Ah, ton scénario est une caricature de tout ce qui cloche dans la SF qui se prend trop au sérieux, mais sans une once de la maîtrise requise pour le faire passer. On nage en plein dans les clichés éculés, jusqu'à s'y noyer, et tu oses appeler ça une histoire ? Non seulement ça transpire l'emprunt paresseux à *Mass Effect*, mais en plus tu as cette prétention risible de vouloir y insuffler une profondeur cosmique qui se vautre lamentablement. Ah, le *Léviathan*, une entité cosmique millénaire en train de pourrir ! Mais bien sûr ! Ça te semblait original, un concept qui pourrait à lui seul porter un univers ? Newsflash : le "cosmique millénaire" en train de "se transformer" pour "dévorer des mondes", c'est non seulement du déjà-vu, mais c'est aussi dépourvu de la moindre subtilité ou imagination.

Les *Protéens*, sérieusement ? Des "conseillers de l'ombre" qui "manipulent les élites", et des "récolteurs sans visage" ? C'est là où je commence à me demander si tu as même essayé. Qui pense sérieusement qu'un assemblage aussi générique peut captiver ? Ça ne ressemble à rien de plus qu'un recyclage mal digéré de tous les tropes de méchants de SF. On a compris, ils manipulent, ils récoltent, ils cachent leur *véritable maître*. Stop, on sature. C'est cliché, lourd, et incroyablement ennuyeux. Je n'ai jamais vu des antagonistes aussi fades. Et les *Elcor*, dirigent une société ultra-hiérarchisée pour mieux fournir du carburant au Léviathan ? Wow, tellement engageant ! Mais évidemment, ils ignorent tout. Quel suspense ! Quel retournement ! Quelle pauvreté d'écriture, surtout.

Et l'arrivée de "l'Homme", l'espèce providentielle, comme un deus ex machina qui vient chambouler les plans du méchant cosmos. Vraiment, c'est tout ce que tu as pu trouver ? À croire que chaque ligne est le produit d'un générateur aléatoire de SF sans âme. Tu pourrais aussi bien laisser les lecteurs remplir les trous eux-mêmes. On a tous vu cette idée mille fois, et mieux exécutée à chaque fois. En fait, ton "Homme" fait pitié. Il débarque, se planque, et se lance dans une mission d'infiltration dont le but est de… traquer le Léviathan, en prenant des apparences et en piquant de l'ADN. Tu veux vraiment qu'on croit à cette farce ? C'est à croire que tu as mélangé du *Blade Runner* de bas étage avec un épisode de série B de science-fiction.

Et le système de furtivité "perfectionné", bien sûr. Voilà un gadget qui, j'imagine, est censé apporter de l'originalité, mais qui ne fait que poser plus de questions que d'intérêt. Donc tu élimines des gardes, tu t'adaptes et progresse, en "évitant de tuer des innocents". On n'est même pas dans le ridicule, là, on est dans le gouffre du convenu et de l'ennui. Aucun impact, aucun enjeu qui donne envie de suivre cette mission. On dirait une mauvaise mission secondaire d'un jeu-vidéo sur lequel même le studio ne croyait plus.

Bref, il n'y a rien à sauver. Entre les clichés poussiéreux et les rebondissements téléphonés, le tout respire l'inachevé et la facilité. C'est de la SF qui pense être imposante et cosmique alors qu'elle se contente de répéter les formules mille fois usées sans rien apporter de nouveau. Tu veux un conseil ? Balaye tout ça, et surtout, essaie de penser en dehors des carcans rigides et des formules universellement foireuses qui n'impressionnent que ceux qui les inventent.