L'auteur : Est-ce que tu as réellement, dans ton for intérieur, la volonté de t'en sortir ? Permets-moi d'en douter.

Le problème, actuellement, c'est que ta volonté est justement mise à mal par tous ces barbituriques dont on t'assomme quotidiennement, avec des doses élevées. C'est pour cette raison qu'il faut que tu sortes de cet endroit le plus rapidement possible. Le pire quand on est dépressif, c'est de se complaire dans son état en recherchant des personnes qui t'y confortent : cela devient alors un cercle vicieux et terrible.

Tu as besoin pour le moment de personnes qui t'aident concrètement. Le CHRS te donne l'opportunité de ne pas être à la rue. Étant donné ta situation, tu remplis les conditions d'admission. Si pour l'instant tu ne peux pas entreprendre la première démarche qui est d'aller trouver le service social de la mairie, tu peux les contacter par téléphone en leur expliquant ta situation et ils s'occuperont pour toi du reste.

Détache-toi de ton passé qui t'a mené là où tu es actuellement. Le passé est le passé, ça ne sert à rien de se dire "Si seulement je n'avais pas fait ça !" : ce qui est fait est fait, on ne peut plus revenir en arrière. C'est à partir du présent que tu peux changer les choses en te servant des leçons du passé sans rester accroché à lui. En te construisant à partir du présent, tu auras alors une meilleure image de toi-même qui effacera l'ancienne. Il faut que tu aies des pensées positives, c'est primordial mais pour ça il ne faut plus que tu prennes ces saloperies qu'on te prescrit chaque jour et qui te détruisent lentement mais sûrement.

Je réitère mon conseil : occupe-toi dès lundi de contacter le service social de la mairie en leur expliquant très exactement ta situation. Ne continue pas à perdre tes journées.