Le cuir et le vinyl préparés, le donjon baché, eros et aphrodite sont terrifiés par la soirée de ce soir.

Dans une chambre sans fenêtre, s'ouvre un spectacle macabre,
Où le plaisir et la douleur se mêlait dans un accord sinistre.
Elle, offerte à lui sur l'autel de leur amour pervers,
Se laissant dominer, son âme s'effaçant comme une éclipse reversée.

Il fit glisser ses mains le long de sa peau, y traçant un feu ardent,
La faisant frémir d'un plaisir qu'elle ne voulait pas sentir.
Les menottes cliquetèrent, liant ses poignets aux chaînes du lit,
Elle se soumit sans protestation, son coeur battant en rythme effréné.

Il siffla des instructions, l'ordonnant de le suppliant à genoux,
Lui arrachant des gémissements qu'elle voulait cacher au grand jour.
La fessée tomba sans pitié sur son corps nu et tremblant,
Son esprit se brouilla alors que la douleur se faisait insistante.

Les insultes pleuvaient, abreuvant sa volonté déjà à l'abandon,
La femme ne se rebellait pas, elle acceptait tout avec une soumission effrayante.
Il la pénètre sans ménagement, la faisant hurler de douleur et d'extase,
Tout en serrant ses poignets, lui montrant ainsi qu'il est son maître sans faille.

Les gémissements se transforment en cris de plaisir mêlés de souffrance,
Lui imposant une jouissance violente et interdite par la morale et la raison.
Leur union sexuelle atteignit des sommets obscènes et pervers,
Un acte de dominance et de soumission, comme un rite païen dans les ténèbres.

La nuit s'étirait longuement, les amants se libèrent enfin du plaisir malsain,
La femme portant la marque indélébile d'un acte qu'elle voulut effacer en vain.
Leur relation sexuelle violente et dominante, un secret partagé à jamais,
Un souvenir qui les reliait par une chaîne invisible dans l'ombre des cœurs.