La France, un pays communiste ? NON ! Un pays SOCIALISTE !

OP
GV

GaryValentine

il y a 14 jours

Ah, vous y voilà, convaincus que le capitalisme rime avec "marché libre", "concurrence pure et parfaite", et autres fadaises qu'on vous sert depuis votre tendre enfance. Mais ouvrez un livre (enfin, un vrai, pas vos torchons pondus par des droitardés incompétents comme Emmanuel Gave), et vous découvrirez une réalité bien différente.

Marx l'avait déjà anticipé : "À un certain stade de leur développement, les forces productives matérielles de la société entrent en contradiction avec les rapports de production existants." (Préface à la Contribution à la critique de l'économie politique). Autrement dit, le mode de production capitaliste engendre lui-même son dépassement. Pas nécessairement par une révolution spontanée de vos compatriotes précaires trop occupés s'esquinter la santé dans des usines qu'on pourrait d'ores et déjà entièrement automatiser, mais par la socialisation croissante de l'économie.

Regardez un peu autour de vous : les grandes entreprises ne se livrent pas à une concurrence effrénée, elles se coalisent. Les banques centrales interviennent pour les sauver, les États nationalisent les pertes et privatisent les profits. Engels l'avait bien vu (je le paraphrase) : "Le mode de production capitaliste arrive à un point où il s'abolit lui-même. Les sociétés par actions sont déjà un mode de production socialisé au sein du capitalisme, mais où les profits restent privés" (Anti-Dühring). Eh oui, vous n'êtes pas dans un monde de "libre marché", mais dans une économie planifiée, sauf qu'elle est dirigée par des cartels financiers et industriels, pas par des chimères bureaucratiques soviétiques.

Lénine, lui, n'avait aucun doute sur la suite logique de cette concentration. Dans L'Impérialisme, stade suprême du capitalisme, il explique que "le capitalisme est devenu capitalisme monopoliste" et que "l'État est l'instrument des monopoles". Vous croyez encore que les gouvernements sont indépendants ? Ce sont les bras armés des monopoles et du capital financier, qui n'ont plus besoin de concurrence puisqu'ils contrôlent l'État lui-même. Et comme l'expliquait Michael Hudson, le capitalisme moderne est dominé par le secteur "FIRE" (Finance, Insurance, Real Estate), où l'argent ne se fait plus dans l'industrie, mais dans la rente et la spéculation. Le super-impérialisme, selon Hudson, n'est plus une lutte entre États capitalistes, mais une domination totale des institutions financières supranationales sur les économies nationales, asphyxiées par la dette et la dépendance aux flux de capitaux américains.

Alors arrêtez de fantasmer sur le capitalisme du 19ème siècle, vos illusions sur l'entrepreneur de garage qui devient milliardaire. Vous vivez dans une économie socialisée, planifiée par et pour une oligarchie qui se fout bien de vos rêves de mérite et d'ascension sociale. Vous voulez du "libre marché" ? Commencez par démanteler les monopoles et les banques centrales. Mais ça, bizarrement, personne ne veut le faire, surtout pas vos chers "défenseurs du capitalisme". Pourquoi ? Parce que sans cette protection étatique, les grands acteurs économiques s'effondreraient en un instant. Vous êtes en plein socialisme, mais pour les riches. Et devinez quoi ? Vous en payez la facture.

OP
GV

GaryValentine

il y a 14 jours

Marx affirmait que les aides sociales n'étaient qu'une stratégie bourgeoisie pour contenir le prolétariat :
https://www.marxists.org/archive/marx/works/1847/communist-league/1850-ad1.htm
Marx a été poursuivi et arrêté pour avoir inciter à l'évasion fiscale :
https://www.marxists.org/archive/marx/works/1848/11/17c.htm

Le communisme, ça n'est pas les aides sociales. Le communisme, ça n'est pas le fait d'imposer le peuple pour exonérer le plus possible les ultra-riches. L'impôt N'A JAMAIS ÉTÉ UNE FIN POUR LE COMMUNISME.

OB

OnzesunBanni

il y a 14 jours

Sympa cette vie

OP
GV

GaryValentine

il y a 14 jours


Sympa cette vie

N'est-ce pas ?

KL

KeelLorenz

il y a 14 jours

up
TO

Toplaneralpha

il y a 14 jours

Ah, vous y voilà, convaincus que le capitalisme rime avec "marché libre", "concurrence pure et parfaite", et autres fadaises qu'on vous sert depuis votre tendre enfance.

