https://madame.lefigaro.fr/business/a-leur-age-on-bossait-comme-des-fous-toute-la-nuit-parfois-pourquoi-les-salaries-de-la-gen-z-epuisent-leurs-managers-jusqu-a-se-faire-virer-20241018

«À leur âge, on bossait comme des fous, toute la nuit parfois» : pourquoi les salariés de la Gen Z épuisent leurs managers... jusqu'à se faire virer.

Seraient-ils donc si peu professionnels, ces vingtenaires ? Sur les réseaux sociaux, on ne dénombre plus les vidéos qui tournent en dérision leur légèreté - une salariée se faisant les ongles en pleine journée, une autre participant à une visioconférence depuis une cabine de bronzage... «Un stagiaire m'a déjà lancé «wesh alors ?» en guise de bonjour, glisse Judith (1), 36 ans, cadre dans une entreprise de communication parisienne. Je suis restée interdite, sans pouvoir répondre. Une autre s'est plainte, de façon assez vulgaire, de la localisation des W.-C., trop peu discrète à son goût. Plusieurs jeunes m'ont ainsi donné le sentiment de ne pas avoir les codes.»

Judith n'est pas la seule à partager ce sentiment. D'autres managers ou dirigeants, interrogés pour cet article, semblent parfois confus, voire démunis, face à de jeunes salariés fraîchement diplômés aux habitudes bien différentes des leurs. 86% des dirigeants d'entreprise perçoivent ainsi la Gen Z - soit la génération…

Ils ont pas la même mentalité

«À leur âge, on bossait comme des fous, toute la nuit parfois»

Normal, ils avaient un avenir, des augmentations de salaire, des promotions en matière de responsabilités viables (et compensées financièrement), ils avaient accès à la propriété privée, ils avaient accès à la propriété tout court, ils avaient également l'espoir de fonder une famille un jour.

Le travail payait, quand tu bossais dur tu avais une promotion quasi assurée, quand tu étudiais tu avais un poste à la clé. Maintenant tu fais un bac+5 tu es en concurrence avec 300 mecs du tiers-monde pour un poste qui aurait demandé juste le Bac y a 20 ans.

Tu avais une stabilité également car la fidélité en entreprise était récompensée, donc tu étais pas dans cette dynamique de job hopping pour rattraper au moins l'inflation qui te force à bouger si tu veux pas crever de faim, et tu pouvais te projet dans l'avenir.

Tu avais pas cette dynamique de restructurations dans les grandes boîtes où tu pouvais être virer par paquet de 100 dans une entreprise et devoir chercher du taf à la hâte en concurrence avec 100 personnes, et ce peu importe ton ancienneté ou tes compétences, juste pour satisfaire des financiers optimisateurs.

Bosser en 2024 permet de manger dehors plus souvent et te payer de temps en temps des vacances comparé à ne pas bosser pour la majorité des gens.

De nos jours, tu as aucun intérêt à bosser dur au taf, tout ce que tu y gagnes c'est des burn out.
La plupart des gens sont des Quiet Quitters qui attendent juste de toucher leur paie, et ils ont raison de l'être.

Les gens ont compris que y a d'autres buts dans la vie que engrosser des actionnaires. Et encore, c'était un truc que tu faisais car tu savais que tu pouvais toucher une part du pactole par exemple avec des promotions qui te permettraient d'acheter une maison, chose inaccessible pour la majorité des travailleurs actuels et de plus en plus.

Combien de burnouts les jeunes sont prêts à faire pour que leurs actionnaires puissent rénover la peinture de leur yacht ?
Ce serait pure folie d'imaginer un nombre supérieur à 0. Et ça les ZOOMERS l'ont bien compris.

Pour toutes autres questions je vous conseille de mater la chaîne Aldo Sterone Q&R.

Tiktokisation, baisse du Q.I, salaires minables, pas de perspective d'avenir, toussa toussa