Si le déterminisme existe, alors il implique nécessairement le libre arbitre.

(Base du raisonnement : axiome)

En effet, lorsqu'une cause nous influence, elle nous inclut dans son champ d'effets, comme une variable dans une équation. Nous devenons alors une conséquence prévisible de cette cause, au même titre que d'autres éléments qui en découlent. Cependant, il existe une distinction essentielle : bien que cette cause puisse engendrer des effets connus et maîtrisables, notre propre réponse, en tant qu'élément de cette équation, demeure en partie imprévisible de notre point de vue, comme de celui des autres "bulles de parenthèses" de sont les autres "objets", ces ensembles d'effets eux mêmes en interaction, qu'il s'agisse d'autres hommes ou de femmes.

Ces " bulles de parenthèses " s'observent, se jugent, mais restent fondamentalement ignorantes les unes des autres. Autrement dit, nous sommes comme des inconnues entre parenthèses, incluses dans un cadre déterministe, mais dont les interactions laissent place à une marge d'indétermination aux yeux des différentes parties constitutives.

Ce qui est à l'intérieur de chaque parenthèse est soumis à des influences déterminées, mais ce qui est à l'extérieur représente l'infinité des possibles échappant à la cause directe entre elles. C'est dans cet espace extérieur que réside notre libre arbitre, tandis que chaque élément reste néanmoins relié à une cause première.

Ainsi, le déterminisme n'exclut pas la liberté ; il la rend nécessaire. Sans déterminisme, il n'y aurait pas de structure permettant l'émergence du libre arbitre. Notre volonté est conditionnée, certes, mais pas entièrement contrainte.

La cause initiale, celle qui englobe tout, possède-t-elle un libre arbitre ? Se dire que non semble juste, car si elle comprend tout, elle pourrait être le résultat de cette valeur même. Pourtant, se dire que oui semble tout aussi pertinent, car si elle comprend tout, peut-être englobe-t-elle aussi cette liberté par l'esprit.

Je n'en sais rien, et je suis bourré, mais voici ma tentative, bien qu'il n'y ait pas de preuve.
D'ailleurs, on ne peut pas prouver que tout est déterminé non plus, car pour cela, il faudrait tout prédire or tout > les hommes.

Réflexion additionnelle:

Les bulles de parenthèses rappellent l'entropie, des zones où celle ci varie localement sans altérer la valeur globale. Ces fluctuations pourraient évoquer une forme de métacognition de l'univers, où la conscience émerge non comme une exception, mais comme une propriété émergente des chaînes d'événements qui le structurent.

Si l'univers se pense lui même à travers ces variations locales, alors notre perception du libre arbitre pourrait n'être qu'une illusion, issue de cette dynamique. Un point d'observation interne, ignorant la structure totale perçoit une liberté qui n'est en réalité qu'un degré d'indétermination apparent dans un système déterminé.

C'est même ce que je pense car cela permet en accord au paradoxe soulevé de Pointcaré de permettre les deux possibilité, nous ignorant du poid de nos chaînes les estimons en fonction de nos capacités limité, exprimant ainsi la liberté par l'ignorance d'être figé.

Ce que nous appelons "Libre arbitre" pourrait alors n'être qu'une oscillation locale de l'ordre global, une zone où la complexité cache la nécessité sous jacente, par exemple entropique. Pourtant, si l'univers contient en lui cette capacité d'auto réflexion par le biais de la conscience, il se pourrait qu'il porte en lui même une forme d'indétermination légitimant cette liberté.

Le déterminisme absolu n'implique donc pas l'absence de choix, mais l'émergence de choix perçus à l'intérieur d'un système dont nous ne pouvons saisir la totalité. Illusion et réalité se confondent alors, non comme une contradiction, l'univers se contemplant lui même, oscillant entre nécessité et liberté entre deux faces qui se pensent à tort négatif l'une de l'autre.

Je reviens, je vais ameliorer ou refaire.