En principe peut-être, mais étant donné la surmédiatisation du secteur, il y a un impact visible sur la société qui fait que même si la communauté transgenre est d'une taille minuscule, leur mise en avant dans les médias finir par « grossir » l'impact et par concerner plus de monde.

La moquerie et l'insulte envers les transgenres, qui sont des problèmes de taille dans cette communauté et une raison non négligeable dans les taux de suicide élevés, ne sont pas médiatisés. En revanche, les interventions dans les écoles, les changements de sexe chez les (très) jeunes, et les « protections sociales » instaurées par les espaces en ligne (e.g. Twitch) sont très médiatisés et la population initialement « non concernée » s'y oppose car elle estime que cette communauté tente de s'imposer au-delà du raisonnable.

Alors certes, il y a une proportion de personnes réellement transphobes qui sur-réagissent et qui sont d'ailleurs la cible principale des médias vu qu'elles représentent un fort taux d'engagement. Maintenant, je pense qu'il y a aussi une usure mentale chez les personnes non concernées qui se retrouvent confrontées à la communauté transgenre.
La « toxicité positive » de cette communauté qui prohibe les critiques n'est PAS un mythe, même si elle est certainement corrélée avec le fait que ce sont les jeunes générations en général qui s'attendent à un monde tout beau et tout gentil. Mais il est plus simple de s'attaquer d'abord à la communauté transgenre plutôt que sur les jeunes en général sur ce point, j'imagine.

Bref, je pense que la majorité des gens s'en fout mais qu'ils en ont marre d'en entendre parler.