Moyenne d'âge sur le forum : 30 ans.

Les vacances scolaires est un concept plutôt qu'une réalité pour la plupart

J'ai cru que j'avais déjà voter alors que non, désolé

Un peu, mais c'est juste un oubli de ma part, rien de plus

Sinon Inès sera développée ? C'est une musulmane qui adore ramener le coran au tapis mais qui a tué l'équivalent de l'humanité selon le coran, c'est un personnage qui rentre en contradiction avec ses convictions
Je sens que tu cook quelque chose avec elle, le fait qu'elle ait pu tuer Joaline facilement c'est louche
Et le daron qui n'est pas tout blanc et qui s'en fiche que sa fille laisse quelqu'un mourir, on en talk ?

Ca explique ton absence
J'ai apprécié son apparition, il est vraiment gênant à force de bombarder de questions

Ahii c'est pour ça que le poster me disait rien, j'ai vu que le film
Bon je reprends la lecture

Ouais j'ai une idée derrière la tête pour Inès, ça risque de swinger pour elle
Pour la suite effectivement ça va vite. Cela dit je ne compte pas refaire les mêmes erreurs et j'ai une idée pour meubler le chapitre en cours de rédaction
Bloukay m'a aussi fait la remarque pour Benoit et son arc à lui sera très intéressant, toutefois je n'en dirais pas plus et je retourne écrire

L'écriture avance très bien, 13k caractères sans stickers
Je reprendrais ça demain et je vais essayer de sortir ça le jour même (demain donc)

Très bien, nous patienterons d'ici là

Stickerisation en cours

Chapitre 2 : Une histoire de pelles

1B : Célestine fait diversion avec Tamara.

- Coucou ! Coucou !
- C'est le signal ! Célestin occupe toi des pneus et moi je fais diversion.
- Cinq sur cinq !

Célestin met sa capuche sur sa tête et se dirige rapidement vers le fourgon des Normandie Vagos avec les clous dans ses mains pendant que vous sortez de la ruelle pour aller dans la direction de Tamara.

- Tamara ! J'ai besoin de ton aide pour faire diversion.
- Tu peux compter sur moi Célestine !
- Alors voila ce qu'on va faire. Quand les policiers seront à notre niveau…
- On a pas le temps Cél, il y en a un qui arrive. J'ai une idée. Une idée un peu folle mais qui peut marcher.
- Ben fais vite alors !
- Viens la Célestine !

Sur ces mots, Tamara vous plaque contre le mur derrière vous et se met à vous embrasser frénétiquement. Vous sentez vos deux salives se mélanger ainsi que la langue de votre amie de votre bouche, ce qui vous surprend, car ce n'est pas l'idée que vous vous faites des baisers amoureux. Vous repoussez Tamara d'un geste impulsif.

- Tam t'es sérieuse ?! C'est ça ton idée ? Qu'on se roule des pelles ?
- Il se rapproche ! On continue !
- Mais je veux pas…

Trop tard. Tamara se remet à vous embrasser avec la même intensité. Vous gardez les yeux ouverts afin d'avoir un visuel sur Célestin. Ce dernier emploie une tactique rusée afin de saboter le véhicule : il s'approche d'un des pneus et fait exprès de laisser tomber le clou afin de se baisser pour le ramasser et crever le pneu par la même occasion. Vous détournez votre regard au moment ou il s'apprête à répéter l'opération avec le deuxième pneu. Alors que le policier arrive à votre niveau vous remarquez que Tamara garde ses yeux fermés pendant qu'elle ressert son étreinte en vous embrassant, ce qui vous fait penser qu'elle apprécie cette « stratégie ».

- Euh… les filles ? Je vais vous demander de partir… il y a une opération de police en cours et on ne veut pas de dommages collatéraux.
- Oh oui Célestine ! Continue ! Touche moi les cheveux ! Attrape mon cul !
- Mais ça va pas ?

Tamara prend vos mains et les met à l'arrière de son crane. Elle décide ensuite de les faire descendre vers le bas de son corps. L'attitude de votre amie fait monter en vous une grande gène, mais vous préférez vous concentrer vers la voix qui sort du talkie-walkie du policier.

