Voilà, à l'heure qu'il est je suis encore sous le choc...

Il était vers 18h et j'étais sorti pour rencontrer mon plan Tinder, des mecs assis dans le fond écoutaient des musiques vraiment fort

Du coup ils ennuyaient tout le monde mais moi j'y prêtais pas trop attention

Arrive le moment où je descends à mon arrêt. C'est un endroit où personne descend sauf moi, seulement là, j'entends les fouteurs de merde sortir en même temps.
Un peu stressé, je me dépêche et j'entends derrière moi : "Hey, Félix, jette un œil à ce manant là bas !"

La, je me retourne, en stressant un peu et je vois 4 mecs entre 17120 ans avec des bérets et des culottes de laines qui me dévisagent. L'un d'eux, qui avait l'air d'être le meneur, dit : " Bon les loustics, ça vous dit qu'on détrousse ce palefrenier ? Il m'a l'air bien crâneur, le bougre.". Ce à quoi les 3 autres répondirent "avec vigueur !".

J'étais vraiment paniqué et j'ai essayé de m'enfuir mais je suis tombé et ils m'ont encerclé. Le meneur m'a relevé par le col et m'a dit: " Je suis Hubert, et tu vas nous soumettre ta bourse, pourceau ! Ou tu vas prendre la déculottée de ta vie !". J'ai répondu, d'une voix tremblante: "Non, lâchez moi putain !" et je me suis dégagé.

Daniel, le plus hargneux de la bande a alors lancé : " fripouille, exécute toi sur le champ et soumets nous tous tes biens !" puis il m'a mis des petites claques humiliantes et, en faisant signe de venir à son comparse, il m'a dit : " Hector fait de la savate depuis 2 ans et demi, il va te rosser comme il faut, misérable."

Je vois donc Hector, gaillard costaud, s'avancer vers moi et me mettre au sol le pied sur la tête

Hector s'approche et me met une droite bien sentie en hurlant : " prends ça, traître à ta patrie !". Sonné, j'ai profité d'une ouverture pour m'enfuir.

" Par Saint-Benoît ! Il s'enfuit, le fieffé penaud !" hurla Hubert, le 4ème larron.

" Tu ne paies rien pour attendre, goujat de pacotille, maudit sois ton sang de nanti !" ajouta Félix dans une ultime course poursuite.

Là, je viens de rentrer chez moi et honnêtement, je ne sais pas trop quoi penser.