Alors je ne sais pas qui dans l'enfance à eu des livres pour enfants qui parlaient de la théorie autrichienne d'économie et a lu du Hoppe une fois au lycée mais c'est clairement pas dans notre univers à nous. Les enfants sont noyés de propagande gauchiste et au lycée c'est que des auteurs de gauche et des poncifs anticapitaliste, anti finance, anti productivité ... Sans forcément être radicalement marxiste, l'éducation n'est en tout cas pas du tout capitaliste et c'est justement en s'émancipant de la propagande de l'éducation nationale et des dessins animés d'enfants qu'on commence à comprendre le marché, l'économie, la concurrence.

Il ne peut pas y avoir de "dépassement" du capitalisme car les humains auront toujours des besoins, des envies, des différences, des spécialisations et commercent entre eux pour combler un besoin, une compétence ou une ressource qui est présente chez l'un et non chez l'autre. Même si un pays met fin au capitalisme, il sera connecté aux autres pays de façon capitaliste, avec un marché, l'offre et la demande, etc...

Il y a du vrai et du faux, oui il y a bien une cartellisation de certains secteurs qui n'est pas une "démarche naturelle du capitalisme" mais simplement une alliance entre les politiciens et les grands groupes. Mais d'autres secteurs sont très variés, concurrentiel et peu touché par les magouilles de l'état. D'ailleurs plus le secteur est libre et moins il y a de cartellisation, s'il y a une cartellisation des banques et non des salons de coiffures c'est car les salons de coiffures n'ont pas besoin de licences et ne sont pas réglementé, ainsi n'importe qui peut entrer sur le marché.

Alors non ce n'est pas la finance qui contrôle l'état, c'est l'état qui contrôle la finance. Rien qu'aux USA les deux choix qui s'offrent aux américains c'est du socialisme dépensier ou des taxes aux frontières, la finance n'est pas gagnante dans les deux cas et c'est le pire président pour les marchés qui est passé. Et dans tous les pays du monde l'état passe son temps à réglementer le marché et non l'inverse. Il y a que des dictateurs comme Lénine qui ont un intérêt à faire croire aux naïfs comme l'auteur que "la finance contrôle le monde" afin de justifier leur dictature.

Alors les plus virulentes critiquent de l'état de la part des capitalistes c'est bien sa main mise sur la monnaie. Il y a bien plus de critique des banques centrales chez les libertariens que chez les communistes.

KL

KeelLorenz

il y a 14 jours

Alors je ne sais pas qui dans l'enfance à eu des livres pour enfants qui parlaient de la théorie autrichienne d'économie et a lu du Hoppe une fois au lycée mais c'est clairement pas dans notre univers à nous. Les enfants sont noyés de propagande gauchiste et au lycée c'est que des auteurs de gauche et des poncifs anticapitaliste, anti finance, anti productivité ...

J'avais même pas vu qu'un attardé avait essayé de me répondre en créant une symétrie.

J'ai adopté volontairement grandiloquent et hyperbolique, Demeurin.
L'idée que l'éducation nationale, parce qu'elle fait lire un ou deux auteurs de gauche, serait autre chose qu'une usine à désinformation dont le seul but est de formatter des individus capables de se faire exploiter dans des métiers improductifs et superflus relève du fantasme. Si ces auteurs - qui pour la plupart sont des socialistes utopistes loin de la rigueur du socialisme scientifique marxiste - avaient eu quelconque effet sur la conscience historique de nos compatriotes, Macron serait actuellement en prison.

Ah oui ! Dans des business schools et des facs d'éco.

Tu confères un caractères immuables au capitalisme comme s'il n'était pas historiquement conditionné lui-même par les contradictions et les limites du féodalisme. Puis, par un sophisme vaguement naturaliste, tu prétends que "les humains" qui "auront toujours des besoins, des envies, des différences, des spécialisations et commercent entre eux pour combler un besoin, une compétence ou une ressource qui est présente chez l'un et non chez l'autre" - comme si le capitalisme était une nécessité pour cela. Comme si le mercantilisme antique n'avait pas, lui aussi, pu répondre à de tels besoins. Autrement dit, tu réifies le capitalisme pour en faire un élément éternel du réel qui dépasse l'histoire humaine.

JE PARLE DE MONOPOLES, D'OLIGOPOLES, D'INDUSTRIES, LE MEC ME PARLE DE PETITS COMMERCES.
Ah ouais, vraiment, je me demande pourquoi il n'y a pas de cartellisation des toiletteurs pour chiens, eux qui ont une place si déterminantes dans l'économie internationale.

