J'ai mangé un burger hier et c'était très bon

OP
NO

Nooonnn

il y a 6 mois

J'ai vraiment apprécié ce moment
Du début à la fin
Commençons par la commande, j'ouvre ubereat, je recherche un bon restaurant, j'admire la carte et me délecte premièrement visuellement des illustrations, je commence déjà à saliver, je décide finalement de commande le Monster triple cheese, je clique sur commander, quel plaisir

L'attente est pénible, je continue de saliver, le livreur prend du retard, je continue de saliver, le livreur arrive avec 15min de retard, je viens chercher ma commande et pour punir le livreur de son retard je lui crache un gros molard à la gueule grâce à ma salive accumulé, quel plaisir

Je cours rentrer chez moi afin de fuir le livreur et d'insérer le plus rapidement possible le Monster triple cheese, je déballe le burger, quel plaisir

Le voilà, je croque dans le burger, une explosion de saveur, je me régale, quel plaisir

J'ai fini le burger, maintenant ma vie est dénué de sens jusqu'à la prochaine commande de burger, je suis dévasté, j'ai beau gardé un beau souvenir de cette dégustation je veux revivre cette expérience, voilà ce qui me pousse à continuer, voilà ce qui nourrit pas détermination

E3

eromah38

il y a 6 mois

moi j'ai mangé dans un resto étoilé
par contre le prix

OP
NO

Nooonnn

il y a 6 mois

Ce texte, bien que humoristique, aborde plusieurs thèmes philosophiques liés à la satisfaction, au désir et à la quête du plaisir. Voici quelques réflexions qu'on pourrait en tirer :

Le cycle du désir et de la satisfaction : Le narrateur illustre un cycle classique de désir, de plaisir éphémère, puis de frustration. Il commence par désirer le burger, ce qui le met dans un état d'attente et de projection. Lorsqu'il obtient enfin son objet de désir, il atteint un sommet de plaisir intense (décrit de manière exagérée et humoristique), mais immédiatement après, ce plaisir s'évanouit, laissant place à un vide et à un nouveau désir. Ce cycle peut rappeler les pensées des philosophes comme Schopenhauer, qui voyait la vie comme une oscillation entre désir et ennui.

La futilité des plaisirs matériels : Le fait que le narrateur se sente "dévasté" après avoir fini son burger souligne l'idée que les plaisirs matériels sont souvent temporaires et insuffisants pour procurer un bonheur durable. Même s'il a savouré le moment, le retour à la réalité après la consommation du burger est marqué par un vide existentiel, ce qui peut refléter une critique humoristique du consumérisme et de la recherche du bonheur à travers les biens matériels.

La recherche du plaisir comme moteur de l'action : Le narrateur admet que c'est le souvenir de ce plaisir gustatif qui le motive à continuer et à commander à nouveau. Cela pourrait évoquer une réflexion sur le rôle du plaisir dans nos vies et sur la manière dont il influence nos décisions. Ici, le plaisir devient une force qui détermine ses actions, mais on pourrait questionner si cela conduit vraiment à une vie épanouie ou simplement à une répétition mécanique des mêmes expériences.

L'humour pour masquer le malaise : Le passage avec le livreur, où l'auteur imagine cracher sur lui en raison de son retard, peut être lu comme une forme d'humour noir, un moyen de décharger l'agressivité ou la frustration liée à l'attente. Cet excès comique pourrait être vu comme une manière de détourner le malaise existentiel que le narrateur ressent à l'idée que le plaisir qu'il attend si impatiemment est en réalité si fugace.

En somme, ce texte humoristique met en lumière des réflexions sur la nature du désir, l'éphémérité du plaisir, et le vide existentiel que peuvent entraîner les plaisirs purement matériels. Il questionne, d'une manière légère, si ces plaisirs sont réellement suffisants pour donner du sens à la vie, ou s'ils ne sont qu'une fuite face à une quête de satisfaction impossible à combler pleinement.