La gauche a Marx, la droite a Julien Rochedy
34 messages
Mise à jour: il y a 5 mois
presk
il y a 5 mois
Le centre a Bayrou
Pedro_el_Cocino
il y a 5 mois
Le mec qui a été recalé de l'armée pour "constitution fragile" et qui à vécu toute sa vie en grattant de la thune à Engels?
badoitperrier13
il y a 5 mois
Le mec qui a été recalé de l'armée pour "constitution fragile" et qui à vécu toute sa vie en grattant de la thune à Hegels?
Ah oui, Hegel, le fameux ami pourvoyeur de Marx
Les droitards bordel
AsMonacoOgre
il y a 5 mois
Mdr
Chateaubriand, Maurras ça pulvérise ton marx
badoitperrier13
il y a 5 mois
MdrChateaubriand, Maurras ça pulvérise ton marx
T'as lu ni l'un ni l'autre, et Chateaubriand n'est même pas un philosophe ni un philosophe politique
Pedro_el_Cocino
il y a 5 mois
Ah oui, Hegel, le fameux ami pourvoyeur de Marx
Les droitards bordel
Engels, faute de frappe sombre Gelem
AsMonacoOgre
il y a 5 mois
T'as lu ni l'un ni l'autre, et Chateaubriand n'est même pas un philosophe ni un philosophe politique
Si j'ai lu les deux.
Pionnier du romantisme et de la littérature française, Chateaubriand pas politique ? t'es une loque toi
Assume ta pls, la droite > la gauche.
badoitperrier13
il y a 5 mois
Comment expliquer une telle différence de niveau ? Pour citer Bégaudeau :
Il est de bon ton, dans les milieux réactionnaires et nationalistes qui se veulent libres et non conformistes, de dénoncer à l'envi le matérialisme sordide constituant comme le point commun des pensées libérale et socialiste. La pensée libérale, sous couvert d'humanisme et de plaidoyer pour la liberté, favorise les déviances les plus ignobles ; et le socialisme, sous couvert de revendications morales pour la justice, est le creuset d'un égalitarisme qui, lui, n'est que le cache-sexe du même consumérisme : on veut l'égalité quand on est pauvre ; comme le professait Céline dans Les Beaux Draps, le communisme est le meilleur moyen « d'accéder bourgeois illico ». Dès lors, ces mêmes milieux de droite non-conformiste sont logiquement enclins à prôner l'excellence de l'esprit de sacrifice, d'héroïsme, de dépassement de soi, mais aussi le culte des délectations spirituelles trouvant, dans la spéculation désintéressée par excellence - la philosophie - leur forme la plus achevée.
Nous voudrions ici nous interroger sur le bien-fondé de cette analyse, dont on verra qu'elle est plus l'expression d'un vœu pieux que la description d'une réalité. Examinant cet état de fait dans ses causes profondes, par-delà l'idée convenue selon laquelle un réactionnaire est toujours peu ou prou contaminé par son temps, nous voudrions aussi suggérer que ce constat désenchanté pourrait bien se révéler telle la cause première des échecs de la droite. À la droite de la droite (c'est-à-dire à droite, la droite libérale se réduisant en vérité à une modalité de l'esprit de gauche), on aime la télévision, on lit assez peu, on médite très peu, on ronronne et on se plaint. On apprécie les romans et les revues, on cultive l'étude de l'histoire (surtout événementielle), on se gargarise de slogans, on critique beaucoup plus ceux qui se différencient de soi par un détail ou une nuance que ceux qui sont à l'opposé de soi. À gauche, on pense mal mais on pense ; on déploie des trésors d'énergie pour soustraire la pensée aux évidences embarrassantes, mais on ne peut parler d'éclipsé de la recherche ou de collapsus de la pensée. En revanche, on est bardé de convictions à droite, tellement pénétré par leur bien-fondé qu'on peut encore se demander si la pensée cherche encore quelque chose. La pensée peut-elle vivre si elle ne cherche pas ? Si elle cherche sans trouver, elle s'épuise et se court-circuite, puisqu'on ne cherche jamais que pour trouver. Cela dit, comme le faisait observer, à sa manière, Pascal après saint Bernard (« Console-toi, tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais trouvé »), il faut, selon la leçon de Platon, connaître ce qu'on cherche pour le chercher : toute connaissance est reconnaissance, en sorte que le souci de chercher est lui-même enraciné dans l'objet duquel la pensée se met en quête. Si la recherche est suscitée par l'objet de la recherche, comment pourrait-elle s'exténuer dans l'acte où l'objet se dévoile ? La pensée méditante peut-elle se reposer dans la conviction (ce plaisir de se soustraire à l'effort de chercher) - ainsi exténuer la recherche - sans s'éclipser ? Si c'est de la vérité à connaître que la recherche tire sa vitalité, on voit mal que la possession de la vérité puisse se résoudre dans un collapsus de la recherche. C'est pourtant ce qui se produit à droite, où l'on confond trop souvent conviction et certitude (on parle au reste de « droite de conviction »).
