[HELP] Un khey pour me ctrl c ctrl v cet article du FIGARO ?

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LouisValmerasss

il y a 11 jours

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XJ

xjosira

il y a 11 jours

Il y avait un site qui postait les articles sans s'abonner si quelqu'un l'a je lui suce la bite
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LouisValmerasss

il y a 11 jours


Il y avait un site qui postait les articles sans s'abonner si quelqu'un l'a je lui suce la bite

Moi aussi je le ferai

XJ

xjosira

il y a 11 jours

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Fiberjarre

il y a 11 jours

Il y a trois ans, l'ancienne directrice adjointe de la bibliothèque Jacques Doucet mettait fin à ses jours. Sophie Lesiewicz. 43 ans. Mère d'une petite fille de 9 ans. La conservatrice n'a rien laissé derrière elle. Pas une lettre, pas une explication. Seulement un SMS, adressé au compagnon de sa supérieure : «je tire ma révérence, je n'en peux plus».

En cause : un article du Monde l'accusant de s'être servie sur les étagères. On lui reproche d'avoir puisé dans le legs Jean Bélias. En 2010, ce grand courtier en livres avait légué toute sa collection d'ouvrages rares à la bibliothèque Jacques Doucet. Un «véritable trésor patrimonial», disent certains.

L'enquête du Monde, signée Victor Castanet, prix Albert Londres pour son livre sur le scandale Orpéa, évoque «de graves soupçons de trafic de livres». Le quotidien établit que Sophie Lesiewicz aurait revendu chez Millon, célèbre maison de vente aux enchères, certains ouvrages appartenant à la bibliothèque Doucet. Le journaliste ajoute que Sophie Lesiewicz n'aurait pas agi seule : elle aurait eu pour complice sa mère, Marie-Christine Jacquot. Ce vendredi 14 février, cette dame de 77 ans s'apprête à comparaître devant la 24e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour recel.

Un duo de trafiquantes mère-fille ?

Le 17 octobre 2022, à 19h31, l'article du Monde est publié. «La Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, une prestigieuse institution parisienne où sont rassemblés des milliers de livres et de précieux manuscrits, est au cœur de graves soupçons de trafic d'ouvrages. Notre enquête auprès des employés et des habitués du lieu révèle les pratiques, pour le moins déroutantes, de la direction», est-il écrit. Connue par les collectionneurs, lettrés et chercheurs du monde entier, la bibliothèque Jacques Doucet détient un important patrimoine littéraire. Des manuscrits d'écrivains, mais aussi des correspondances d'artistes du XIXe et XXIe siècle. André Breton, Apollinaire, Rimbaud, Verlaine, Aragon, Claudel, Mallarmé, Baudelaire etc. La plupart de ces archives sont stockées dans des salles exiguës du 8, place du Panthéon, dans le 5e arrondissement de Paris.

Sophie Lesiewicz découvre l'article du Monde quelques heures seulement après sa publication. Le compagnon d'Isabelle Diu, la directrice de Doucet, lui envoie des captures d'écran. La quadragénaire savait qu'un article la mettant en cause devait paraître : à plusieurs reprises, Victor Castanet a tenté de la joindre. Elle avait rétorqué qu'elle attendait l'accord de sa hiérarchie.

Au moment de la publication, Sophie Lesiewicz ne travaille plus à la bibliothèque Doucet depuis un an. Elle a été recrutée comme chef du patrimoine à l'Institut national d'Histoire de l'Art (INHA). La jeune femme, reconnaissable à sa longue et ondulante chevelure rousse, a un parcours irréprochable. Hypokhâgne-khâgne au lycée Louis-le-Grand. Un mémoire de DEA sous la direction du célèbre écrivain Antoine Compagnon. L'Enssib, l'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques. Puis une thèse sur le livre typographique, sous la direction du professeur émérite d'Histoire contemporaine Jean-Yves Mollier. L'universitaire se souvient d'une élève «brillante».

Dans la nuit du 17 au 18 octobre, Sophie Lesiewicz envoie l'article à sa mère. Ainsi qu'un SMS, bref : «Lis tes mails». Le lendemain de cette publication, Sophie Lesiewicz prépare, comme d'habitude, le petit-déjeuner à sa fille de 9 ans. La fillette se prépare pour l'école. Elle met son cartable sur son dos, sa mère l'embrasse, lui souhaite une bonne journée, et regarde sa fille rejoindre ses petits camarades, au bout de la rue. Puis Sophie Lesiewicz se rend dans le grenier et se suicide par pendaison. Sa mère, qui dort sous le même toit que sa fille, la retrouve accrochée à une poutre.

