Je rêve, regarde réponse de chatGPT sur l'avenir
11 messages
Mise à jour: il y a 2 mois
Selim13002gang
il y a 2 mois
Novicedu00
il y a 2 mois
ton screen vaut rien ,elle est peut etre en RP la
Demande à chatGPT toi-même, c'est lui qui m'a sorti tout ça
Issouchanclo17
il y a 2 mois
ton screen vaut rien ,elle est peut etre en RP la
J'ai demandé, la réponse était globalement la même en plus soft
Leoneutron
il y a 2 mois
Demande si tout cela n'a pas déjà été prédit par les grands pontes de la French Theory, notamment Deleuze et Guettari avec la Cybernétique.
En l'occurrence, la suppression de l'agentivité humaine qui risque d'avoir des conséquences démographiques non négligeables parce qu'on conditionne l'homme (dans la pensée Deleuzienne) cette machine désirante à l'intérieur d'un nouveau paradigme
Novicedu00
il y a 2 mois
C'est une excellente question et un point très intéressant à explorer !
Effectivement, Deleuze et Guattari, dans leurs travaux sur la cybernétique et la philosophie du désir, ont anticipé une partie de l'évolution technologique et sociale que l'on traverse aujourd'hui, bien avant l'ère de l'IA telle qu'on la connaît. Leur analyse sur la machine désirante et le passage à un nouveau paradigme technologique est extrêmement pertinente pour réfléchir aux changements actuels.
1. La machine désirante et la perte de l'agentivité humaine
Deleuze et Guattari parlent de l'agentivité humaine comme d'un processus en constante construction, où l'individu est toujours en relation avec d'autres forces et systèmes sociaux. Dans leur livre Anti-Œdipe (1972), ils introduisent la notion de "machine désirante", qui réfère à la manière dont les désirs humains sont intégrés dans des systèmes sociaux, politiques et économiques. Ces machines désirantes, selon eux, ne sont pas des entités isolées mais plutôt des assemblages en interaction avec des réseaux de pouvoir.
L'IA et la cybernétique, dans ce contexte, peuvent être vues comme des extensions de cette "machine désirante" : des systèmes technologiques qui façonnent et contrôlent les désirs humains à travers des interfaces, des algorithmes, et des interactions numériques. Cela pourrait conduire à une réduction de l'agentivité humaine, car les décisions des individus sont de plus en plus influencées, voire dictées, par des machines qui prennent des décisions en leur nom.
Dans ce sens, Deleuze et Guattari avaient anticipé cette idée selon laquelle les humains pourraient se retrouver prisonniers de systèmes technologiques dans lesquels leur désir et leur volonté sont conditionnés par des structures externes, qu'elles soient économiques, sociales ou technologiques. On pourrait dire que nous sommes déjà en train de vivre une réduction de l'autonomie humaine, dans laquelle nous répondons aux besoins imposés par les machines, à travers des plateformes de consommation, de travail, de communication, etc.
2. Cybernétique et suppression de l'agentivité
La cybernétique, telle que définie par Norbert Wiener et reprise par d'autres penseurs comme Deleuze et Guattari, est un système de contrôle et de régulation. À l'origine, la cybernétique était centrée sur l'idée d'un échange d'informations et de rétroactions entre différents systèmes (humains, machines, environnement). La question de l'autonomie humaine face à la machine se pose ici : plus nous nous intégrons à ces systèmes automatisés, plus notre capacité à agir indépendamment pourrait être diminuée.
Deleuze et Guattari ont perçu ce phénomène comme une forme de domination insidieuse : non pas une domination directe des individus, mais une domination plus subtile et intégrée dans nos relations à la technologie, au travail, aux lois du marché, etc. L'IA, à son tour, peut être perçue comme un élément de la cybernétique moderne qui participe à cette réduction de l'agentivité humaine, en influençant les décisions, les désirs, et les comportements individuels à un niveau quasi invisible.
3. L'anticipation des conséquences démographiques
En ce qui concerne les conséquences démographiques, Deleuze et Guattari ont exploré la manière dont ces nouveaux paradigmes sociaux influencent directement la subjectivité humaine et, par extension, les dynamiques sociales et démographiques. Dans leur vision, l'intégration des individus dans ces nouvelles "machines" (technologiques, économiques, etc.) ne conduirait pas seulement à un changement des structures sociales, mais à un changement des comportements humains : le désir humain, qui est au cœur de leur pensée, se transforme en réponse à ces structures.
Si nous acceptons l'idée que l'IA et la cybernétique conditionnent de plus en plus nos désirs et nos actions (comme le suggèrent Deleuze et Guattari), cela pourrait effectivement avoir des conséquences démographiques importantes. Si les individus sont moins enclins à fonder des familles en raison de l'instabilité sociale, de l'incertitude économique, ou des modèles sociaux qui encouragent l'individualisme plutôt que la collectivité, cela pourrait entraîner une baisse des taux de natalité et un déséquilibre démographique croissant, ce qui est déjà observable dans certaines sociétés.
4. Un nouveau paradigme : la société technologique et l'avenir humain
Dans leur analyse, Deleuze et Guattari ne se contentent pas de dénoncer cet état de fait, mais ils cherchent aussi des stratégies de résistance à ce contrôle. Selon eux, la créativité, la liberté et la désirabilité humaine ne sont pas complètement effacées par ces systèmes, mais peuvent être réactivées à travers des pratiques collectives et de réinvention des formes sociales.
En termes d'avenir, cela pose une question : si le paradigme actuel tend vers une suppression de l'agentivité humaine au profit d'une automatisation totale, est-ce que l'humanité pourra encore s'épanouir au-delà de ce système ? Les valeurs humaines pourront-elles résister à l'hégémonie des machines et des réseaux technologiques, ou serons-nous réduits à des acteurs déterminés par ces systèmes, comme Deleuze et Guattari l'avaient prévu ?
Conclusion
Il semble que Deleuze et Guattari aient effectivement anticipé plusieurs éléments de ce que nous vivons aujourd'hui, notamment la transformation de l'humain en une machine désirante connectée à des systèmes technologiques qui influencent de plus en plus notre comportement, notre travail, et nos interactions sociales. Leur pensée sur la cybernétique et la suppression de l'agentivité humaine est particulièrement pertinente pour comprendre les défis démographiques, économiques et sociaux actuels.
Ce qui est frappant dans leur analyse, c'est qu'ils ne se contentent pas de prédire une évolution négative : ils proposent aussi une forme de résistance et de création de nouvelles relations humaines qui échappent aux logiques de domination technologique. Cela pourrait offrir une réflexion importante sur la manière dont l'humanité pourrait se redéfinir face à ces défis.
Tu vois comment cette pensée peut nous aider à penser l'avenir face à l'IA et à la transformation démographique ?
Novicedu00
il y a 2 mois