Jean, 11 ans, tabassé et agressé sexuellement par ses CAMARADES en COLONIE de VACANCES

OP
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compasdansloeil

il y a 6 mois

Jean, 11 ans, originaire de la Somme, a voulu partir en colonie de vacances fin aout afin de découvrir la Bretagne
Des activités sportives, des visites, des sorties pour se baigner, tout était prévu pour que cela se passe pour le mieux

Mais en descendant du bus à la fin de la colonie, Marie-Cécile retrouve son fils couvert de bleus
Les hématomes disparates virent au jaune, d'autres sont très récents
Il présente également un cocard et une inflammation de la machoire

https://image.noelshack.com/fichiers/2024/36/2/1725350329-image.jpg

Affolée, Marie-Cécile l'emmène immédiatement au commissariat

Jean avoue aux gendarmes avoir été roué de coups par ses camarades de chambre tout le séjour
Il explique aussi qu'il a vécu plusieurs tentatives de viol dans les douches par le même groupe de garçons, mais il est parvenu à se défendre et à partir en courant pour se cacher dans un buisson du parc de l'établissement, il y serait resté caché plusieurs heures, jusqu'à la tombée de la nuit

Il évitait donc au maximum de se rendre aux sanitaires

Plusieurs fois, Jean a été contraint d'esquiver le repas du soir pour se cacher et éviter les violences
Les animateurs n'ont pas notifié son absence

Jean a également demandé aux animateurs en charge d'appeler sa mère pour qu'elle vienne le chercher, ce que le personnel éducatif aurait refusé en argumentant "si c'est pour te plaindre de la colo ça sert à rien"

Les animateurs disent ne "pas avoir eu connaissance" des violences
Les chambres supposément surveillées ne l'étaient pas
La médecine légale ne comprend pas comment le personnel éducatif n'a pas pu voir les hématomes très visibles sur le corps de Jean

Marie-Cécile et une association de parents d'élèves dans l'Ains questionne :"Pourquoi ne se sont-ils pas aperçus que Jean loupait le repas ? L'appel n'était donc pas fait régulièrement ? Pourquoi les chambres n'étaient pas surveillées ? Pourquoi les blessures n'ont pas été traitées ? Où étaient les animateurs supposés assurer la sécurité des enfants ?"

Le directeur de l'association aurait répondu :
"Il n'y a pas eu de bagarres, ce sont des chamailleries, du chahut entre enfants, rien de plus"

Témoignage de la maman de Jean : https://www.youtube.com/watch?v=SXeBfO4eyOI

Les articles :
https://www.liberation.fr/societe/police-justice/somme-un-enfant-de-11-ans-revient-de-colonie-de-vacances-couvert-de-bleus-sa-mere-porte-plainte-pour-violences-aggravees-20240902_ESEADAHDJVGQRC2S3JHSZEVWHM/
https://www.leparisien.fr/societe/famille/tas-2-minutes-pour-te-laver-sinon-on-te-frappe-la-mere-de-jean-raconte-le-calvaire-de-son-fils-en-colo-02-09-2024-XLDBAZQQFBB7NKBIRULR3PNXDM.php
https://www.letelegramme.fr/bretagne/son-fils-revient-couvert-dhematomes-dune-colonie-de-vacances-en-bretagne-une-enquete-interne-ouverte-par-lorganisateur-6652983.php
https://www.ladepeche.fr/2024/09/02/ils-le-frappaient-a-chaque-pause-ils-lont-mis-a-quatre-pattes-un-garcon-de-11-ans-martyrise-durant-une-colonie-de-vacances-12171791.php

OP
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compasdansloeil

il y a 6 mois

Extrait de l'article :

«Quand j'ai récupéré Jean à la descente du bus, il a sauté dans les bras de sa grande sœur», se remémore Marie-Cécile Lemaire. Son fils est parti en colonie de vacances du 23 au 29 août dans la commune de Camaret-sur-Mer (Finistère). Un séjour pendant lequel le garçon de 11 ans explique avoir subi des violences et du harcèlement de la part de trois autres garçons du même âge. À son retour, il porte des lunettes de soleil pour tenter de camoufler un coquard et refuse d'expliquer à sa mère ce qui vient de lui arriver.

En inspectant le corps de son fils, Marie-Cécile découvre des bleus «sur ses bras, ses jambes, son dos, son ventre». «Une petite fille est intervenue pour me dire que ça n'est pas de sa faute», explique-t-elle à Libé. Dans un post sur Facebook, elle indique n'avoir eu «aucune explication des animateurs sous prétexte que Jean n'était pas dans leur groupe» et dénonce l'incompétence des encadrants de l'organisme EJ'N, mandatée par la Communauté de communes Sommes Sud Ouest (CC2SO) pour organiser la colonie comprenant une centaine d'enfants.

Jean finira par se confier à ses cousins lors d'un trajet en voiture : «j'apprends qu'il a été réveillé tous les matins par des claques, que les coups de claquettes continuaient le midi et le soir», explique sa mère. Selon elle, son fils a également été menacé de mort : «de toute façon, si tu parles, tu es un homme mort». Si son calvaire se passe majoritairement dans la chambre, il continue jusque dans les douches, que Jean décrit comme n'étant pas surveillées. Le jeune garçon révèle ne pas s'être lavé tous les jours pour éviter les sévices. «Un soir, ils l'ont mis à quatre pattes et ont essayé de lui retirer son pantalon», s'étrangle Cécile. Son fils explique avoir réussi à se débattre et à fuir : «il s'est caché dans un buisson. Ce soir-là, il n'a pas mangé et personne ne s'est aperçu qu'il n'était pas à table».