[FR5] Documentaire sur la vie de Jean-Marie Le Pen à 21h
Zemmoroide22
il y a 4 mois
Nemorosa
il y a 4 mois
cocodusud5
il y a 4 mois
Ils sautent 2007 ?
bisare
ManoAMano12
il y a 4 mois
Zemmoroide22
il y a 4 mois
ManoAMano12
il y a 4 mois
Ils sautent 2007 ?
c'était la période Soral
Nemorosa
il y a 4 mois
c'était la période Soral
ah d'accord, ils ont voulu éviter de montrer les redpills du chevalier Bayard
cocodusud5
il y a 4 mois
Nemorosa
il y a 4 mois
Ses obsessions pour la 2GM qui ne rapportent aucune électeur et en fait perdre des millions...
J'ai l'impression qu'il en avait plus rien à foutre quand il avait compris qu'il ne serait pas élu et donc il s'est lâché égoïstement, exactement comme Soral en fait...
Nemorosa
il y a 4 mois
ayyyaaaaaa Merluche
Ils ont osés
POLITIQUEdeter
il y a 4 mois
Allez je balance le pavé Chirac pour le dernier tour de piste
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Né le 29 novembre 1932 à Paris, l'animal politique né en 1965, dans une France gaulliste où, à 33 ans, il est élu conseiller municipal de Sainte-Féréole, en Corrèze.
Il s'agit alors du berceau des grands-parents maternels de sa mère.
C'est le premier acte d'une carrière politique de quarante-deux ans qui le mènera jusqu'à la fonction suprême de président de la République, qu'il exercera 12 ans.
Jacques Chirac s'initie au pouvoir exécutif en 1967, lorsqu'il est nommé Secrétaire d'État à l'Emploi sous de Gaulle.
Député de 1967 à 1995, député européen de 1979 à 1980, il est nommé à différents portefeuilles ministériels sous Pompidou puis sous Giscard.
Jacques Chirac est d'abord « faiseur de rois » avant de saborder à intervalle régulier sa propre famille politique.
Faiseur de rois, Chirac contribue à l'élection de Giscard en 1974 puis à celle de Mitterrand en 1981.
En 1974, il lâche en effet Chaban-Delmas alors que ce dernier est le candidat des Gaullistes dont Chirac se revendique également.
Il n'hésitera pas en effet à fonder en 1976 le RPR, un parti politique regroupant les héritiers du gaullisme.
Toujours faiseur de roi, Chirac se présente sans succès aux élections présidentielles de 1981, participant à la victoire de Mitterrand en n'appelant pas à voter Giscard pendant l'entre-deux tours.
Sortant vainqueur des législatives de 1986, Chirac met Mitterrand en situation de cohabitation pour la première fois sous la Ve République.
Nommé premier ministre, il pense que la voie lui est ouverte pour les présidentielles de 1988.
C'est sans compter sur l'habilité de Mitterrand, vieux renard de la politique, qui l'humilie lors du débat d'entre deux tours en le réduisant à sa condition de simple premier ministre.
Mitterrand est réélu en majesté, ouvrant la voie à un improbable deuxième septennat socialiste dans une France pourtant critique sur le bilan de Mitterrand.
Chirac est en effet à la tête de « la droite la plus bête du monde » comme le disait déjà Guy Mollet dans les années 50.
En 1992, il appelle à voter en faveur du traité de Maastricht, reniant son appel gaulliste de Cochin du 6 décembre 1978 et son historique :
« Nous disons :
NON à la politique de la supranationalité.
NON à l'asservissement économique.
NON à l'effacement international de la France. »
Débutant sa carrière à droite, Chirac se convertit au supranationalisme : la condition devenue sine qua non pour prétendre à la présidence de la République.
En 1994, il se retire de la mairie de Paris, fonction qu'il a occupé à partir de 1977, pour se préparer aux présidentielles de 1995.
Sa traversée du désert est terminée, il est enfin élu président de la République à soixante-deux ans, contre son ami de trente ans, devenu son principal rival : Édouard Balladur.