Marie-Christine Jacquot a été interpellée chez elle, à Orléans, un mois après le décès de Sophie Lesiewicz. La perquisition de son domicile a donné lieu à la saisie d'une dizaine d'ouvrages qui pourraient provenir de la prestigieuse bibliothèque.

Ce que l'intéressée réfute : à travers son avocat, Me Jérôme Wedrychowski, Marie-Christine Jacquot assure qu'elle était persuadée que ces livres provenaient de l'héritage de son père. Elle dit les avoir entreposés dans sa cave. Il arrivait que sa fille, Sophie, trie les ouvrages. Parfois, elle lui donnait un carton. Marie-Christine vendait son contenu chez Millon. Au total, d'après Me Wedrychowski, le préjudice matériel serait estimé à 12.000 euros, et le préjudice moral à 15.000 euros.

Deux enquêtes internes

Quelques jours après le suicide de Sophie Lesiewicz, la fédération CFDT des syndicats généraux de l'Éducation nationale et de la recherche publique s'est dit profondément choquée par la nouvelle. D'autant plus que le syndicat révèle que, «depuis plus de quinze ans, la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet connaît des difficultés connues par sa tutelle», la Chancellerie des universités.

En 2018, une première enquête avait en effet été ouverte par l'Inspection générale des bibliothèques (IGB) : des employés avaient signalé des vols de livres. Ces derniers disaient suspecter la directrice, Isabelle Diu, et son adjointe, Sophie Lesiewicz. Interrogée, Sophie Lesiewicz a évoqué les «passions tristes» de certains salariés. «Les éléments remis à l'époque n'avaient pas permis de conclure à des vols sur les collections, ou des malversations de la direction», nous assure Fabien Oppermann, ancien inspecteur de l'Inspection générale de l'Enseignement supérieur et de la recherche (IGESR). C'est lui qui, juste après le suicide de Sophie Lesiewicz, a été nommé, de manière provisoire, à la tête de Doucet. «Il n'y avait pas de preuves», poursuit-il. Le sujet est donc clos.

Tout change lorsque l'un des salariés repère en salle des ventes deux œuvres qu'il avait aperçues dans le dossier informatisé du legs Bélias. Il s'agit d'un portrait du compositeur Erik Satie par Cocteau et d'une estampe de Chagall. Une nouvelle enquête interne est ouverte par l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR) et, cette fois-ci, la chancellerie dépose plainte en septembre 2022 pour vol.

«Tourner la page»

Après le suicide de Sophie Lesiewicz, la bibliothèque est restée fermée durant près d'un an. Une «autorisation spéciale d'absence» a été accordée à la dizaine d'employés. Lorsque Fabien Oppermann pose ses bagages place du Panthéon, un grand silence règne dans cet immeuble quasi-vétuste. Cet ancien élève des Chartes orchestre tout un travail de «recollement», soit un inventaire approfondi des ouvrages détenus par la bibliothèque, et notamment de ceux du legs Bélias. «C'est un travail de fourmi, surtout lorsque l'on constate que le legs Bélias a été géré “à l'ancienne”», se souvient le fonctionnaire, qui occupe désormais le poste de secrétaire général de la région académique Île-de-France.

Puis Fabien Oppermann s'attelle à la refonte de toute l'équipe de l'établissement. Au grand dam de certains employés, qui se présentent comme des «lanceurs d'alerte». Ils sont quatre : deux archivistes et deux magasiniers. Encore aujourd'hui, ces derniers ont du mal à comprendre la façon dont ils ont été remerciés : «Soit ils ont été mis dans des mouroirs de l'administration, soit ils ont été placés en préretraite, alors que c'est grâce à eux qu'il y a eu une enquête», assure leur avocat, Me Pierre Farge.

Désormais sous la direction du conservateur Julien Donadille, la bibliothèque Jacques Doucet aimerait «tourner la page». Un «projet scientifique et culturel» est sur le point de voir le jour, nous assure le nouveau directeur. L'établissement compte mener une «politique d'acquisition dans une démarche proactive», souligne de son côté la Chancellerie des universités. L'inventaire du legs Bélias est encore en cours. Un déménagement est prévu pour bientôt. Reste que des zones d'ombre persistent et que le fantôme de Sophie Lesiewicz hante encore les esprits.

FL

FelixLebronze

il y a 11 jours

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LouisValmerasss

il y a 11 jours

merci les gars je vous suce