Je suis MAITRE de CONF en MATHS

OP
EI

EIBougnador

il y a 18 jours

Des questions ?

RE

Repertoir

il y a 17 jours

Ton domaine de recherche ?

RO

Roncys

il y a 17 jours

Contre exemple au théorème spectral dans MN(C) vite

C7

Cajual74

il y a 17 jours

P=NP ?

XI

Xiaomied

il y a 17 jours

Dans quel fac peut être que tu es mon prof

K8

Ksuezp853vf0j13

il y a 17 jours

Nombre d'heures de travail par semaine et salaire

JA

JustARandomPNJ

il y a 17 jours

On sait qui t'es ElBougnador, plus besoin de te présenter.
T'as des thésards ?
T'as le temps d'avancer sur ta recherche ?
Quels sont les qualités d'un bon doctorant selon toi ?

OP
EI

EIBougnador

il y a 17 jours


Contre exemple au théorème spectral dans MN(C) vite

Ah oui, j'aurais dû préciser que je suis un parano qui ne donne pas d'infos susceptibles de contribuer à m'identifier. Donc le titre de mon topax est débile

Disons que je réponds aux questions sur le métier en général ou sur les maths (questions qui vous intéressent, pas pour me tester) mais pas aux questions sur moi précisément, du moins dès que ça peut donner lieu à des recoupements.

Bref, je skippe sans les citer les questions certes intéressantes auxquelles je ne souhaite pas répondre au motif de l'anonymat

Quel est l'énoncé que tu appelles "théorème spectral dans MN(C)" ? Mais bon, de toute façon, c'est le genre de question assez classique où le plus simple est de demander à google.

Je ne sais pas. Je ne serais même pas prêt à parier fortement que la réponse est telle ou telle.

A quelques centaines d'euro près, disons 3k5 par mois sur le compte en banque

Le nombre d'heures est aléatoire de ouf et je ne saurais même pas le mesurer. En effet, la recherche est une activité de la pensée, qui peut devenir obsédante. Ce n'est pas comme s'il convenait de comptabiliser des heures passées devant un bureau : tu peux avoir le crâne qui se met à turboturbiner alors que t'es en train de marcher ou sur le point de t'endormir...

Je pense que peut y avoir des semaines à 12 et d'autres à 60 ou plus, avec aussi plein de semaines banales rôdant autour de 35...

Ca dépend des phases. Sur le long cours, oui, et heureusement !

OP
EI

EIBougnador

il y a 17 jours

Quels sont les qualités d'un bon doctorant selon toi ?

Il n'y a pas une recette miracle unique de comment bien gérer sa thèse. Mais en effet, on peut tout de même chercher à dégager certaines lignes directrices. Je vais donc lister des qualités. L'idée n'est pas qu'on doive toutes les avoir mais que plus on en a, plus ça aide.

  • Persévérance : ne pas se décourager quand quelque chose te résiste pendant des mois.
  • Être ou devenir compétent dans ce qu'on doit faire. C'est-à-dire en maths mais aussi en rédaction d'articles.
  • Une certaine solidité psychologique. Ne pas tomber dans le syndrome de l'imposteur, ni se comparer stérilement aux autres, ni être tétanisé par la feuille blanche. La solidité psychologique sera aussi utile aux phases ultérieures pour les candidatures postdoc ou aux postes permanents.
  • Avoir ou développer une certaine autonomie.
  • Régularité dans le travail.
  • Que ça matche avec le directeur de thèse : bonne communication notamment.
  • Si en plus, tu as une espèce d'étincelle, d'inspiration, d'intuition : bref, si le feu mathématique t'habite, ne serait-ce qu'un peu, ça ne peut qu'être une bonne chose.
  • Aimer ce que tu fais. Je ne parle pas tant de l'amour qui serait une émotion de passion valide à chaque instant dans un idylle où personne ne se fait la gueule. Je parle plutôt d'un amour construit qui fait que même quand t'es fâché avec les maths, tu continues de les aimer.
  • Si tu trouves de la valeur ou du sens à ce que tu fais, ça ne peut qu'être une très bonne chose.

Si vous voulez comparer à d'autres conseils, il y a par exemple ceux du Tao par ici https://terrytao.wordpress.com/career-advice/

JA

JustARandomPNJ

il y a 17 jours

Il n'y a pas une recette miracle unique de comment bien gérer sa thèse. Mais en effet, on peut tout de même chercher à dégager certaines lignes directrices. Je vais donc lister des qualités. L'idée n'est pas qu'on doive toutes les avoir mais que plus on en a, plus ça aide.

  • Persévérance : ne pas se décourager quand quelque chose te résiste pendant des mois.
  • Être ou devenir compétent dans ce qu'on doit faire. C'est-à-dire en maths mais aussi en rédaction d'articles.
  • Une certaine solidité psychologique. Ne pas tomber dans le syndrome de l'imposteur, ni se comparer stérilement aux autres, ni être tétanisé par la feuille blanche. La solidité psychologique sera aussi utile aux phases ultérieures pour les candidatures postdoc ou aux postes permanents.
  • Avoir ou développer une certaine autonomie.
  • Régularité dans le travail.
  • Que ça matche avec le directeur de thèse : bonne communication notamment.
  • Si en plus, tu as une espèce d'étincelle, d'inspiration, d'intuition : bref, si le feu mathématique t'habite, ne serait-ce qu'un peu, ça ne peut qu'être une bonne chose.
  • Aimer ce que tu fais. Je ne parle pas tant de l'amour qui serait une émotion de passion valide à chaque instant dans un idylle où personne ne se fait la gueule. Je parle plutôt d'un amour construit qui fait que même quand t'es fâché avec les maths, tu continues de les aimer.
  • Si tu trouves de la valeur ou du sens à ce que tu fais, ça ne peut qu'être une très bonne chose.

Si vous voulez comparer à d'autres conseils, il y a par exemple ceux du Tao par ici https://terrytao.wordpress.com/career-advice/

Merci pour la réponse construite, je C/C pour un pote en M2 apprentissage statistique qui hésite.

RE

Repertoir

il y a 17 jours


Des questions ?

Du coup ça arrive doucement mais sûrement le fait de devoir vérifier tout papier sur assistant de preuve de nos jours ?

OP
EI

EIBougnador

il y a 17 jours

Du coup ça arrive doucement mais sûrement le fait de devoir vérifier tout papier sur assistant de preuve de nos jours ?

Pour l'instant pas du tout non.

Ce qui arrive, c'est que certains matheux normaux (pas spécialisés côté preuve automatique) se mettent à s'intéresser à la vérification de preuve par ordinateur et que, en se mettant ensemble, des matheux normaux parviennent désormais à vérifier la correction de preuves assez subtiles.

Les sujets algébriques se prêtent assez bien à cela mais sur des sujets plus analytiques ou probabilistes, on a encore un siècle de retard sur ce qui se fait en recherche actuellement.