La disparition ontologique dans l'égarement au sein de la Nature

OP
NU

NatsuhiUmineko

il y a 8 mois

Il faut fixer son attention sur la nature même. À force de scruter les paysages, on finit par s'y incorporer et oublier sa propre existence. C'est ainsi qu'on peut saisir le principe ontologique de la création cosmique sous toutes ses formes. Dans la contemplation, le sujet et l'objet s'effacent, la nature et l'homme fusionnent, plus rien au monde à part quelque chose d'ineffable et d'invisible, quelque chose qui circule partout et toujours, quelque chose qui agit efficacement sans laisser aucune trace. https://image.noelshack.com/fichiers/2024/37/5/1726221767-image.png
Le chemin n'est pas fait pour aller vite d'un point A à un point B, il est fait pour se perdre, et perdre du temps. Ou prendre son temps, sil l'on veut. Retrouver un monde à taille humaine et ses humains habitants. Ses animaux et ses végétaux. Chaque nouvelle erreur est une nouvelle rencontre, chaque pas sur un sentier en creuse davantage l'existence sur la croûte terrestre, et l'on zigzague autour de la modernité à quatre kilomètres à l'heure. https://image.noelshack.com/fichiers/2024/37/5/1726221767-image.png

OP
NU

NatsuhiUmineko

il y a 8 mois

les peintres-poètes d'extrême-orient et les penseurs continentaux partagent cet amour pour l'égarement au sein d'une nature vierge, que le but soit l'union mystique au tao (à la fois l'être suprême que la voie et le chemin) ou un moyen d'entrer en harmonie avec le logos https://image.noelshack.com/fichiers/2024/37/5/1726221767-image.png
le sentier forestier d'Heidegger nous invite à emprunter des chemins qui ne mènent nulle part, Rousseau trouve la tranquillité de l'âme et atteint l'idéal stoïcien par ses promenades de rêveur solitaire https://image.noelshack.com/fichiers/2024/37/5/1726221767-image.png