Jean-Marie Le Pen, cet affreux tyran

OP
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gosedi_3

il y a 3 mois

Ah, 2002… Une époque où l'on pouvait encore être surpris en politique ! Cette année-là, la France découvre avec effroi que Jean-Marie Le Pen, leader du Front National, ose proposer des idées tout droit sorties des heures les plus sombres de notre histoire… comme contrôler l'immigration, expulser les clandestins et punir les criminels. Un programme évidemment d'inspiration nazie ou du moins, c'est ce qu'on nous a seriné à longueur de médias.

Imaginez l'horreur : il voulait qu'un pays décide qui peut entrer sur son sol. Complètement fou, non ? Après tout, tout le monde sait qu'une nation moderne doit laisser ses frontières grandes ouvertes, au risque de devenir une simple zone géographique sans identité propre.

Et parlons de la sécurité : oser suggérer que l'on applique réellement la loi et que la prison doit être un endroit où l'on purge une peine, plutôt qu'un centre de loisirs ! Une vision autoritaire, évidemment. Tout bon républicain sait que la meilleure façon de lutter contre la criminalité, c'est de la comprendre, de lui trouver des excuses et de réinsérer les délinquants à coups d'ateliers de théâtre et de stages en entreprise.

Quant à la préférence nationale, scandale absolu ! Comment pouvait-on imaginer que les aides financées par les impôts des Français puissent être réservées aux Français ? Quelle idée rétrograde ! L'argent public doit, bien entendu, être redistribué au premier venu, sous peine d'être taxé de xénophobie.

Et que dire de sa vision économique ? Protéger l'industrie française, favoriser la production locale, limiter l'influence de Bruxelles… Des lubies archaïques, bien sûr ! Tout le monde sait que l'avenir appartient au marché mondial et aux décisions prises par des technocrates non élus, bien loin des préoccupations du peuple.

Bref, en 2002, Jean-Marie Le Pen avait un programme si terrifiant que près de 18 % des électeurs ont eu l'impudence d'y adhérer au premier tour. Heureusement, la démocratie a triomphé : il a été diabolisé, rejeté, et Jacques Chirac a pu être réélu avec un score digne d'une république bananière.

Depuis, tout va mieux. Nous avons bien compris que l'identité nationale, la souveraineté, la sécurité et la protection économique sont des concepts rétrogrades, et que seul un État faible, ouvert à tous les vents, peut nous garantir un avenir radieux.

Merci, Jean-Marie, d'avoir servi d'épouvantail. Grâce à toi, nous avons appris à aimer le progrès, celui qui ne protège rien ni personne, mais qui fait de nous des citoyens du monde… à défaut d'être encore tout à fait chez nous.

CR

Crusadyop

il y a 3 mois

Merci a Jmlp d'avoir servi d'épouventail et permi d'avoir des député comme daniel cohn bendit qui nous écris de super livre sur ces voyages et amour acclamé par l'opposition (gauche)
OP
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gosedi_3

il y a 3 mois


Merci a Jmlp d'avoir servi d'épouventail et permi d'avoir des député comme daniel cohn bendit qui nous écris de super livre sur ces voyages et amour acclamé par l'opposition (gauche)

Tu imagines le drame s'il avait été élu et avait appliqué son programme