Coucou les amis, c'est encore moi.

Alors, comme vous le savez déjà, ça fait bientôt six mois que je suis célibataire - relation saine de 6 ans mais nous avons préféré, d'un commun accord (euh, qu'est-ce que je raconte, c'était plutôt sa décision à lui à vrai dire, ah ah, mais c'était mieux comme ça), de nous séparer. Ce sont des choses qui arrivent, vous me direz, et vous auriez bien raison. Au début, ça a évidemment été un peu difficile, j'ai pu lâcher quelques larmes (pas beaucoup, parce que je suis une femme forte), mais je me bien vite remise debout, prête à attaquer, et à sortir mes griffes (pas vraiment).

Je vous épargnerai mes mésaventures de ces derniers mois (car il y en a eu plusieurs, et de très drôles), pour directement passer à la plus récente. Tout commence début août 2024, lorsque, je décide de matcher un mec qui me semblait plutôt sympa : il avait posté une photo de lui déguisé en fille sur Tinder, et, ayant un goût pour les traps, je me suis directement dit que cet homme serait bientôt le mien.

Je commence donc à l'aborder en l'appelant princesse et en lui envoyant plein d'émojis féériques. Il répond par la positive, et une conversation des plus agréables s'en suit, vous pouvez me croire.

Il était très doué pour les jeux de mots, et il faut dire que je suis sensible à ce genre de qualités (j'ai fait une terminale L, il y a longtemps, et ai connu une relation avec un pervers narcissique). Mais ce n'était pas tout à fait un trap comme les autres : il avait un visage plutôt dur et viril, il était très brun, et ce contraste m'attirait pas mal (j'aime les bruns, et la sensibilité).

Il avait un humour que je qualifierais de JVCien, et je me suis directement sentie comme un poisson dans l'eau dans ce début de relation. Il me propose très vite une rencontre, que j'accepte. Et c'est avec les étoiles dans les yeux que, le jour de la rencontre, je l'aperçois au loin, m'attendant, affublé de son petit sourire en coin et d'un tote-bag, place Clichy, à Paris.

Tu yap

Bon, si vous lisez pas, c'est pas la peine que je me donne la peine de vous écrire.