"Vanguard et BlackRock ne sont pas gagnants parce que l'état régule le marché... Même si cette régulation les avantage directement... Et leur a permis d'être sauvé de la faillite... Je suis très intelligent."
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/17/2/1556013188-idiot2.png
Cela dit, j'ai manqué de nuance et je le reconnais : la finance ne contrôle pas l'état, il s'agit plutôt d'une imbrication complexe entre des acteurs du monde financier et des figures de l'ombre de l'état profond et de différentes institutions financières.

Du reste, je me réfère à l'un des plus brillants esprits du siècle passé, un leader qui a sorti des millions d'individus de la misère, permis le logement, l'alimentation et l'éducation pour tous, effacé les dettes etc. Pendant que tu te branles sur des fascistes inconséquents tout justes bons à écrire des pavés que personne ne lira dans dix ans. We are not the same, comme dirait l'autre.

Je t'accorde ce point : la plupart des communistes occidentaux sont des attardés.

TM

TonMaitre15

il y a 14 jours

Pas lu + tu as oublier la bannière [MERDETROU]

JG

JayGarciaSaturn

il y a 14 jours

up

AJ

AdminJoyeux

il y a 14 jours

C'est surtout un énorme trou à merde

JG

JayGarciaSaturn

il y a 14 jours


C'est surtout un énorme trou à merde

Tu sais que tes photos de bouffe - dont l'une semble générée par IA d'ailleurs - ne représentent en aucun cas une torture pour les musulmans ? Tu crois que les musulmans qui jeûnent s'isolent dans des pièces hermétiques jusqu'au coucher du soleil ? Tu pense qu'ils sont amenés à regarder des chaines de télé qui diffusent des publicités, à faire leurs courses dans des magasins où la bouffe est nécessairement partout, à nourrir leurs enfants qui ne peuvent pas jeûner ?

TO

Toplaneralpha

il y a 14 jours


J'avais même pas vu qu'un attardé avait essayé de me répondre en créant une symétrie.

J'ai adopté volontairement grandiloquent et hyperbolique, Demeurin.
L'idée que l'éducation nationale, parce qu'elle fait lire un ou deux auteurs de gauche, serait autre chose qu'une usine à désinformation dont le seul but est de formatter des individus capables de se faire exploiter dans des métiers improductifs et superflus relève du fantasme. Si ces auteurs - qui pour la plupart sont des socialistes utopistes loin de la rigueur du socialisme scientifique marxiste - avaient eu quelconque effet sur la conscience historique de nos compatriotes, Macron serait actuellement en prison.

Ah oui ! Dans des business schools et des facs d'éco.

Tu confères un caractères immuables au capitalisme comme s'il n'était pas historiquement conditionné lui-même par les contradictions et les limites du féodalisme. Puis, par un sophisme vaguement naturaliste, tu prétends que "les humains" qui "auront toujours des besoins, des envies, des différences, des spécialisations et commercent entre eux pour combler un besoin, une compétence ou une ressource qui est présente chez l'un et non chez l'autre" - comme si le capitalisme était une nécessité pour cela. Comme si le mercantilisme antique n'avait pas, lui aussi, pu répondre à de tels besoins. Autrement dit, tu réifies le capitalisme pour en faire un élément éternel du réel qui dépasse l'histoire humaine.

JE PARLE DE MONOPOLES, D'OLIGOPOLES, D'INDUSTRIES, LE MEC ME PARLE DE PETITS COMMERCES.
Ah ouais, vraiment, je me demande pourquoi il n'y a pas de cartellisation des toiletteurs pour chiens, eux qui ont une place si déterminantes dans l'économie internationale.

"Vanguard et BlackRock ne sont pas gagnants parce que l'état régule le marché... Même si cette régulation les avantage directement... Et leur a permis d'être sauvé de la faillite... Je suis très intelligent."
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/17/2/1556013188-idiot2.png
Cela dit, j'ai manqué de nuance et je le reconnais : la finance ne contrôle pas l'état, il s'agit plutôt d'une imbrication complexe entre des acteurs du monde financier et des figures de l'ombre de l'état profond et de différentes institutions financières.

Du reste, je me réfère à l'un des plus brillants esprits du siècle passé, un leader qui a sorti des millions d'individus de la misère, permis le logement, l'alimentation et l'éducation pour tous, effacé les dettes etc. Pendant que tu te branles sur des fascistes inconséquents tout justes bons à écrire des pavés que personne ne lira dans dix ans. We are not the same, comme dirait l'autre.

Je t'accorde ce point : la plupart des communistes occidentaux sont des attardés.

