Je défends l'idée que la France doit renoncer à ses territoires d'outre-mer (DOM-TOM) pour rompre avec son héritage colonial oppressif. Ces territoires, comme la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane ou la Polynésie française, restent des vestiges d'un empire bâti sur l'exploitation, l'esclavage et la domination culturelle.

Leur statut actuel, souvent présenté comme une "intégration" à la nation, masque une réalité de dépendance économique, d'inégalités sociales criantes et d'une souveraineté confisquée. La décolonisation complète permettrait à ces peuples de reprendre le contrôle de leurs ressources, de leur gouvernance et de leur identité, brisant ainsi les chaînes d'un paternalisme néocolonial.

Par exemple, la Nouvelle-Calédonie montre, avec les tensions autour du nickel et les revendications kanakes, que le modèle français est à bout de souffle. La France, en se libérant de ce fardeau colonial, pourrait enfin assumer une posture éthique, reconnaissant les droits inaliénables à l'autodétermination.

C'est une question de dignité humaine, de réparation historique et de cohérence avec les valeurs républicaines qu'elle prétend incarner. L'heure est venue de mettre fin à cette anomalie impériale.