- Sammair ! Qu'est-ce que vous faîtes nom de dieu ? On a une embuscade à préparer la !
- Capitaine ! Les deux jeunes femmes sont en train de s'embrasser ! Elles n'écoutent même pas ce que je leur dit !
- Pff… laisse les ! On est en 2024, si on les empêche de faire leurs trucs elles vont crier à l'homophobie ! Va avec les autres, ils auront besoin de toi !
- Oui Capitaine !
- Han ouais Célestine continue… j'adore tes lèvres…

Vous regardez le policier avec un air désespéré. Ce dernier semble gêné par ce qui se passe en face de lui et décide de tourner les talons.

- Faites ce que vous voulez les filles mais ça reste dangereux ici.
- Hmm ouais… je fais ce que je veux…

Cette fois c'est la goutte de trop. Alors que votre amie se met à toucher vos cheveux vous la repoussez d'un geste ferme. Un sentiment de gène mêlé à de la colère s'empare de vous et fait rougir votre visage. Tamara semble ne pas le remarquer et décide de prendre la parole.

- Écoute Cél… faut que je te dise… en fait je…
- Lâchez moi ! J'ai rien fait monsieur l'agent je vous jure !

Célestin semble avoir un accrochage avec le même policier qui vous a parlé. Vous observez la scène de loin.

- Jeune homme je ne sais pas qu'est-ce que tu fais là mais c'est pas bon du tout. Tu devrais partir si tu ne veux pas être blessé. Ou alors… peut être que t'es avec eux ?
- Quoi ?! Non ! Je peux tout vous expliquer monsieur ! Ne me faites pas de mal !
- Je vais pas te faire de mal mon gars. Je vais juste t'emmener au poste.
- Non !
- Et merde !
- Quoi ?
- Ils ont eu Célestin !
- Sérieux ? Faut qu'on l'aide !
- Non Tam ! Mieux vaut qu'un seul d'entre nous se fasse arrêter plutôt que nous trois ensemble ! En plus il a réussi à crever deux pneus, ce qui est largement suffisant. Allez on se casse !
- Euh ok ! (il voulait vraiment crever tous les pneus ?)

Vous prenez la fuite avec Tamara. Vous essayez de détourner votre attention de Célestin mais votre regard croise celui du policier, qui affiche une expression décontenancée avant de menotter Célestin et de marcher avec lui vers le poste de police.

« Il a intérêt à bien se défendre… j'espère qu'ils ne vont pas lui faire la misère...  »

Point de vue de Célestin Paliéra.

Pendant que vous marchez vers le commissariat en compagnie du policier ce dernier porte son talkie-walkie à ses lèvre et se met à parler.

- Allô Capitaine ? J'ai trouvé un jeune homme suspect près du fourgon des Vagos. Je l'emmène pour lui poser des questions. Il voulait pas coopérer en plus.
- Un refus d'obtempérer ? T'as bien fait la bleusaille. Nous pendant ce temps on s'occupe des Vagos. C'était plus facile que ce que je pensais car un de leurs pneus était crevé. Ils ne pouvaient pas s'enfuir ces saligauds. On se voit plus tard Sammair.
- Cinq sur cinq.

Vous voici arrivés au commissariat. C'est un grand bâtiment assez moderne qui dispose de tous les équipements nécessaires au policiers : petites cellules pour les gardes à vue, grand parking pour les véhicules ou encore des ordinateurs dernier cri avec une bonne connexion internet. En pénétrant à l'intérieur vous sentez des regards se poser sur vous, ce qui vous met un peu mal à l'aise.

- Ignore les, ils ont sûrement l'habitude de regarder les jeunes qui viennent ici de cette manière.
- Vous êtes nouveau ici ?
- Ouais. Ça se voit tant que ça ?
- Un peu.

Au moment ou vous montez les escaliers vous croisez une femme qui descend. Vous pensez qu'elle vous regarde mais en réalité c'est le policier qu'elle observe.