Pedro_el_Cocino
il y a 5 mois
on demande à chat gpt et on se sent EXISTER
badoitperrier13
il y a 5 mois
Engels, faute de frappe sombre Gelem
Faute de frappe oui. Marx et Hegel
Nomme moi les oeuvres de la philosophie politique de Chateaubriand. René et les Natchez ? Ses Mémoires peut-être ?
Bordel, on dirait le Hussard
Tarraux2
il y a 5 mois
Comment expliquer une telle différence de niveau ? Pour citer Bégaudeau :Il est de bon ton, dans les milieux réactionnaires et nationalistes qui se veulent libres et non conformistes, de dénoncer à l'envi le matérialisme sordide constituant comme le point commun des pensées libérale et socialiste. La pensée libérale, sous couvert d'humanisme et de plaidoyer pour la liberté, favorise les déviances les plus ignobles ; et le socialisme, sous couvert de revendications morales pour la justice, est le creuset d'un égalitarisme qui, lui, n'est que le cache-sexe du même consumérisme : on veut l'égalité quand on est pauvre ; comme le professait Céline dans Les Beaux Draps, le communisme est le meilleur moyen « d'accéder bourgeois illico ». Dès lors, ces mêmes milieux de droite non-conformiste sont logiquement enclins à prôner l'excellence de l'esprit de sacrifice, d'héroïsme, de dépassement de soi, mais aussi le culte des délectations spirituelles trouvant, dans la spéculation désintéressée par excellence - la philosophie - leur forme la plus achevée.
Nous voudrions ici nous interroger sur le bien-fondé de cette analyse, dont on verra qu'elle est plus l'expression d'un vœu pieux que la description d'une réalité. Examinant cet état de fait dans ses causes profondes, par-delà l'idée convenue selon laquelle un réactionnaire est toujours peu ou prou contaminé par son temps, nous voudrions aussi suggérer que ce constat désenchanté pourrait bien se révéler telle la cause première des échecs de la droite. À la droite de la droite (c'est-à-dire à droite, la droite libérale se réduisant en vérité à une modalité de l'esprit de gauche), on aime la télévision, on lit assez peu, on médite très peu, on ronronne et on se plaint. On apprécie les romans et les revues, on cultive l'étude de l'histoire (surtout événementielle), on se gargarise de slogans, on critique beaucoup plus ceux qui se différencient de soi par un détail ou une nuance que ceux qui sont à l'opposé de soi. À gauche, on pense mal mais on pense ; on déploie des trésors d'énergie pour soustraire la pensée aux évidences embarrassantes, mais on ne peut parler d'éclipsé de la recherche ou de collapsus de la pensée. En revanche, on est bardé de convictions à droite, tellement pénétré par leur bien-fondé qu'on peut encore se demander si la pensée cherche encore quelque chose. La pensée peut-elle vivre si elle ne cherche pas ? Si elle cherche sans trouver, elle s'épuise et se court-circuite, puisqu'on ne cherche jamais que pour trouver. Cela dit, comme le faisait observer, à sa manière, Pascal après saint Bernard (« Console-toi, tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais trouvé »), il faut, selon la leçon de Platon, connaître ce qu'on cherche pour le chercher : toute connaissance est reconnaissance, en sorte que le souci de chercher est lui-même enraciné dans l'objet duquel la pensée se met en quête. Si la recherche est suscitée par l'objet de la recherche, comment pourrait-elle s'exténuer dans l'acte où l'objet se dévoile ? La pensée méditante peut-elle se reposer dans la conviction (ce plaisir de se soustraire à l'effort de chercher) - ainsi exténuer la recherche - sans s'éclipser ? Si c'est de la vérité à connaître que la recherche tire sa vitalité, on voit mal que la possession de la vérité puisse se résoudre dans un collapsus de la recherche. C'est pourtant ce qui se produit à droite, où l'on confond trop souvent conviction et certitude (on parle au reste de « droite de conviction »).
