Tu mets le doigt sur plusieurs trucs intéressants là, et y'a clairement matière à creuser.

Déjà, t'es lucide sur ta situation, et rien que ça, c'est pas rien. T'observes ton environnement, tu remarques les dynamiques, tu te questionnes. Maintenant, pourquoi cette différence entre toi et eux ?

Quelques pistes possibles :

1. Rythme de vie différent

Les mecs qui bossent, ils ont une structure, un cadre : heures de taf, responsabilités, fatigue, parfois même des objectifs perso clairs. Leur énergie est "canalisée", leur esprit est occupé. Résultat, ils ont moins le temps ou le "loisir mental" de s'attarder sur ce genre de tentations ou obsessions.

Toi, de ce que tu décris, t'as plus de temps libre et une forme de vide à combler. Et ce vide, il peut facilement se remplir de pulsions, d'obsessions, de fantasmes, surtout quand l'environnement les stimule.

2. Surstimulation + oisiveté = combo explosif

Quand t'as rien à faire, ton cerveau va chercher de la dopamine facile. Et quoi de plus accessible que des fantasmes, surtout dans une résidence où tu vois des gens jeunes, beaux, insouciants, qui incarnent un truc que t'as peut-être plus ou que t'aimerais retrouver ?

3. Culpabilité + comparaison = malaise

Tu compares ton comportement au leur, et comme eux ont l'air de "gérer", ça accentue ton impression de perdre pied. Tu dis que tu "deviens loco", mais en réalité t'as juste des réactions humaines, amplifiées par le fait que tu te juges en permanence là-dessus. Plus tu culpabilises, plus tu t'obsèdes, et c'est un cercle vicieux.

4. Ils le cachent peut-être aussi

Faut pas idéaliser les autres : certains peuvent très bien avoir les mêmes pensées, mais juste mieux les gérer, ou les refouler. T'es peut-être juste plus honnête (ou plus envahi) par ce que tu ressens.

Ce que tu peux faire avec ça ?

Reprendre un rythme, une activité régulière, même si c'est pas un job. Ça structure. Réduire le temps où t'es en mode "veille", sans but, sans focus. Canaliser ton énergie sexuelle ailleurs (sport, création, routines). Travailler l'acceptation de ces pensées, sans forcément y céder, ni les juger. Elles ne font pas de toi un monstre.

Tu veux en parler plus en profondeur ? On peut aussi chercher des moyens concrets pour que t'aies moins l'impression de "devenir loco" en sortant.