https://www.bfmtv.com/paris/paris-des-salaries-escortes-par-des-vigiles-entre-le-rer-et-leurs-bureaux-dans-le-quartier-rosa-parks_AN-202411070366.html

De nombreuses entreprises sont installées dans ce quartier à la frontière entre le 19e arrondissement de Paris et la Seine-Saint-Denis. Plusieurs d'entre elles ont décidé de faire appel à des vigiles pour accompagner leurs salariés pour rassurer face aux nombreux consommateurs de crack.
Visiblement, leur présence rassure. Dans le quartier Rosa Parks, situé dans le 19e arrondissement de Paris, les nombreux salariés qui pressent le pas pour aller travailler n'ont rien d'étonnant. La vingtaine de vigiles mobiles, identifiables, en revanche si.

La mesure, mise en place depuis 2019 par plusieurs entreprises, dont les bureaux sont situés au parc du Millénaire à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), a pour but d'accompagner les salariés de la station de transports en commun jusqu'à la porte des locaux.

La présence de consommateurs de crack
Ce qui inquiète les sociétés, qui se sont réunies en un collectif, ce sont les consommateurs de crack. Leurs employés, venant à pied depuis la station du RER E, doivent effectuer un trajet de 750 mètres jusqu'à leurs bureaux. Sur ce dernier, ils empruntent un pont, mais surtout longent le jardin "Forêt linéaire nord", fermé et délaissé par le public, mais prisé des consommateurs de crack.

"Ça me rassure, c'est évident, maintenant que la nuit tombe plus tôt le soir", avoue une salariée au micro de BFMTV. Un autre acquiesce. "C'est rassurant, surtout quand on arrive à Rosa Parks où ça peut être un petit peu tendu."
Posté un peu partout au long du chemin de 7h à 22h, ils sont en capacité d'intervenir si un problème venait à se présenter. "Ils font la sécurité, ils se déplacent en trottinette électrique s'il y a un incendie pour arriver plus rapidement sur site", déclare un homme.

Le ministère de la Justice met en place des navettes
Parmi les entreprises, la BNP Paribas a fait le choix de faire appel à ces vigiles. L'entreprise "est en lien avec les autorités et prend en parallèle toutes les mesures nécessaires pour renforcer la sécurité de ses collaborateurs", indique-t-elle à BFMTV.

D'autres employeurs prennent eux des mesures supplémentaires. C'est le cas du ministère de la Justice, dont deux sites sont installés sur les lieux. Pour ses 3.000 salariés, il propose une escorte dite "motorisée".

"Il y a également pour le ministère de la Justice des navettes qui sont mises en place et qui accompagnent les agents jusqu'aux transports", précise Cédric Logelin, porte-parole du ministère.
Mais il précise que les initiatives ne sont pas le fait du seul ministère. "Toutes ces mesures de sécurité sont faites en lien avec la préfecture de police de Paris et le commissariat local."

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