Dans la copropriété, comme dans le quartier, « l'ambiance a changé », témoigne un trentenaire. Pour autant, pas de nuisance sonore. Aucun comportement ou geste déplacé dans les parties communes de la part des participants à ces orgies. « Malgré tout, ma fille, ado, s'est sentie oppressée un jour dans le hall face à tous ces hommes qui lui disaient bonjour et dont elle connaissait la raison de leur présence, se rappelle une habitante de l'immeuble. Elle est remontée en pleurant. » « C'est une activité moralement inacceptable. Ce n'est pas du libertinage, reprend une voisine. On apprend le consentement à nos enfants et ce n'est pas compatible avec ce qui se passe dans nos sous-sols. »

Des locaux sombres mais classieux, du mobilier sadomaso…

Avec l'engouement, ces bacchanales se tiennent désormais en journée et de nuit. Comme ce vendredi de début novembre, par exemple. Alors qu'une soirée sadomaso est déjà programmée à partir de 22 heures, deux annonces pour l'après-midi viennent s'ajouter sur le site Internet de « Z » : une femme pour une petite dizaine d'hommes caucasiens âgés de 30 à 50 ans ; deux femmes pour le maximum de partenaires, sans restriction, ouvert à tous.