C'est même pas une culture afro-maghrébine ni française, mais un sous-produit issu d'une acculturation

Le descendant d'immigré n'est ni un bledard, ni un français à part entière mais a bricolé une identité à l'instar des afro-américains ou chicanos, de sous-prolétaires, soit en rejoignant les strates du bas de la société (au contraire des Asiatiques, qui s'intègrent par le haut), faite de:
- faible niveau éducatif - décrochage scolaire
- mauvais français - faiblesse du vocabulaire, de l'orthographe, de la grammaire, méconnaissance de la littérature, théâtre, cinéma classique, mauvaise prononciation (affrication), tutoiement, argotique
- non-transmission de la langue d'origine, mais rétention de quelques mots folkloriques (wallah, wesh, ...) participant à l'argot
- intégration économique par le bas, mais avec absence de maîtrise technique que ce soit les métiers dit intellectuels (pas de diplôme) ou manuels (pas ou peu d'artisans, ...) - haut taux de chômage et métiers précaires/à faible qualification (chauffeur-livreur, manutentionnaire, vigile, emplois de base dans la fonction publique, ...)
- islam - à degré divers: du simple reliquat identitaire au "minhaj salafi"
- rap - coupure/méconnaissance de la musique du pays d'origine mais aussi de la musique "mainstream" (classique ou moderne) française
- faible niveau gastronomique - fast-food halal (tacos, kebab, ...)
- environnement urbain - déconnexion avec la nature, la ruralité (France profonde) mais aussi du mode de vie du pays d'origine, désintérêt pour la question écologique - trop
- culture urbaine faite de football, voitures/motos, boxe/MMA, chicha
- culture de l'honneur (issu du pays d'origine mais renforcé par le contexte de déracinement urbain) - machisme, impulsivité/agressivité, prompt au conflit et à la violence
- manque de civisme
- néo-mafia/bande/gang, délinquance et trafic en tout genre: faire de l'argent vite avec le minimum d'effort
- faible conscience sociale, politique et morale (comme tout groupe appartenant au lumpenprolétariat)
- ambivalence des relations hommes-femmes: polarisation entre la p*te et l'idéal de la mère au foyer (soit l'une, soit l'autre - la femme en tant qu'être indépendante n'est pas valorisée) à l'opposé de la tradition égalitaire et galante française (européenne) mais en étant tout de même infecté par la corruption progressiste occidentale (a contrario du pays d'origine) - divorce, instabilité des couples, ...
- moeurs en tension entre ces 2 civilisations, favorisant hypocrisie et extremisme des 2 côtés du spectre (la beur*tte bimbo et la voilée)

Bref, une "culture", un fait social à la fois étrangère à la France, signe d'un échec de l'assimilation mais aussi distincte de la culture du pays d'origine (acculturation), bref une néo-culture "rebeu"; à l'instar d'autres groupes diasporiques - mais sans tomber dans la bassesse des gitans mais aussi sans ou avec faible ascension social par le haut (au contraire des Asiatiques ou Juifs en tant que groupe diasporique)