Le loup mange-couilles trouve ses origines en l'an 312 de notre ère, sous le règne de l'empereur Constantin Ier. À cette époque, vivait en Gaule un loup bien connu des villageois des environs. C'était le chef d'une meute qui terrorisait toute la campagne. Doté d'une fourrure particulièrement sombre, il était déjà de loin le plus grand spécimen de la région

En 314, un sorcier nommé Septicus Pueranus, banni de Rome pour ses pratiques impies, fut vite captivé par cette bête hors normes. Après plusieurs semaines de tentatives manquées, il y parvint enfin, juste à la fin de l'automne. Le sorcier entreprit un rituel à base de sang de noble visant à transformer le loup en une créature immortelle et terrifiante. Malheureusement, le sang utilisé etant prélevé à un sodomite, le rituel échappa totalement à son contrôle. Le sol de la forêt se mit à trembler, la terre s'ouvrit, une tornade de pets vaseux sortit des entrailles de la terre, se faisait sentir à plus de quinze lieues. Tandis que Septicus Pueranus perdit la vie, le loup mange-couilles émergea, changé à jamais. Il était désormais consumé par une faim dévorante pour les organes reproducteurs humains

La première victime du LMC fut un légionnaire romain nommé Marcus Valerius, qui servait sous Constantin lors de la bataille du pont Milvius. Valerius, après une promenade dans la forêt, fut aperçu en train de courir en hurlant, totalement nu, les parties génitales arrachées. Il a été abattu par d'autres légionnaires alors qu'il tentait d'arracher les couilles d'un vagabond

La légende du loup mange-couilles était née

La malédiction de Septicus Pueranus était autant d'ordre psychologique que physique. En effet, à cause d'un sombre homme, le loup mange-couilles perdit ses propres testicules dans le rituel. Autrefois un noble chef de meute, il en fut condamné à rechercher inlassablement ce qu'il ne pourrait jamais avoir : des couilles, et une progéniture. Ce désir insatisfait se manifeste par le besoin irrépressible de dévorer les symboles de la fertilité humaine