- Tu dois être le nouveau nan ? Je suis le lieutenant Brasfort. Amélie Brasfort. Et toi c'est…
- Sammair. Benoît Sammair.
- Sammair ? C'est bizarre comme nom je trouve. Mais le plus bizarre c'est ce jeune homme là. Tu l'as arrêté ?
- Oui. J'étais avec le capitaine Comeau sur le lieu du braquage et je l'ai trouvé près du camion des braqueurs. Je lui ai laissé une chance de partir mais il ne voulait pas. Donc j'ai pris une initiative en l'embarquant.
- J'aime bien les gens qui prennent des initiatives. Ma capitaine en prend beaucoup sur le terrain. Je l'admire énormément. Mais revenons à nos moutons, tu comptes l'interroger ?
- Oui. Il m'a dit qu'il peut tout m'expliquer.
- Bien, je viens avec toi Benoît. Ça te dérange si je t'appelle Benoît ? J'aime pas trop vouvoyer les gens, je trouve que ça met des distances inutiles.
- Non pas du tout, mon lieutenant à moi préfère me tutoyer aussi donc ça m'arrange.
- Le lieutenant Patel ? Il est très gentil, t'as de la chance d'être dans son équipe. Trêve de mondanités Benoît, allons lui tirer les vers du nez à ce garçon.
- Génial…

Benoît et le lieutenant Brasfort vous emmènent dans une salle avec une table et des chaises, comme dans les séries américaines que votre père aime regarder le soir avant d'aller dormir. Amélie vous fait signe de vous asseoir. Elle se positionne en face de vous avec l'agent Sammair.

- Tiens c'est pour toi Benoît. Tu vas avoir besoin de prendre des notes.
- Merci lieutenant.
- Je t'ai dit quoi tout à l'heure ? Enfin bref, c'est pas à toi que je dois poser des questions.

Retour au présent.

« Il est 15h45. Quand faut y aller...  »

Manju sort de sa Prius et se dirige vers la porte d'entrée. Après avoir appuyé sur la sonnette une femme ouvre la porte. Le lieutenant affiche un sourire chaleureux sur son visage.

- Bonjour madame Drucker. Comment allez vous ? Est-ce que votre mari est présent ?
- Oui il est là. Il est en train de réfléchir aux obsèques. Vous avez encore des questions à lui poser ?
- C'est cela. Mais vous pouvez venir aussi, enfin si ça ne vous dérange pas.
- Pas le moins du monde. Je veux écouter ce que vous avez à nous dire.
- Bien. Puis-je rentrer à l'intérieur ?
- Naturellement.

La maison des Drucker est très jolie. De nombreux tableaux sont accrochés aux murs blancs du salon. Un grand tapis d'origine indienne est posé sur le sol, ce qui rappelle au lieutenant ses origines. La femme du proviseur fait signe à Manju de s'asseoir sur un grand canapé d'angle, ce qu'il fait volontiers.

- Je vous sers quelque chose ?
- Vous avez du thé ?
- Oui. Je vous apporte une tasse.

Au même moment, Jean-Paul Drucker arrive dans le salon. En voyant le policier il a l'air surpris.

- Bonjour Lieutenant Patel. Je ne m'attendais pas à vous voir ici. Vous avez besoin de quelque chose ?
- En effet. J'aimerais vous poser quelques questions supplémentaires sur l'accident.

En entendant le mot « accident » l'expression des époux Drucker se fait plus grave. Néanmoins ils semblent consentants à répondre aux questions du lieutenant.

