Il est surtout connu dans la communauté scientifique internationale pour la qualité supérieure du contenu de ses publications et de sa longue liste d'auteurs de renom, tous des experts de premier plan dans le monde scientifique, y compris des lauréats du prix Nobel et des chercheurs scientifiques émérites.
Le livre en question:

Voici la review fait par un certain Murray Jarvik:

Hoffer et Osmond ont tenté de réunir dans un seul ouvrage des informations complètes sur les variétés et les sources de substances hallucinogènes, ainsi qu'une étude de leurs effets psychologiques et physiologiques, et de discuter des mécanismes d'action de ces agents en mettant l'accent sur leur structure chimique et sur les transformations métaboliques possibles des composés. Un tel ouvrage pourrait combler un vide, car aucun volume digne d'intérêt n'a été proposé depuis Phantastica de Louis Lewin, publié en 1931.
Hoffer et Osmond ont tous deux des références impressionnantes, puisqu'ils se sont intéressés aux agents hallucinogènes dès 1954.
La suggestion faite par Hoffer, Osmond et Smythies en 1954 selon laquelle l'adrénochrome, une forme oxydée de l'épinéphrine, pourrait être responsable de la shizophrénie était à la fois audacieuse et plausible, et elle a donné lieu à des recherches dans de nombreux laboratoires.

La plupart des chercheurs compétents n'ont pas trouvé de niveaux significatifs d'adrénochrome dans le sang des sujets normaux ou anormaux et ont conclu qu'il ne jouait probablement pas de rôle dans la physiologie humaine, mais la théorie a stimulé l'intérêt pour la possibilité que les catécholamines puissent jouer un rôle dans les maladies mentales, et cette idée a maintenant atteint une proéminence et une respectabilité inégalées dans la psychiatrie et la pharmacologie.

Les graves défauts du nouveau livre de Hoffer et Osmond sont donc particulièrement regrettables.
A ma grande surprise, il n'y a pas un mot sur le cannabis, une drogue connue pour provoquer des hallucinations et des pensées désordonnées, et qui a un impact sur la santé mentale.
Alors que 170 pages sont consacrées à l'adrénochrome et un court chapitre entier à la taraxéine (ahi) , aucun des deux n'est incontestablement hallucinogène.

Les auteurs soutiennent résolument leur hypothèse concernant l'adrénochrome et la shizophrénie, ignorant toutes les preuves contradictoires de la littérature comme s'ils n'en étaient pas conscients et décrivant diverses thérapies chimiques qu'ils ont employées avec des shizophrènes pour contrer l'effet présumé de l'adrénochrome.

source:
https://www.science.org/doi/10.1126/science.160.3830.868.a