La sensation de vide spirituel immense qui t'engouffre après une énième baise médiocre avec un type que tu reverras probablement jamais, la poisseur moite et les relents de moisi d'une vie vitrifiée par la pornographie accessible et les plaisirs multipliés à portée de main

Le règne de la quantité et l'édification de la sensation éphémère en tant que dogme impalpable régissant ton existence dissolue

L'absence de Dieu comme exode perpétuel, vainement compensé par la poursuite d'une sanctification de l'instant présent toujours ramené à sa finitude

L'abandon au moindre vice qui puisse te faire miroiter l'apparition soudaine du sens et de la fin du calvaire, pourtant implacablement perpétué par ton absence de repères

Triste en vrai