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C'est reparti pour un tour

François Bayrou n'entend pas donner suite à la demande des socialistes de suspendre la réforme des retraites dans son discours de politique générale attendu cette après-midi.

Tout ça pour ça. Malgré des jours de pression et des lignes de défenses mises à mal par LFI, le parti socialiste n'aura pas eu gain de cause auprès du Premier ministre. En petit-déjeuner avec les présidents des groupes parlementaires du socle commun, ce mardi 14 janvier, François Bayrou a tranché, comme a pu en avoir confirmation Le HuffPost : « pas de suspension, pas d'abrogation » de la réforme des retraites.

Le chef de l'exécutif a-t-il préféré céder aux cris d'orfraies de LR, dont la tiédeur en 2023 avait pourtant poussé Élisabeth Borne à passer le texte par 49.3 ? Ce mardi matin, le premier Secrétaire du PS, Olivier Faure, qui a fait de la suspension de la réforme une ligne rouge de sa non-censure, s'employait à un conditionnel désormais mortifère au micro de RMC-BFMTV : « nous sommes peut-être à quelques heures d'un accord possible ». Vœu pieux, François Bayrou propose à la place une « renégociation » sur trois mois portée par les partenaires sociaux. Pourquoi cette durée ? C'est le temps qu'il reste avant un nouveau changement de classe d'âge pour le départ à la retraite.

Ok le bot