Je n'ai pas peur d'essuyer un refus. J'ai plus peur qu'elle envenime ma situation avec l'institution policière.

Mais ça ne lui ressemblerait pas, au pire elle va juste me dire qu'elle ne veut pas me faire licker ses feetents et me suggérer fortement de revenir dans son cabinet pour des soins plus classiques.

''Pour le contexte :

En fait, la police m'a intercepté pour une affaire d'escorting, et j'ai écopé d'un stage de 200€ dans un association abolitionniste. Il y avait 2 psys, 1 sexologue, 1 sociologue.

Je suis tombé fou zinzolax d'une jeune psy et elle m'a proposé de la revoir dans son cabinet

Voici ma lettre pour essayer de lui lécher les pieds :

J'ai pris rendez-vous car je suis empêtré dans un dilemme cornélien,

Et j'aimerais bien vous lire un texte plutôt que de vous parler spontanément parce que j'ai besoin de structurer mon propos et je suis un énorme autiste plus à l'aise à l'écrit, surtout quand je ne connais pas bien mon interlocuteur.''

Chapitre 1.
Non je rigole,

Bon par contre ça va être un peu long, veuillez m'excuser par avance.

J'aimerais arrêter la prostitution,
pas par vertu morale,
juste par choix rationnel.
C'est simplement car j'ai pas le choix,
par rapport à ma reconversion professionnelle.
Il me faut un casier vierge, net.
Et je ne peux pas risquer de payer des amendes exorbitantes en cas de récidive.

Mais il y a un petit problème,
les putes me manquent déjà.
Dans les temps troubles que j'affronte actuellement,
c'était mon seul plaisir dans la vie.
Je consomme des prostituées depuis mon premier salaire d'apprenti.
En somme, depuis mes 15 ans.
La prostitution, c'est une partie de mon identité.

Et, Historiquement, la prostituée,
c'est la femme sacrée qui porte Rome du bout de ses bras.
C'est l'un des piliers de la civilisation Occidentale.
La culture Occidentale devrait réhabiliter ce qui fait ce que nous sommes,
Nos origines culturelles.
Votre collègue m'a parlé du sobriquet nauséabond et infamant,
pour dévaloriser la prostituée au moyen-âge :
Dévidoir à foutre… ou je ne sais quoi.
Mais, moi, ma came c'est l'Antiquité.
Et le respect culturel de la pute qui va jusqu'à l'ériger en déesse
Oui, dans l'antiquité occidentale,
Même si sa perception est ambivalente,
et pas encore assez progressiste à mon goût,
La Putain est une déesse.

Vénus Erycina, symbolise cette dualité :
La matrone et la putain,
La génitrice de l'Empire Romain,
et l'incarnation du plaisir sexuel.
Elle est la main tendue qui soutient Rome, car derrière chaque empire conquérant,
il y a une promesse de luxure et de démesure, une hubris qu'il faut maîtriser.
Une légitimation du pouvoir par le désir.

Contrairement aux abominations culturelles que sont
le *
le *
et l'*
La spiritualité et la culture gréco-romaine n'a jamais méprisé la chair :
Elle l'a codifiée, exploitée, divinisée et canalisée.

Et Vénus Erycina,
avec son temple perché sur le mont Capitolin,
Elle regarde la cité en contrebas, Rappelant que même les guerriers les plus féroces,
Et loyaux à la masculinité toxique,
Finissent toujours par s'agenouiller devant une femme sacrée.
Un amour, une matrone, une putain.

Chapitre 2
Bon en fait je rigolais pas lol

Je ne sais pas si je suis capable d'arrêter la prostitution,
mais j'aimerais trouver une alternative plus soft ou éthique.
Réellement, sans troller,
je veux m'affranchir des réseaux criminels coercitifs.
Je veux laisser l'impact psychologique le plus minime possible,
sur la femme indépendante qui s'adonne à cette noble activité.
Et j'avais pensé à quelque chose.
Je suis atteint de paraphilies très légères,
Dieu merci.
Elles sont toutes pénalement légales si elles sont appliquées dans un cadre non prostitutionnel.

En tant que feetslover, j'aime les beaux pieds des belles femmes.
Je peux prendre du plaisir juste en les massant,
En les humant et en les embrassant.
Et je voulais justement savoir,
Si c'était aussi illégal,
de proposer à une femme d'adorer ses pieds contre une somme.
En sachant que ça ne peut pas être considéré comme un rapport sexuel explicite.
Il faut plutôt voir ça comme une démarche progressive de sevrage.

Ma deuxième question,
c'est d'abord un constat et une affirmation :
Vous êtes un joyau de la génétique,
forgé par l'impitoyable sélection naturelle,
dans les forges Darwiniennes de l'Enfer.

Peut-être un fruit délicieux du métissage Eurasien… et malheureusement défendu pour beaucoup d'entre nous,
La plèbe génomique,
La classe sociale inférieure de la biologie.

Si dans une perspective purement hypothétique et abstraite,
Je vous proposais 100€,
pour prendre soin de vos pieds,
ce qui n'est pas le cas jusqu'à preuve du contraire,
Vous seriez intéressé à combien sur une échelle de 1 à 10 ?
Je ne veux pas me dédouaner,
mais il faut bien avouer,
qu'à ce stade de la conversation,
je n'ai pas encore franchi le rubicon juridique.
C'est juste pour l'exercice intellectuel et la réflexion purement abstraite.
Et peut-être pour songer à un processus de sevrage progressif,
qui s'inscrit dans une démarche,
se voulant, du moins,
à ce stade de la conversation,
non répréhensible et très abstraite.

Si elle me répond que je suis timbré et que j'ai besoin de soins, pas de lui lécher les pieds, bam, je lui lis ça :

Après je ne viens pas vraiment pour me faire soigner,
Je dois combattre seul les affres de ma psyché.
C'est peut-être une injonction liée à ma masculinité toxique,
J'essaye aussi de travailler dessus.
Mais moi, je suis surtout venu pour savoir si vous seriez intéressée pour vivre une aventure de feetslover.
Je crois au destin, derrière la Police Nationale, c'est la Providence qui m'a envoyé à vous.

Vous pourriez me guider en incarnant la symbolique de Venus,
Et, moi, je serais votre eunuque du système prostitutionnel.
Je prêterai serment de ne plus jamais salir une prostituée,
Et j'arriverais à respecter ce pacte sacré,
Si vous m'offrez le privilège de la rédemption,
de pouvoir m'agenouiller, m'apaiser et m'abandonner à vos doux pieds merveilleux.
Qui indiqueront Le Monde Nouveau du sevrage prostitutionnel.

Elle est sublime les kheys, je me sens obligé de tenter.

Personne va lire ton pavé malaisant