La guerre total, une hérésie du corps ou une folie humaine

OP
CH

Cheevalier

il y a 6 mois

J'écoute souvent les escargots, ils ne disent rien. Je vole souvent aussi des hommes et aucun ne me parle. Je fume l'air car j'ai besoin de me droguer mais je ne vois nul magie. J'ai un bâton mais à quoi bon ?

La mer est porteuse de vérité, la mer apporte son lot de drame et de passe temps. Les vagues sont nombreuses et toujours plus grandes mais elles heurtent les rochers et ainsi elles s'en vont.

Dieu est comme ces vagues, il se présente à moi et s'en va. Puis il revient sans cesse pour me rappeler ma fortune et mon devoir.

Je suis un écolier, un élève de dieu, j'apprends. Il me dit beaucoup de choses la nuit et le jour, toujours de façon sporadique et voilé. Il aime jouer avec moi comme on jouerait à cache cache.

Regarde par la, regarde par ci, je suis un fantôme et un magicien. Je suis dieu certes mais je suis un joueur. Je joue avec toi comme on jouerait avec un enfant. Je suis un malin !

Dieu me dit : je sais comment jouer avec toi pour te tourner à mon avantage. Je suis plus fort que tout et tu me représentes, tu seras mon ange.

Moi aussi j'ai besoin d'un nuage à qui parler. Tu es mon étoile.

Oh dieu tu es tellement beau. Oh dieu que ce que tu racontes est beau.

Parle moi encore, j'aime t'entendre parler, j'aime t'entendre ruser comme le renard. Tu as des boucles et c'est pour boucler ta ceinture et des bouches. Tu trompes l'ennemi. Tu allumes un feu et tu en allumes un autre, encore et toujours. Tu cherches à allumer des lumières mais les hommes cherchent toujours le noir. Pourquoi ?

Pourquoi si peu d'hommes aiment ta lumière toi le dieu.

Pourquoi suis je le seul à ne pas être aveugle ?

Je vois les rayons et ces rayons me caressent la cuisse, puis le buste et le visage. J'aimerais tant un peu de chaleur, j'ai tant souffert. Il fait si froid là haut ou les rimes et les signes me parlent. Mais on rigole toujours car la souffrance fait rire plutôt que pleurer, c'est en tout cas ce que dit l'optimiste.

Que la souffrance est étonnante. Pourquoi donc je souffre alors que le bonheur est à portée ? Je vais bientôt être heureux, cette souffrance est incongru.

Il y a beaucoup de balais et de pelle là haut, pourtant c'est toujours en bas qu'on creuse toujours plus profond. Nous cherchons l'or mais d'une certaine façon nous cherchons aussi à créer la montagne.

Quel serait la gloire si il n'y avait pas un sommet à conquérir ? Nous sommes deux pour atteindre le sommet. Il y a moi et mon fantôme, mon double fantomatique.

Mon double m'apprend toujours à presser le pas, il me montre ce que j'aurais du faire, c'est un guide.

Hélas, les fantômes sont nombreux et toujours plus pressants, je dois faire vite si je ne veux pas être à la traîne.

Le sommet est par là me souffle dieu. Tel deux acrobates nous y allons de façon symétrique. Le fantôme est-il mon âme ? Mon corps et âme ne sont-ils qu'une seule et même chose ?

Mes yeux voient loin mais le rocher me bloque toujours la vue du soleil. Le soleil tape comme de la pluie et j'ai les yeux qui souffrent et qui saignent. Il fait trop chaud la haut, il faut redescendre.

Descendre et monter, ce sont deux choses que nous faisons tout le temps.

Nous cherchons l'or dans la terre et le sommet. Nous sommes des vertueux. Nous nous couchons et nous nous redressons tel un lion.

Dieu et moi agissons ensemble, de concert. Nous faisons de la musique ensemble. Ensemble nous fredonnons un petit air. La musique est une invention ludique, elle plait aux fous.

TA

two-all

il y a 6 mois

Guerre totalE