Au deuxième tour, il bat Lionel Jospin.
L'élection de Chirac est pourtant le fruit d'un immense quiproquo : il est soutenu par un électorat de droite las de 14 ans de présidence socialiste.
Mais il est également élu par un électorat de centre-gauche sensibilisé à sa volonté de réduire la « fracture sociale », expression imaginée par Henri Guaino (ou Seguin selon les sources).
Le quiproquo sera levé dès le mois d'octobre 1995 : ses réformes économiques et sociales voulues par la Commission européenne se briseront sur les grèves de l'automne.
Un mouvement inédit par son ampleur et par sa durée depuis 1968.
Ses 12 ans à la tête de l'État laissent le goût amer d'un homme toujours en décalage avec les attentes des Français.
Alors que les députés sont majoritairement de droite mais balladuriens, Chirac dissout l'Assemblée nationale en 1997 et est mis en situation de cohabitation avec les socialistes jusqu'en 2002.
Il supprime le service national dans une France qui aspire pourtant à davantage de sécurité.
Il réduit le mandat présidentiel de sept à cinq ans alors que l'action publique nécessite une gestion au long cours.
En 2002, il prononce son fameux « notre maison brûle et nous regardons ailleurs » d'inspiration universaliste.
Il ouvre ainsi la voie à cette génération de présidents de la République qui ne parlent plus de la France au monde, mais qui parlent du monde depuis la France.
Il s'engage dans la voie du fédéralisme avec la constitution européenne, alors que les Français aspirent à davantage de souveraineté nationale.
Sortant perdant du référendum de 2005, Chirac ne démissionne pas, rompant définitivement avec l'esprit gaulliste de son début de carrière.
Une rupture qui avait déjà été actée en 2002 avec la fusion de la droite bonapartiste et de la droite orléaniste dans l'UMP.
Une machine à gagner face à Jean-Marie Le Pen, qui deviendra finalement une machine à perdre dix ans plus tard.
Jusqu'au bout, Chirac aura commis des erreurs d'appréciation sur son camp politique.
Il voit Juppé comme « le meilleur d'entre nous » alors que ce dernier est perçu par l'électorat de droite comme un centriste.
Juppé sortira logiquement de la politique par la petite porte lors des primaires de la droite en 2017.
Jacques Chirac termine son deuxième mandat à vingt pourcents d'opinion favorable, talonné par un Sarkozy populaire que Chirac déteste pour avoir rejoint Balladur lors des présidentielles de 1995.
Poursuivi dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, il est condamné à deux ans de prison avec sursis en 2011.
Malade, il effectue sa dernière apparition publique en 2014. Il meurt à Paris le 26 septembre 2019 à 86 ans.
Malgré une action politique critiquée sur le plan intérieur, la diplomatie internationale de Jacques Chirac marche ponctuellement dans les pas de Charles de Gaulle.
Très populaire en Afrique, il relance le projet de la Francophonie afin de maintenir le lien entre la France et son Empire.
Chirac devient le héros du monde arabe avec son célèbre « this is not a method » adressé aux services de sécurité israélien l'empêchant de circuler librement à Jérusalem en 1996.
La diplomatie chiraquienne atteint des sommets en 2003, faisant de Chirac l'homme qui dit « non » à l'intervention américaine en Irak.
En synthèse : on peut dire de Chirac qu'il est le dernier président de la République à avoir disposé de la réalité de tous les pouvoirs régaliens de l'État.
Ceci selon la définition classique d'un état théorisé par l'essayiste Jean Bodin : faire les lois, rendre la justice, battre sa propre monnaie, disposer d'une diplomatie indépendante.
Mitterrand avait prophétisé avant sa mort « après moi, il n'y aura que des comptables et des financiers », ce sera chose faite à la fin du mandat de Chirac en 2007.
Ce dernier accompagnera le passage à la monnaie unique lors de son mandat, faisant ainsi la transition entre deux mondes.
Celui des vieux baroudeurs de la politique nationale et celui des jeunes financiers et comptables dont le premier mandat d'Emmanuel Macron a été la plus caricaturale représentation.
