'un geste brusque. Plusieurs coups de feu s'échangent ensuite entre Laurent et les deux policières, vous obligeant à vous mettre à couvert derrière une table que Célestin à fait tomber pour qu'elle le protège des balles.

- Salut les filles. C'était super le coup du Selecto au fait.
- Toi aussi t'as assuré avec le bracelet. Maintenant c'est au tour des policières d'assurer.

Au moment ou la policière brune se met à couvert pour recharger son arme, la fausse blonde semble avoir trouvé une ouverture afin de pouvoir neutraliser Laurent. Malheureusement, ce dernier est plus rapide et tire dans la tête de son opposante avec une effrayante précision.

- Argh !
- Amélie !
- Non !

La dénommée Amélie vient de mourir sous les yeux effarés de sa collègue. La vue de son corps sans vie et du sang qui coule de sa tête vous fait froid dans le dos. Mais le plus dérangeant dans cette scène, c'est le visage hystérique de Laurent ainsi que sa respiration saccadée. Il n'a pas l'air de se soucier du fait que la policière brune le tient en joue et pousse un rire faible, mais presque aussi mauvais que ceux de tout à l'heure, le tout en regardant l'officier de police droit dans les yeux.

- Voilà ce qui se passe quand on ose se mettre en travers de ma route ! Je vous l'ai dit, vous n'êtes que des cafards à mes yeux ! Et les cafards, on les…
- Ahhh !

Juste avant qu'il ne termine sa phrase, Benoît se jette à grande vitesse sur Laurent, qui lâche son arme sous le choc. Il se met à ramper pour le récupérer avant Benoît mais ce dernier arrive à le subtiliser en dépit de sa blessure qui lui a donné du fil à retordre. Paniqué, Tobias tente de fuir mais Louison lui fait un croche-patte afin de le faire tomber. La policière brune se met aussitôt à courir dans la direction de l'opticien et le menotte à même le sol. En voyant les collègues de Laurent se faire appréhender, vous vous dites que tout est bien qui va bien. Mais c'est sans compter sur Benoît, qui surprend tout le monde en pointant son arme sur Laurent et en le fixant de façon méprisante.

- Benoît ?
- Fais gaffe à ce que tu fais Sammair.
- Ne me dites pas qu'il va faire ce que je pense qu'il va faire ?
- Je ne veux pas regarder ça !

Au départ décontenancé par le changement d'attitude de Benoît, Laurent retrouve très vite son rictus mauvais et semble désormais au bord de la folie :

- Tu vas me tuer Benoît ? Comme j'ai tué cette Amélie ? Vas-y ! Tire ! Montre nous qui tu es vraiment !
- Ferme là ! Si tu continues à chercher je te jure que tu vas trouver !
- Bah ! Si il le tue, ce ne sera pas une grande perte.
- Mais il pourrait sûrement perdre son travail… et puis je ne pense pas qu'il soit du genre à tuer aussi facilement… t'en penses quoi Célestine ?
- …

Qu'allez vous faire ?

(1) : Laisser Benoît tuer Laurent.

(2) : L'en empêcher.

Vote 1. Il est trop dangereux

Aller voir Nathanaël à l'hôpital était votre dernière chance de récupérer ce bracelet
Sinon... vous auriez étés dans de beaux draps