Anne de Bretagne, lors de son second mariage, elle proposa à Louis XII le traité d'union de la Bretagne ET de la france.
Le "ET" veut dire que la Bretagne reste un pays à part entière sans que jamais la france ne vienne y mettre son vilain nez.
Ce traité est fait de cheffe d'état à chef d'état, d'égale à égal.
Louis XI accepte, ce qui fait que plus jamais, la Bretagne et la france ne se feront la guerre.
Ce traité sera suivit d'autres qui unira des nations dans le monde car il est le 1er du genre et c'est sur ses conditions que sont faits les suivants.
Notez aussi qu'il est BILATÉRAL.
En 1532, la france impose par la force et la violence l'union de la Bretagne A la france.
Qui, en Bretagne traite de l'affaire?
Personne.
Alors, afin d'éviter un bain de sang inutile à Vannes, les États de Bretagne le signe tout en sachant qu'ils ne sont nullement habilités à la faire.
Ce qui veut dire que, JURIDIQUEMENT, LEGALEMENT et OFFICIELLEMENT, la Bretagne n'est jamais devenue française.
La seule qui pouvait faire quelque chose est la seconde fille d'Anne de Bretagne et Louis XII, Renée, véritable héritière de la Bretagne, mais les bâtards de france l'auront jaillée de la cour pour lui faire épouser un duc italien.
Cette pauvre Renée n'aura pas le droit à un mariage digne de son rang de princesse.
Et là, la france prétend "posséder" la Bretagne.
D'un pays européen, elle en fait une région qu'elle va piller jusqu'à aujourd'hui.
En 1789, lors de l'abolition des droits et des privilèges, les membres présents des États de Bretagne n'y consentent pas tant qu'ils n'auront pas soumis cette clause au siège des Etats de Bretagne.
Les assassins leur répondront que leur seule présence suffit pour accepter l'abolition des droits et des privilèges.
Ces mêmes États seront jugés et suspendus par les criminels...
1790, création des départements: la Bretagne se verra grignotée de ses Marches les plus au sud...
XXème siècle: amputation antidémocratique de la Bretagne.