Oui le capitalisme est quelque chose de fondamentalement naturel qui est lié à la structure psychique des êtres humains qui ont accès à une préférence temporelle plus basse que celle des animaux. Ainsi, pour obtenir une ressource, on peut faire autrement que l'agression présente dans le monde animal (même s'il y a de la coopération chez les animaux ça reste instinctif) On peut argumenter. Par l'argumentation, on reconnait la propriété et le consentement de l'interlocuteur et on obtient un marché. Le marché répond par des incitations qui sont les mêmes partout dans le monde, chez tous les humains de la Terre. Même les paysans du Moyen Age réagissent de la même manière que les marchands actuels aux différentes incitations et aux différentes informations. Tous les systèmes sont capitaliste à partir du moment où il y a plus d'échanges que d'agressions mais pas à la même échelle. Ainsi le féodalisme c'est du capitalisme entre Seigneurs, empereurs et marchands, réglementé par un Royaume et par l'Eglise et entrecoupé de période d'agressions. La différence entre le capitalisme moderne et les systèmes précédents c'est que tous les êtres humains ont accès à la propriété et à l'échange là où autrefois c'était réservé à une caste que ce soit par la servitude ou par l'esclavage. Ce qui apporte sur le marché un nombre de consommateur, travailleur, entrepreneur et inventeurs qui n'a jamais été aussi nombreux auparavant .Le nombre de bien et de services explosent et on obtient une augmentation de la richesse exponentielle qui ne peut être interrompue que par une catastrophe naturelle, un génocide, ou par la remise en esclavage de la population par un contrôle étatique du marché, qui est même plus néfaste qu'une catastrophe naturelle.

https://www.noelshack.com/2025-09-7-1740920041-esclavage.jpeg

T1

Tony_186878

il y a 14 jours

Marx affirmait que les aides sociales n'étaient qu'une stratégie bourgeoisie pour contenir le prolétariat :
https://www.marxists.org/archive/marx/works/1847/communist-league/1850-ad1.htm

Putain merci, il semblerait que nos communistes 2.0 aient oublié ça. Ce n'est qu'un moyen pour endormir les classes les plus pauvres.

JG

JayGarciaSaturn

il y a 14 jours

Oui le capitalisme est quelque chose de fondamentalement naturel qui est lié à la structure psychique des êtres humains qui ont accès à une préférence temporelle plus basse que celle des animaux. Ainsi, pour obtenir une ressource, on peut faire autrement que l'agression présente dans le monde animal (même s'il y a de la coopération chez les animaux ça reste instinctif) On peut argumenter. Par l'argumentation, on reconnait la propriété et le consentement de l'interlocuteur et on obtient un marché. Le marché répond par des incitations qui sont les mêmes partout dans le monde, chez tous les humains de la Terre. Même les paysans du Moyen Age réagissent de la même manière que les marchands actuels aux différentes incitations et aux différentes informations. Tous les systèmes sont capitaliste à partir du moment où il y a plus d'échanges que d'agressions mais pas à la même échelle. Ainsi le féodalisme c'est du capitalisme entre Seigneurs, empereurs et marchands, réglementé par un Royaume et par l'Eglise et entrecoupé de période d'agressions. La différence entre le capitalisme moderne et les systèmes précédents c'est que tous les êtres humains ont accès à la propriété et à l'échange là où autrefois c'était réservé à une caste que ce soit par la servitude ou par l'esclavage. Ce qui apporte sur le marché un nombre de consommateur, travailleur, entrepreneur et inventeurs qui n'a jamais été aussi nombreux auparavant .Le nombre de bien et de services explosent et on obtient une augmentation de la richesse exponentielle qui ne peut être interrompue que par une catastrophe naturelle, un génocide, ou par la remise en esclavage de la population par un contrôle étatique du marché, qui est même plus néfaste qu'une catastrophe naturelle.

https://www.noelshack.com/2025-09-7-1740920041-esclavage.jpeg

C'est un sketch, rassure-moi ?
C'est quoi ce ramassis de conneries si caricatural qu'on pourrait presque croire à une parodie d'idéologue libéral en pleine montée de cocaïne.

