Face aux violences des mouvements d'extrême gauche, la dissolution se présente comme une « solution » pour Bruno Retailleau. Lors d'une conférence organisée par le Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure, mardi 21 janvier, le locataire de Beauvau a envisagé de dissoudre le groupuscule d'ultragauche la Jeune Garde antifasciste, rapporte Le Figaro.

Connue pour ses actions violentes, l'organisation d'extrême gauche fait régulièrement parler d'elle. L'été dernier, huit membres ont encore été mis en examen pour agression antisémite. Face à ce phénomène, le ministre de l'Intérieur a déclaré que la « dissolution est un instrument, notamment avec la Jeune Garde, qu'il faut regarder ».

« Il faut qu'on aille un peu plus loin »
Fondée en janvier 2018 à Lyon, la Jeune Garde antifasciste a toujours assumé son mode d'action violent, que le groupe justifie comme une réponse à celle de l'extrême droite. Un de ses fondateurs, le député de la France insoumise Rafaël Arnault, est fiché S pour atteinte à la sûreté de l'État. Il est également visé par plusieurs plaintes pour violences et menaces de mort.