- Allez y.
- Bien. Savez vous si votre fille avait des ennemis au lycée, ou alors si il y avait d'autres élèves qui ne la portaient pas dans leur coeur ?
- Pas à ma connaissance. Joaline était très populaire et elle avait un groupe d'amis assez solide. Pour être honnête avec vous monsieur je suis très occupé avec les histoires d'autres élèves plus ou moins perturbateurs. Je ne pouvais pas privilégier ma fille au détriment de ceux là.
- Bien entendu. Aviez vous remarqué des choses étranges au sujet de votre fille récemment ? Que ce soit avant ou pendant le spectacle ?
- Que voulez vous dire par « choses étranges » ?
- Des choses au sujet de son comportement par exemple, ou même de son apparence physique. Ça peut être tout et n'importe quoi.
- Pas spécialement. Notre fille a toujours été une personne assez équilibrée d'un point de vue mental. Si elle avait des soucis particuliers elle nous en parlait. Au niveau de l'apparence elle était très coquette, et ce dès le plus jeune âge. Nous avons rien remarqué de bizarre à ce sujet.
- Je prends note. Pouviez vous me décrire les derniers jours avant l'accident ?
- Et bien a vrai dire il ne s'est pas passé grand-chose. Joaline et les autres membres du CVL dont elle faisait partie étaient occupés à préparer le gymnase Trezeguet pour le concours. La veille de l'accident elle est partie plus tôt pour aller chercher sa robe au pressing. A part ça il n'y a rien de particulier.
- Le pressing… intéressant. Dernière question, savez vous quand le gymnase a été construit ?
- Je ne sais pas lieutenant, il faudrait poser la question au maire.
- Bien. Je vous remercie de m'avoir laissé entrer. Le thé est très bon au passage.
- Merci.
- Arriverez vous a retrouver le coupable de cet accident lieutenant Patel ?
- Je ne suis pas sûr Jean-Paul. Si ça se trouve, les lumières du gymnase sont tombées toutes seules, ce qui peut être cohérent si l'infrastructure est vieille. Mais si cet accident est volontaire nous ferons tout ce qui est nécessaire pour retrouver le coupable, je vous en fait la promesse.
- Merci beaucoup lieutenant. Ce que vous dites nous touche énormément.
- Je vous en prie. Profitez bien du reste de votre journée.
- Vous aussi !

Le lieutenant Patel sort de la maison et retourne dans sa voiture. En relisant les notes qu'il a pris, il se met à réfléchir de façon intense.

« J'ai pu obtenir d'autres éléments mais en même temps j'en ai toujours pas assez. Si même eux n'ont pas remarqué la cire ça voudrait dire que personne ne s'en est rendu compte. Peut être que je devrais aller au pressing… ou alors, peut être que je pourrais interroger les autres membres du CVL… mais est-ce que c'est vraiment utile ?  »

Au moment ou Manju termine sa réflexion, quelqu'un toque sur la vitre de sa voiture. C'est la femme de Jean-Paul. Patel fait descendre la vitre.

- Oui madame ?
- Vous allez bien lieutenant ? On dirait que vous êtes inquiet.
- Oui ça va. Je réfléchissais juste à ce que vous m'avez dit.
- Je vois.
- Hum… puisque vous êtes là, connaissez vous la liste des élèves membres du CVL ?
- Oui ! Je vous la donne tout de suite !
- Super. Merci à vous Héléna.
- Pas de quoi.

Après avoir récupéré la liste, le lieutenant Patel démarre sa voiture et quitte le quartier.

«  Si ça se trouve, ils sont en train de préparer les obsèques pour rien… il faut à tout prix qu'on trouve le fin mot de cette histoire, et vite.  »

Point de vue de Célestin.

Il est 17h30. Vous attendez votre père dans le salon. Vous êtes très stressé. Depuis tout à l'heure vous n'arrêtez pas de réfléchir aux événements de la matinée.

« Je ne peux m'en prendre qu'a moi même. J'aurais du me barrer après avoir pété un pneu. Voila ce qui se passe quand on en fait trop...  »

La porte s'ouvre. Votre père est rentré. Il a l'air encore plus fatigué que ce matin. Après avoir enlevé sa veste et ses chaussures il s'assoit brusquement sur le canapé.

- Tu me déçois vraiment Célestin… ça va bientôt faire 6 ans que je suis seul à m'occuper de toi et je n'aurais jamais cru que tu ferais quelque chose d'aussi stupide. Qu'est-ce qui t'as pris ?! Pourquoi t'es allé te faire arrêter par la police ? Tu réalises à quel point ça peut nuire à ton avenir ? Tu penses que ta mère aurait voulu que tu fasses ce genre de conneries ?
- Tu ne sais même pas ce que j'ai fait.
- Et bien justement, je vais te laisser une chance de me le dire. Et je veux que tu soies honnête avec moi Célestin. Comment t'as fait pour te retrouver au commissariat ? Dis moi la vérité, toute la vérité.

Que faire ?

(1) : Dire la vérité à votre père. Cela peut aussi impliquer de lui parler du Club des Trois et des pouvoirs de Célestine.

(2) : Lui cacher la vérité, quitte à ce que votre relation se dégrade.