https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/14786451.2024.2355642

"Par ailleurs, l'Allemagne aurait pu conserver la puissance nucléaire existante en 2002 et éventuellement investir dans de nouvelles capacités nucléaires. L'analyse de ces deux alternatives montre que l'Allemagne aurait pu atteindre son objectif en matière d'émissions de gaz à effet de serre en réalisant une réduction de 73 % des émissions en plus des résultats obtenus en 2022 et en réduisant simultanément les dépenses de moitié par rapport à l'Energiewende. L'Allemagne aurait donc dû adopter une politique énergétique fondée sur le maintien et le développement de l'énergie nucléaire."

"Les résultats sont ensuite comparés à une politique alternative dans laquelle les centrales nucléaires de 2002 sont maintenues en activité et de nouvelles centrales nucléaires sont construites. De nombreux aspects ne sont pas couverts par cette simple analyse, ce qui signifie qu'il est important de garder un œil sur les hypothèses.

Toutefois, indépendamment des incertitudes liées aux données et aux hypothèses, il ne fait aucun doute que si l'environnement politique en Allemagne avait été favorable aux centrales nucléaires en 2002, le pays s'en serait sorti beaucoup mieux qu'avec l'Energiewende actuelle, tant en ce qui concerne les dépenses que les émissions de gaz à effet de serre. Dans l'ensemble, la politique alternative consistant à conserver les centrales nucléaires existantes en 2002 et à en construire de nouvelles aurait permis de réduire les dépenses de moitié et l'Allemagne aurait atteint ses objectifs en matière de climat dans le même temps."

Cette étude qui atomise les politiques anti-nucléaires