Je demande à ChatGPT de parler comme au 19ème siècle

OP
WH

WorkingHoligay

il y a 4 mois

Gustave : Bonsoir, Armand ! Mais qu'est-ce qui t'amène par ici à une heure pareille ? Tu traînes souvent du côté de Montmartre à la nuit tombée, maintenant ?

Armand : Eh bien, tu connais ma foi dans le progrès, Gustave ! La ville change à toute allure, et Montmartre… c'est bien l'endroit où tout se passe ces jours-ci, entre les cabarets, les peintres, et j'en passe ! Ce soir, c'était pour voir une toile de ce petit, un certain Toulouse… comment déjà ?

Gustave : Lautrec, voyons ! Henri de Toulouse-Lautrec, c'est pas bien compliqué. Un drôle d'oiseau, ce garçon-là. Ses peintures, on dirait qu'il les fait au bistrot, comme ça, en pleine ivresse !

Armand : Ha ! Eh bien, ça n'enlève rien à son talent. Ses couleurs, ses formes… Ça change des portraits lisses que nos pères admiraient. Moi, j'y vois toute la vie, le vrai Paris, celui des boulevards, des brasseries, des filles légères qui se parent de leurs dentelles pour le moindre client.

Gustave : Oui, oui, c'est sûr… Mais je te trouve bien exalté, mon ami. N'oublie pas que tout ce raffut n'est qu'un caprice pour certains, une mode passagère. Dans un an ou deux, les Parisiens parleront d'autre chose. Il paraît même qu'un certain Edison, en Amérique, a inventé une lampe qui brille sans flamme ! Va savoir ce que cela changera…

Armand : Oh, j'en ai entendu parler, oui… Comment tu dis, une lampe qui éclaire par magie ? Penses-tu ! Ça ne remplacera jamais la lueur des becs de gaz qui illuminent nos rues, ni la chandelle qui réchauffe notre foyer. Quand même, Edison… Il paraît qu'il a déjà convaincu les Américains, mais nous, ici, on aime notre charme, notre Paris d'antan.

Gustave : Peut-être… Mais rappelle-toi quand même, Paris ne s'arrête jamais. La tour d'un certain Eiffel se dresse chaque jour un peu plus haut, et un jour peut-être, elle dominera le tout ! Si Paris se met à briller comme on dit que New York le fait, alors là, ce sera fini du Paris d'antan.

Armand : Hm, on verra bien. En attendant, profitons de Montmartre. Je vais chercher un verre de vin pour nous réchauffer. Quant à toi, ne sois pas si maussade !

AYAAAAO c'est réussi

OP
WH

WorkingHoligay

il y a 4 mois

La sweet:

Gustave : Bon sang, Armand, t'as raison ! Allez, va pour un godet ! Mais sois pas trop long, j'ai pas envie de poireauter comme un pierrot sous la lune.

(Armand s'éclipse pour chercher du vin, puis revient en portant deux verres à moitié remplis)

Armand : Tiens, voilà l'traitement, mon vieux ! Fait pas la fine bouche, c'est pas du grand cru, mais ça te ravigotera les guibolles !

Gustave : Ah ! Merci, l'ami. À ta santé, à la gloire de Montmartre et à toutes ces fripouilles de peintres qui viennent gribouiller nos ruelles ! [trinque] Fichtre, qu'est-ce qu'il picote, celui-là ! On dirait qu'ils l'ont tiré direct du tonneau, sans même lui donner l'temps d's'éventer.

Armand : Bah, ça donne du nerf ! Et t'sais, mon vieux, la vie est bien trop courte pour faire des chichis. On va pas jouer les aristocrates du boulevard Saint-Germain, hein ? Ici, c'est Montmartre, pas Versailles !

Gustave : T'as ben raison ! Montmartre, c'est un foutu p'tit monde en soi, un vrai nid à joyeux lurons. Rien que cet après-midi, j'ai vu Renoir et Cézanne en pleine joute de mots. Ça causait peinture, forcément, mais aussi de la vie et de l'amour ! Ces types-là, ils vivent pas comme nous… On dirait qu'ils passent leur temps à rêvasser, et nous, on trime à la sueur de notre front.

Armand : Oh, parlons-en ! Moi, ça m'fait penser aux journées d'vingt-quatre heures qu'on tape dans les ateliers. T'as beau t'fatiguer à faire d'l'ouvrage, c'est toujours le patron qui s'fait des ronds ! Et nous, on roupille dans nos piaules mal chauffées…

Gustave : Et encore, pour roupiller, faut pouvoir fermer l'œil ! Entre les mômes qui braillent, les voisins qui s'engueulent… Je t'dis, des fois j'rêve de tout envoyer valser, de monter à Belleville, ouvrir une gargote. Là, au moins, j's'rais mon propre chef ! Finies les corvées sans fin…

Armand : Ah, la belle idée, tiens ! Une gargote en haut de Belleville, j'te vois d'ici, avec ton grand tablier, la moustache en guidon de vélo, et les poches pleines d'sous ! Et puis là-bas, t'aurais le peuple avec toi, les vrais Parigots, pas les embourgeoisés. Tiens, on t'appellerait “Gustave le Tavernier” !

Gustave : Allons donc ! J'serais un vrai trogne de Belleville, avec les soiffards et les rigolos du quartier ! Mais va savoir… Peut-être qu'un jour j'le ferai, et là, mon vieux, je te mettrai au comptoir, toi, avec ta gouaille et ton sourire en biais. On ferait la paire, non ?

Armand : À d'autres, Gustave ! J'ai beau aimer causer et faire le mariole, les comptoirs, c'est bon pour y poser le coude, pas pour y servir ! Mais ça fait du bien de rêver, hein ? Allez, encore une goulée, et trinquons ! À Paris, aux artistes, et à nous, les sacrés canailles qui tenons la ville debout !

Gustave : À Paris, et à nous, alors ! Montmartre ne serait rien sans ses Parigots, ses vrais !