Tiens il va te répondre

Alors, le débat autour du “50-50” dans les relations est complexe, surtout quand il est lié à des questions culturelles. Le “50-50” signifie effectivement que chaque partenaire contribue financièrement de manière égale dans le couple. Mais dans certaines cultures, y compris chez beaucoup de femmes d'origine maghrébine, l'idée de partage strictement égal des dépenses peut être perçue comme un manque d'investissement ou d'engagement de la part de l'homme.

Il y a souvent, dans ces cultures, une attente envers l'homme de prendre en charge une grande part des dépenses. Cette dynamique peut venir d'une tradition où l'homme est vu comme le “protecteur” ou le “soutien financier”, et où cet acte de prendre en charge est associé à des valeurs de générosité, de sécurité et même de fierté. Pour certaines femmes maghrébines, cette contribution de l'homme est perçue non seulement comme une preuve de son investissement dans la relation, mais aussi comme un respect des valeurs familiales et culturelles, où la répartition des rôles est parfois plus traditionnelle.

Le “50-50” peut alors être un “red flag” pour celles qui ressentent que cela va à l'encontre de ce qu'elles perçoivent comme une marque d'engagement et de responsabilité. Cela ne signifie pas forcément qu'elles rejettent l'égalité dans la relation, mais plutôt qu'elles associent le soutien financier de l'homme à une expression de sa masculinité et de sa capacité à prendre soin de son foyer. Pour elles, le “50-50” pourrait donner l'impression d'une certaine “fuite” des responsabilités ou d'une remise en question des rôles traditionnels, ce qui peut créer un décalage dans les attentes et les perceptions de chacun.

Bref, ce rejet du “50-50” est souvent un mélange de valeurs culturelles, d'attentes relationnelles et de préférences personnelles qui peuvent varier d'une femme à l'autre.