D'abord, ton premier postulat est risible : le capitalisme serait "naturel" et lié à la "structure psychique" des humains ? Marx et Engels ont pourtant démontré dans L'Idéologie allemande que les rapports de production ne sont pas des émanations d'une quelconque "nature humaine", mais bien des constructions sociales et historiques. Si le capitalisme était "naturel", comment expliques-tu qu'il ait mis des millénaires à émerger et qu'il ait nécessité une destruction violente des anciennes formes de production (expropriations des paysans, colonisation, esclavage, etc.) pour s'imposer ? Aurais-tu le culot d'affirmer que la bourgeoisie anglaise a procédé à l'enclosure des terres et à l'exploitation coloniale par pur instinct psychique, comme si elle était mue par un impératif biologique ? Si c'est le cas, tu témoignes non seulement d'une méconnaissance de l'histoire de la politique économique mais aussi une ignorance crasse dans le domaine des sciences naturelles et dans la portée même que peut avoir la méthode scientifique. Ton dégueulis, c'est de la mystification fondée sur des justifications ad hoc.

Ensuite, ton charabia sur l'argumentation et le marché qui reposerait sur le "consentement" est d'une niaiserie désarmante. Tu fais semblant d'ignorer que le capitalisme s'est imposé par la violence et la contrainte, comme le montre Marx dans les chapitres sur "l'accumulation primitive" du Capital : expropriation des petits producteurs, travail forcé dans les colonies, mise en place d'un prolétariat déraciné et contraint de vendre sa force de travail pour survivre. Lénine, dans L'Impérialisme, stade suprême du capitalisme, rappelle que la logique du marché n'a jamais été celle d'un échange paisible entre individus consentants, mais qu'elle repose sur l'exploitation et la domination à l'échelle mondiale. Mais toi, bien sûr, tu préfères fantasmer un capitalisme qui aurait émergé de doux échanges raisonnés entre individus éclairés… C'est d'un ridicule absolu.

Quant à ta tentative d'assimiler toutes les sociétés historiques au capitalisme sous prétexte qu'il y aurait toujours eu des échanges, c'est une preuve supplémentaire de ton incompétence. Selon ta logique infantile, le capitalisme aurait existé sous l'Empire romain, dans l'Égypte pharaonique et même chez les tribus primitives, du simple fait qu'il y avait des transactions. Tu es incapable de comprendre la distinction fondamentale entre échange marchand et mode de production capitaliste, que Grossmann a pourtant bien clarifiée en montrant que le capitalisme repose sur l'accumulation de la valeur et non simplement sur l'existence d'échanges. Il ne suffit pas que des marchands existent pour que le capitalisme soit là : encore faut-il qu'il y ait une logique d'extension indéfinie du capital, ce qui est une dynamique historiquement située.

Ton délire atteint son paroxysme avec cette affirmation grotesque selon laquelle le capitalisme moderne serait le premier système où tous les individus ont accès à la propriété et à l'échange. Peux-tu nous expliquer comment un prolétaire précaire, qui n'a d'autre choix que de vendre sa force de travail pour survivre, aurait un quelconque pouvoir de "propriétaire" sur autre chose que sa misère ? Michael Hudson a démontré avec brio comment la financiarisation du capitalisme contemporain n'a fait qu'accentuer la dépossession des travailleurs par l'endettement et l'extraction de rente. Mais toi, enfermé dans ton conte de fées libéral, tu continues à ânonner que le capitalisme est un grand banquet ouvert à tous, alors qu'il est un système de dépossession permanente au profit du capital.

Et pour finir en beauté, tu sors l'argument le plus éculé et grotesque du répertoire néolibéral : "seul l'État peut détruire le capitalisme, et c'est pire qu'une catastrophe naturelle". Alors là, on atteint des sommets de malhonnêteté intellectuelle. Tu feins d'ignorer que l'État a toujours été un instrument au service du capital (cf. Lénine, L'État et la Révolution), et que les politiques néolibérales ne sont pas une "dérégulation" mais bien une reconfiguration de l'État pour servir encore plus brutalement les intérêts du capital financier. Ce ne sont pas les "interventions de l'État" qui menacent l'accumulation du capital, mais bien les contradictions internes du système, notamment la baisse tendancielle du taux de profit analysée par Grossmann. Et ce n'est certainement pas un État bourgeois qui remettra en cause le capitalisme, car il en est l'instrument.

Bref, ton texte est un ramassis d'inepties simplistes qui révèlent une ignorance crasse de l'histoire réelle et des dynamiques économiques. Tu t'accroches désespérément à une vision enfantine du capitalisme en feignant d'ignorer les travaux de Marx, Engels, Lénine, Grossmann et Hudson, qui ont démontré son caractère historiquement situé, son exploitation structurelle et ses contradictions internes insolubles.

Retourne donc lire tes manuels de propagande libérale, et surtout, épargne-nous ton avis. Personne n'a jamais demandé à un attardé d'expliquer la philosophie de Kant ou le principe des trous noirs.