J'aimerais écrire assis sur une étoile.
J'aimerais que mon crayon devienne un pinceau,
Ainsi je peindrai le ciel, j'en ferai la plus belle des toiles.
Des anneaux de Saturne à la solitude de Neptune
Je n'en oublierai pas une, pensant aussi à la Lune.
Le voile obscur de la Voie Lactée ?
Je le lèverai d'un souffle d'air pur, éclat de beauté,
Galatée elle-même jalousera le Soleil que je crée.
Dans le creux de ma main se trouve la lumière
La pierre qu'est mon cœur se lézarde et s'érrode.
Sous l'iode de mes larmes crient mes sentiments
Parfois sales, tantôt impurs, souvent incompris,
J'aimerais que mes mots me survivent longtemps.
Ma peau est imperméable à la pluie,
Mon récit sera imperméable au temps
Un jour viendra où mon sourire sera le dernier
Un jour viendra, où je le reverrai
Le jour viendra où je vivrai libre du poids de mes regrets
En attendant je continue de me lever lorsque je chute
C'est en tombant qu'on apprend à tenir debout
C'est en tombant que l'on grandit,
C'est ainsi que pousse le bambou
Mes erreurs deviennent des leçons,
Mes déboires ? Des anecdotes
Mon récit commence à peine alors je fabule ma vie
J'en ferai un idylle, le plus beau des jardins.
Ainsi s'achève ce doux refrain.

Pavé César ! C'est mon thérapeute qui m'a dit qu'il serait intéressant d'écrire alors j'ai essayé encore une fois. Ça s'inscrit dans une démarche permettant de "renouer avec ses émotions" d'après lui

C'est pour essayer de soigner l'alexithymie