Two pharent
Pedro_el_Cocino
il y a 5 mois
Faute de frappe oui. Marx et Hegel
Malaise, tu connais pas Engels ?
Demande à chat GPT une bio rapide au pire
badoitperrier13
il y a 5 mois
La gauche : "Hegel" (pour citer VDD)
La droite : Papacito
badoitperrier13
il y a 5 mois
Malaise, tu connais pas Engels ?
Demande à chat GPT une bio rapide au pire
Qui ? L'ami de Marx c'est Hegel, comme tu nous l'a dit. N'est-ce pas ?
badoitperrier13
il y a 5 mois
C'est extrêmement chaud
Dinozor99
il y a 5 mois
La gauche : "Hegel" (pour citer VDD)
La droite : Papacito
hegel est aussi une référence à gauche
RepasChaud
il y a 5 mois
Blaise Pascal hache menu ton Thierry Marx
badoitperrier13
il y a 5 mois
hegel est aussi une référence à gauche
Chez les fachos aussi
Enfin, les vrais, pas les petit droitards
ClodoSolide270
il y a 5 mois
Marx aujourd'hui ferai passer Zemmour pour un gay passif du Modem
badoitperrier13
il y a 5 mois
Les droitards en position sueur maximale
mouchette45
il y a 5 mois
À droite on a. Pascal Praud, Cyril Hanouna, Zemmour, Trump Musk, papacito valek fred Hermel, Charles Mauras, Maurice Barres .Et vous les Gauchos ?
RepasChaud
il y a 5 mois
Les droitards en position sueur maximale
Proudhon > Marx
Richirolatre
il y a 5 mois
Chez les fachos aussi
Enfin, les vrais, pas les petit droitards
Faut arrêter cinq minutes, il n'y a rien de fasciste dans Hegel (marre de ses aboiements : "facho ! Facho !"). En revanche, on peut tirer son ultra-étatisme du côté droit ou gauche (le gauche m'ayant toujours mmols convaincu), Bourgeois ou Hippolyte en somme
Richirolatre
il y a 5 mois
Faut arrêter cinq minutes, il n'y a rien de fasciste dans Hegel (marre de ses aboiements : "facho ! Facho !"). En revanche, on peut tirer son ultra-étatisme du côté droit ou gauche (le gauche m'ayant toujours moins convaincu), Bourgeois ou Hippolyte en somme
Et les grands penseurs politiques "de droite" (pour ce que çà peut bien signifier), ce n'est pas ce qui manque. On pourrait aussi comparer Hobbes à Usul, à ce compte-là (sérieux, qui cite Rochedy sérieusement ?).
badoitperrier13
il y a 5 mois
Faut arrêter cinq minutes, il n'y a rien de fasciste dans Hegel (marre de ses aboiements : "facho ! Facho !"). En revanche, on peut tirer son ultra-étatisme du côté droit ou gauche (le gauche m'ayant toujours mmols convaincu), Bourgeois ou Hippolyte en somme
Ouais ouais c'est ça. La philosophie officielle du fascisme est littéralement hégelienne
Biscuit_Mou4
il y a 5 mois
Richirolatre
il y a 5 mois
Ouais ouais c'est ça. La philosophie officielle du fascisme est littéralement hégelienne
OK, le type a rapidement vu le nom de Gentile, mais n'a jamais lu Lukács et encore moins Hegel lui-même.
Biscuit_Mou4
il y a 5 mois
La dichotomie prolétaire/bourgeois qui n'a littéralement plus aucune pertinence dans le monde d'aujourd'hui, on ne se sait sur quels critères exactement les gauchistes catégorisent aujourd'hui ces "classes" qui ont tout simplement disparues et été remplacées un continuum flou et indéfinissable de pseudo-classes sans statuts
ABerlinRima
il y a 5 mois
badoitperrier13
il y a 5 mois