Nicolas Sarkozy réintégrera la France dans le commandement intégré de l'OTAN, actant de l'alignement de la diplomatie française sur celle des États-Unis.
François Hollande entérinera le traité budgétaire européen dès son élection en 2012, transférant au profit de Bruxelles le pouvoir d'approuver ou de rejeter le budget de l'État.
En 2017, Emmanuel Macron débutera son mandat au Louvre au son de l'Ode à la joie, l'hymne de l'Union européenne.
Il réitèrera son entrée en 2022 sur le même thème musical des supranationalistes, sur un champ de Mars de Paris où à peine quelques centaines de personne sont venues l'applaudir pour sa réélection.
Aujourd'hui, les lois sont désormais votées à Bruxelles, la gestion monétaire se décide à Francfort, la diplomatie est réglée sur le fuseau horaire de Washington.
L'action combinée de Nicolas Sarkozy, François Hollande et aujourd'hui de Emmanuel Macron font de Jacques Chirac l'homme de la fin d'un monde.
Il est « le dernier des Mohicans » qui a pleinement exercé les fonctions du monarque-républicain voulu par de Gaulle.
« La fin de l'espoir est le commencement de la mort » comme aimait à dire Charles de Gaulle.
Sources :
Pierre Péan, « L'Inconnu de l'Élysée », Paris, éditions Fayard, 2007.
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ArchiContent
il y a 4 mois
Ses obsessions pour la 2GM qui ne rapportent aucune électeur et en fait perdre des millions...
C'est de la provoc, même un enfant de 10 le comprend
cocodusud5
il y a 4 mois
C'est de la provoc, même un enfant de 10 le comprend
J'avais bien compris merci, une provoc sans intérêt politique
cocodusud5
il y a 4 mois
Le Z est un peu fade comparé au Menhir, nonobstant,
Le Z est un intellectuel
CondamneAuBan26
il y a 4 mois
Un reportage qui s'est resumé à empiler ses pires sorties
Entre coupés de témoignage de vieux aigris content qu'on les ait sortis de la maison de retraite pour lui cracher dessus avec le culot d'être crédité comme "ami de Jean-Marie"
Et le documentaire qui se clôture sur des mots de Badinter
Merci le service publique pour cet belle homage au fondateur du désormais 1er parti de France
cocodusud5
il y a 4 mois
Un reportage qui s'est resumé à empiler ses pires sorties![]()
Entre coupés de témoignage de vieux aigris content qu'on les ait sortis de la maison de retraite pour lui cracher dessus avec le culot d'être crédité comme "ami de Jean-Marie"
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Et le documentaire qui se clôture sur des mots de Badinter
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Merci le service publique pour cet belle homage au fondateur du désormais 1er parti de France
![]()
Je n'ai pas trouvé ça totalement à charge, par contre ils n ont pas parlé de l'entre deux tour qui était digne d'une propagande soviétique
Nemorosa
il y a 4 mois
Un reportage qui s'est resumé à empiler ses pires sorties![]()
Entre coupés de témoignage de vieux aigris content qu'on les ait sortis de la maison de retraite pour lui cracher dessus avec le culot d'être crédité comme "ami de Jean-Marie"
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Et le documentaire qui se clôture sur des mots de Badinter
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Merci le service publique pour cet belle homage au fondateur du désormais 1er parti de France
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Tu te rends compte que la pire chose pour sa mémoire aurait été qu'on ne commente pas du tout sa mort ?
Tout ce vacarme autour de sa disparition (dans lequel s'inscrit ce documentaire) révèle l'intérêt qu'on lui porte encore aujourd'hui.
cocodusud5
il y a 4 mois
Tu te rends compte que la pire chose pour sa mémoire aurait été qu'on ne commente pas du tout sa mort ?
Tout ce vacarme autour de sa disparition (dans lequel s'inscrit ce documentaire) révèle l'intérêt qu'on lui porte encore aujourd'hui.
Nemorosa
il y a 4 mois